Depuis son arrivée à la tête du Mouloudia d’Alger, Hadj Redjem n’a cessé de multiplier les efforts pour faire du club une véritable machine à victoires. Et les résultats lui donnent raison.
Après une première saison encourageante où le Doyen a terminé à la troisième place, il a su bâtir une équipe compétitive qui a décroché le titre de champion l’an dernier, mettant fin à une attente de 14 ans. Mais pour le président, il n’est pas question de s’arrêter en si bon chemin. Cette saison, il ambitionne de marquer encore plus l’histoire du club avec un second titre consécutif et un parcours africain digne du standing du MCA. Il sait que le défi est immense, mais il est convaincu que son équipe a les moyens d’aller au bout. Impossible n’est pas mouloudéen, aime-t-il rappeler. En attendant les grands rendez-vous africains, Hadj Redjem est concentré sur le championnat. Samedi, il veut voir son équipe livrer une prestation de haut niveau face à l’USMK, comme ce fut le cas lors de la dernière journée à Oran. Dans un stade du 5-Juillet qui s’annonce bouillant, il espère que ses joueurs répondront présents pour finir cette première partie de saison en beauté avant la trêve internationale. Pour mettre toutes les chances de son côté, il veille personnellement à ce que le groupe ne manque de rien. Il est aux petits soins avec ses joueurs, leur offrant les meilleures conditions de travail possibles. Car au-delà du championnat, il a déjà les yeux rivés sur le 1ᵉʳ avril, date du quart de finale aller de la Champions League contre Orlando Pirates. Un rendez-vous crucial qu’il ne faut pas rater. Hadj Redjem a confié qu’il rêve de voir le Mouloudia briller sur la scène continentale, comme en 1976, année où le club a été sacré roi d’Afrique. Mais lui ne veut pas parler du passé. Il veut l’écrire.
A.Z.