A son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediène, l’entraîneur Youcef Bouzidi est revenu sur la victoire de son équipe au Niger et la situation de l’équipe.
Au sujet du départ catastrophique de l’équipe en championnat, il dira : «Depuis le tournoi Smaïl-Khabatou, je lisais dans la presse qu’il n’y a pas d’équipe ; même les supporters disaient la même chose. Je crois que ceux qui ont enterré la JSK, alors qu’elle est encore vivante, se sont trompés. Ils ont oublié qu’il y a des jeunes auxquels il faut donner du temps et qu’il faut être patient avec eux. On a dédié la victoire acquise à Chlef et au Niger aux supporters qui étaient venus au stade pour s’entretenir avec nous après la défaite concédée devant le CRB. On leur demande pardon pour la défaite, mais les gens doivent savoir qu’il n’y a que le travail et la volonté qui payent.»
«Une équipe est née»
Sur les deux victoires consécutives enregistrées devant l’ASO et l’Union sportive de la Gendarmerie nationale nigérienne, Bouzidi dira : «La force de la JSK réside dans son groupe. Il n’était pas soudé, c’est pour cela que j’ai dit auparavant, que je suis en train de recoller les morceaux. Je savais de quoi je parlais. On a formé un groupe pour ne pas dire une véritable famille. Ce que j’ai vu durant ce stage m’a réconforté. J’estime maintenant qu’il y a une équipe qui est née.»
«La défaite face au CRB est due à des erreurs des dirigeants, du staff technique et des joueurs»
Revenant sur l’humiliante défaite concédée devant le CRB, le coach des Canaris confiera : «La défaite face au CRB fait partie du passé. Il y a eu des erreurs de la part de tout le monde, à savoir les dirigeants, les joueurs et moi-même. Cette défaite nous a poussés à réagir après avoir nous être réunis. J’avoue que je ne connaissais pas certains joueurs, mais j’ai fait des changements. Il y avait des joueurs qui n’étaient pas prêts et j’ai donné la chance à d’autres. Dieu merci, cela nous a permis de récupérer nos forces et de rebondir.»
«J’aime travailler dans des conditions difficiles»
Questionné sur le fait qu’il prend souvent des équipes confrontées à des problèmes, Bouzidi répond avec beaucoup de philosophie. «Vous me dites que je travaille à chaque fois dans des conditions difficiles, et bien, chacun son destin, mais les résultats sont là. C’est ce qui m’intéresse. Je préfère donc travailler dans ces conditions par rapport à d’autres conditions et les résultats ne seront pas favorables pour moi.»
«On est fatigué, mais on doit être à la hauteur»
Bien que son équipe n’ait bénéficié d’aucun moment de répit depuis le match face à l’ASO, l’entraîneur de la JSK ne se plaint pas pour autant. «C’est vrai qu’on est fatigué et on n’a même pas le temps de se reposer puisqu’on va reprendre ce jeudi, avant de se rendre demain vendredi à Biskra. C’est un véritable marathon, mais on doit être à la hauteur à Biskra. Pour le match retour de la coupe de la CAF, on parlera au moment opportun», a-t-il indiqué.