Vu que le CSA et certains actionnaires sans oublier les supporters qui exigent un changement à la tête du club depuis plusieurs mois, Malik Azlef a fini par lâcher le président Mellal. Lui aussi que nous avons eu hier après-midi au téléphone a déclaré que la gestion du président Mellal laisse à désirer ces dernières années.
Par le passé, il était surnommé le faiseur de présidents, mais depuis l’élection de Djafar Aït Mouloud à la tête du CSA, les choses ont changé puisqu’Azlef a beaucoup perdu de son influence. Mais le fait qu’il lâche le président Mellal, c’est un coup très dur pour ce dernier qui ne peut compter que sur les soutiens qui lui sont restés fidèles. Même certains de ces derniers pourraient finir par le lâcher dans les jours à venir. En ce qui concerne Azlef, il faut reconnaître que les supporters l’ont beaucoup critiqué ces derniers jours pour sa position floue avant qu’il n’annonce publiquement qu’il est pour le changement et que le président Mellal doit démissionner de son poste du moment qu’il ne peut plus gérer le club.
«Je n’ai jamais dit que je soutiens Mellal, mais j’ai dit qu’on est satisfaits de sa gestion financière»
L’ancien vice-président Malik Azlef, que nous avons joint hier après-midi pour lui demander s’il a effectivement nié avoir tenu des déclarations à notre journal, souligne : «Je n’ai jamais dit que je soutiens Mellal. Moi, je ne soutien personne. J’ai juste dit qu’on est satisfaits de sa gestion financière et qu’il n’y a pas beaucoup de dettes comme certains tentaient de nous le faire croire. Je n’ai pas évoqué sa gestion financière.»
Même si Azlef affirme que le club n’a pas beaucoup de dettes, on a appris d’une source autorisée que les dettes concernant le bilan 2019 seulement sont de 36 milliards de centimes. C’est un montant énorme surtout que pour l’exercice actuel, les joueurs n’ont pas été payés depuis plusieurs mois.
«Mellal a bien débuté, mais sa gestion a été catastrophique par la suite»
Même si c’était lui qui avait sauvé le président Mellal d’une destitution certaine au mois de janvier 2020, Azlef reconnaît que la gestion de celui-ci a été catastrophique ces dernières années. «Le président Mellal avait bien débuté avec la JSK. Il avait sauvé l’équipe de la relégation avant de terminer la saison d’après à la deuxième place. Malheureusement, il y a eu une instabilité à tous les niveaux par la suite, ce qui a fait que la JSK se retrouve dans la situation dans laquelle elle est actuellement. Autrement dit, sa gestion a été catastrophique ces dernières années», a-t-il dit.
«Il doit démissionner s’il ne peut pas gérer»
Etant parmi les rares actionnaires à le soutenir pendant longtemps, Azlef recommande au président Mellal que, s’il ne peut pas subvenir aux besoins de l’équipe, doit partir. «Il doit démissionner de son poste s’il ne peut pas gérer», a-t-il affirmé.
- B.