Ligue 1 Mobilis
8e journée
JSK-HBCL, demain à 17h
Gagner pour désamorcer la crise
Après avoir raté leur dernière sortie à Bechar, les coéquipiers d’Ammar El-Orfi doivent se remobiliser pour livrer une rude empoignade face au HB Chelghoum Laid, demain à 17h au stade du 1er-Novembre, dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1. Les Kabyles seront opposés à une équipe qui n’a pas encore gagné le moindre match cette saison, mais qui va vendre très cher sa peau. Une rencontre qui s’annonce décisive pour les Canaris du Djurdjura qui seront dans l’obligation de rectifier le tir, afin de reprendre confiance pour la suite du parcours et surtout éviter l’explosion. 14e au classement avec 4 points seulement récoltés sur 15 possibles, les Jaune et Vert doivent impérativement battre le nouveau promu en Ligue 1 et enregistrer ainsi leur première victoire en championnat. En effet, en cas d’un nouveau faux pas, la JSK sera rattrapée par les deux autres relégables, mais aussi sérieusement distancée par les équipes du bas du tableau. Elle devra ainsi évoluer sous une terrible pression le reste du championnat. Une charge que les joueurs ne sont pas en mesure de gérer et qui risque de les perturber sérieusement. Un grand travail psychologique a été accompli par le staff technique pour remonter le moral des troupes. Tous les joueurs seront donc appelés à tenir la dragée haute face au HB Chelghoum Laid. En somme, les protégés d’Ammar Souayah sont condamnés à gagner ce vendredi pour éviter les mauvais scénarios.
La balle est dans le camp des attaquants
Le véritable souci d’Ammar Souayah réside dans le compartiment offensif de l’équipe qui manque de réalisme depuis le début de saison. Le staff technique avait axé son travail, lors du mini-stage d’Alger, sur la finition, tout en demandant à ses attaquants d’être concentrés devant les buts adverses. Mais face à la JSS, malgré les occasions procurées, le compartiment offensif n’a pas réussi à inscrire le moindre but et d’éviter la défaite. Arrivé au début du mois de novembre dernier, le technicien tunisien ne semble pas encore avoir trouvé la formule idéale pour constituer une ligne d’attaque efficace et percutante. Bien qu’il ait essayé plusieurs variantes, Ammar Souayah est toujours à la recherche d’une composante capable de mettre fin à cette stérilité injustifiée devant les bois. En tout cas, la balle est désormais dans le camp des attaquants qui sont sommés de se réveiller pour mettre les défenseurs dans les meilleures conditions. Bensayah, Haroun et Mouaki, Ghanem, Nezla et Mudjib sont avertis.
- H.