4 jours passés en Kabylie, Henri Stambouli a déjà une idée précise sur son environnement de travail.
Dans une intervention hier sur le canal officiel du club sur facebook, le nouveau coach a évoqué ses premiers pas en Kabylie, avant de parler de la nécessité d’avancer très vite dans le travail, l’équipe étant en retard à un mois de son premier match en coupe de la CAF. «Il faut aller vite, on a discuté et ce regroupement permet de gagner beaucoup de temps», dira-t-il d’emblée et de continuer : «Ce n’est pas en 2 jours qu’on va connaître plus de 40 personnes, entre joueurs et staff, et je commence à avoir certaines certitudes sur des gens et certains joueurs, pour l’instant tout va bien.»
«On travaille en altitude, c’est parfait»
Le coach parle ensuite des conditions de travail et du centre de Tikjda :«Les conditions sont très bonnes, je ne connaissais pas les gens et les lieux, je découvre qu’il y a aussi d’autres athlètes qui se préparent ici, c’est un complexe national digne de ce nom, l’altitude, c’est parfait, on dort bien car le soir il fait frais, pas besoin de clim’, en plus avec l’entraînement qu’ils vont avoir je pense qu’ils vont bien dormir aussi», dira-t-il en référence à la charge de travail à laquelle les joueurs seront soumis.
«Les joueurs doivent s’habituer au manque d’oxygène»
Le groupe a effectué hier matin sa première randonnée sur les monts du Djurdjura atteignant les 1800 mètres d’altitude. «Pour la randonnée, les joueurs doivent s’habituer à ce manque d’oxygène, elle permet aussi de se connaître et de passer un moment loin d’un stade de foot dans un contexte différent, ça permet d’échanger, aux nouveaux joueurs de conna$itre les anciens, et faire cette assimilation, on est montés à 1700 mètres, on a marché en tout 1h30, et le soir on retrouve le ballon.»
«La coupe de la CAF arrive rapidement»
Le coach évoque le début de la compétition officielle qui n’est plus loin. «Le stage, c’est travail, travail, travail, tous les jours ça bosse, entre physique et technique, 3 séances de prévu, à 7h, à 10h et à 17h, pour que les joueurs accumulent un max de temps de travail, les compétitions vont arriver vite, on démarre avec la coupe de la CAF très rapidement, on ne sait pas encore contre qui on va jouer, mais ça va aller vite, et ça nous permet de comprendre la philosophie de jeu qui m’anime et la partager avec le staff.»
«Les internationaux devaient couper et récupérer»
Bensayah et les autres internationaux sont encore au repos, Stambouli explique : «C’était prévu que les internationaux arrivent en retard, ce sont des joueurs qui ont fait plus de 50 matches durant l’année sur une période courte, il fallait qu’ils coupent, pour bien récupérer et travailler à 100% avec nous.»
«Cette année on n’ira pas en Autriche»
Le stage en Autriche a été annulé, le technicien français explique : «Il y avait un 2e stage de prévu en Autriche dans un premier temps, on en avait parlé, mais les conditions aujourd’hui ne sont pas réunies pour aller en Europe, il y a une pandémie qui traîne, il y a des visas à prendre, des éléments qui arriveront avec un décalage, le climat n’est pas le même, les teams qu’on nous proposent aussi ne sont pas les mêmes que ceux que je veux avoir ici, donc on a besoin de jouer des teams locaux, avec qui on va jouer, le corona aussi nous gêne, si jamais la pandémie repart alors qu’on est en plein stage et qu’on nous interdit de s’entraîner et de sortir ou de faire quoi que ce soit on perd tous les bénéfices du stage, cette année on n’ira pas en Autriche, mais je l’espère, les années à venir on pourra le faire.»
«Ma première impression aux entraînements est très bonne»
Le coach évoque les objectifs qui lui ont été assignés, et dit que ces derniers ont besoin de moyens, il faut dire qu’avec la politique de Mellal, atteindre un objectif est un rêve irréalisable, au vu des moyens dérisoires mis en place, Stambouli semble bien briefé, il en parle et fait son premier constat : «C’est toujours de faire mieux, il y a un président et une direction ambitieux, donc il faut gagner un titre, une coupe et si possible aller au bout de la coupe de la CAF et gagner le trophée, cela a besoin de moyens, on verra si tout cela est en équation, mais ma première impressions aux entraînement, même s’il y a beaucoup de jeunes, est très bonne, il y a une bonne dynamique de travail, des gens qui sont sérieux, impliqués, investis dans leur travail, et cela me plaît beaucoup, car c’est le signe de la réussite, après, la 2e chose qui me plaît, ce club historique il est dans les faits et dans la réalité, car dans tous les postes clés on retrouve des anciens, des gens qui ont gagné des titres, qui ont du vécu, de l’expérience, ça permet aux nouveaux de s’imprégner très vite du haut niveau car ils ont des exemples devant eux, et des phénomènes, car quand t’as gagné 3 titres africains c’est que vous n’êtes pas là par hasard, vous êtes de grands hommes et on doit vous respecter.»
«Pour l’instant, ça se passe bien avec les adjoints»
Tout en rappelant son savoir-faire avec les jeunes, lui qui a lancé le Fuinéen Feindounou il y a des années, Stambouli se félicite d’avoir un staff avec qui le courant passe bien. «Pour l’instant, ça se passe très bien, je découvre les hommes et ce qui m’intéresse c’est sur le terrain, c’est ce qui m’intéresse, 27 à 28 personnes ce n’est pas une personne qui peut les gérer, j’ai eu l’habitude de travailler des staff nombreux, par poste ou secteur de jeu, et ce soir (hier) vous allez voir un secteur offensif qui va travailler un milieu à part et les défenseurs centraux et latéraux qui travailleront à part aussi», conclut-il.
S.M.A