MC Oran

10 matches d’affilée sans victoire

Bilan très inquiétant pour le Mouloudia

L’inquiétude prend de l’ampleur dans les rangs mouloudéens maintenant que leur équipe fanion,  version 2021-2022, ne semble pas avoir l’étoffe pour s’aligner sur une série positive. Contre la JS Kabylie, ce dimanche, la bande à Moez Bououkaz a aligné sa 10e rencontre d’affilée sans victoire en s’inclinant sur le score étriqué d’un but à zéro (1-0).  Et dire qu’en face, les Vert et Jaune n’avaient rien d’un épouvantail sur leur terrain du 1^er-Novembre.  Les joueurs du Mouloudia d’Oran ont donné l’impression d’avoir une corvée tellement leur prestation était quelconque, pour ne pas dire inexistante. Après quelques signes de progrès affichés dans les trois derniers matches, l’équipe des Rouge et Blanc a flanché sur le sol de Tizi-Ouzou. Mohamed Naâmani et compagnie ont presque offert la victoire à leurs vis-à-vis, à l’image de cette action du penalty, alors que l’auteur de la manœuvre avait le champ libre pour passer la balle à Bensayeh qui n’a pas trouvé la moindre peine à pénétrer dans la surface de réparation, avant de se faire accrocher par le gardien Soufi.  En général, la prestation était au-dessous de la moyenne. Constat condamnable pour une équipe censée réagir pour améliorer ses résultats et sa position au classement, d’autant que ses concurrents directs affichent une certaine volonté de vouloir s’en sortir.

Allati, Benammar, Chadli et Guertil, des choix et des questions

Et dire que la bande à Moez Bououkaz ne manque pas d’atouts à l’image de ce qui a été produit, par exemple, face au CS Constantine, l’ES Sétif et l’USM Alger récemment. Le groupe comprend de bons joueurs qui ont de quoi permettre à leur team de mettre fin à cette série et emprunter la voie salutaire, celle menant à la victoire.  Sauf que ces atouts ne semblent pas bien utilisés par le staff technique qui, à notre sens, tarde à composer la bonne équipe capable de trouver sa voie. Certes,  l’effectif monté par la direction de Tayeb Mehiaoui manque d’équilibre avec la présence de nombreux attaquants, dont beaucoup ont montré leurs limites, et 6 défenseurs dont 3 latéraux. Le jeu de l’arrière droit Walid Allati n’accorde pas la moindre garantie de défense à son équipe. Au vu de ses qualités techniquement offensives, sa place est dans l’animation du jeu porté vers la zone adverse. Le stoppeur Benali Benammar semble perdre ses qualités de la saison écoulée. Le porteur du numéro 2  n’arrête pas de montrer des signes de faiblesse dans sa façon d’anticiper pour s’opposer aux manœuvres de l’adversaire. Seul son jeu de tête au vu de sa taille lui donne le droit de se montrer disponible, mais par à-coups. Le milieu Aymen Chadli pourrait bien occuper le poste de latéral même si sa présence dans la récupération et l’animation offensive serait la mieux indiquée. Idem pour le lutin Youssef Guertil , très longtemps marginalisé par les entraîneurs qui se sont succédé et qui l’ont privé de ses capacités pour avoir végété entre le banc des remplaçants et le groupe des non-convoqués.  

1. M. A.