La direction actuelle à sa tête le président Mellal confirme d’une semaine à l’autre qu’avec elle, la JSK ne retrouvera jamais son lustre d’antan. Non seulement les dirigeants ont engagé des joueurs inconnus au bataillon, mais ils ne lui ont pas aussi assuré une bonne prise en charge.
Les dirigeants se targuent d’avoir mis à leur disposition la Résidence du Club, mais ils n’ont jamais reconnu que depuis la démission de l’ancien secrétaire qui avait la charge de gérer la Résidence du Club, les choses vont de mal en pis comme en témoignent les nombreux cas de contamination à la Covid-19. D’ailleurs, certains éléments ont quitté la Résidence du Club pour louer des appartements avec leur propre argent et cela pour améliorer leur quotidien. Ce n’est pas par hasard que certains éléments avaient par exemple demandé aux dirigeants de programmer une mise au vert à l’hôtel Itourar la veille de la rencontre face au CRB, mais le premier responsable du club avait refusé et cela pour ne pas dépenser de l’argent. Les joueurs ne souffrent pas que de ça puisque les dirigeants ne font rien pour les mettre dans de meilleures conditions. Le courant entre le directeur sportif Kamel Abdeslam et certains joueurs ne passe plus et le contact entre lui et eux se limite seulement à des salutations. En ce qui concerne le manager général Malik Mokbel, les supporters se demandent ce qu’il fait à la JSK puisqu’il ne fait que dans la figuration, alors qu’un grand club comme la JSK a besoin de dirigeants qui imposent leurs idées comme ça a été le cas avec Karim Doudane qui avait jeté le tablier quelques mois seulement après l’arrivée de Mellal, car il avait refusé de faire dans la figuration. En d’autres termes, il n’y a pas que le président Mellal qui est responsable de la situation dans laquelle se trouve l’équipe.
Promesse de régularisation
Même si tous les clubs sont confrontés à une crise financière depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus, mais ce qui se passe à la JSK prouve si besoin est que le président Mellal n’a pas les moyens financiers pour gérer le club le plus titré d’Algérie et cela malgré la présence de plusieurs sponsors. Certes, les membres du conseil d’administration à l’image du président du CSA, Djafar Aït Mouloud, Malik Azlef, Azzeddine Mellal, Nassim Benabderrahmane et Khelifa Chioukh estiment que la situation n’est pas critique, mais force est de reconnaître est qu’eux-mêmes ne savent pas le montant exact des dettes du club ni comment a été dépensé l’argent du club. Les joueurs n’ont pas été payés depuis plusieurs mois et le président Mellal ne cesse de leur promettre depuis le mois de décembre dernier de les régulariser, mais il ne les a toujours pas payés. Il leur avait promis au départ de leur verser deux salaires avant l’ASAM, puis un salaire avant l’USMA, mais jusqu’à hier, ils n’ont touché aucun centime. Il leur doit aussi deux primes de matches et face à l’USMA, il s’était engagé à doubler la prime en cas de victoire, malheureusement ils ont perdu face à un adversaire qui a collectionné les contre-performances à domicile et en déplacement. Si le président Mellal n’avait pas fait de fausses promesses à ses joueurs, ces derniers auraient cru en lui. En principe, le président de la JSK s’est engagé à offrir un salaire à ses joueurs dans les tout prochains jours, mais ils espèrent qu’il tiendra cette fois sa promesse.
- Boumali