Les actionnaires de la SSPA/MO Béjaïa n’ont toujours pas réagi aux nombreuses sollicitations pour la reprise du club. Le club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa est en train de subir une crise de plein fouet et les choses ne sont pas en train de rentrer dans l’ordre avec le fait que plusieurs parties sont tenues pour responsables de la situation.
Il faut dire que les choses n’évoluent pas et cela inquiète vraiment les observateurs et les supporters. Les fans estiment que les choses doivent bouger pour permettre au club d’entamer les préparatifs pour la nouvelle saison sportive. Néanmoins, on apprend que les initiatives entreprises notamment par l’association des anciens joueurs sont restées sont suite. Ces initiatives avaient pour but de convaincre les actionnaires de participer à un projet commun avec les membres du CSA et des amoureux du club afin de relancer le club d’une manière temporaire. On apprend, par ailleurs, que la position des actionnaires agace certaines parties qui estiment qu’ils doivent participer activement à cette démarche dans la mesure où sans la participation de ces derniers le club ne pourra pas s’engager avec le statut professionnel. Face à la complexité de la situation, on apprend aussi d’une source généralement bien informée que les espoirs sont désormais tournés vers le Club sportif amateur. Etant actionnaire au sein de la société par actions, le CSA peut se porter candidat à la gestion du club dans le cadre d’une mesure exceptionnelle. Néanmoins, il faudrait que la DJS lui accorde cette opportunité comme ce fut le cas en début d’année. Ainsi, on se dirige vers une prise en main du club par le CSA comme ce fut le cas au mois de janvier dernier, quand le président Bennai avait été sollicité pour venir au secours du club qui était dans une situation quasi identique.
L’argent, le plus grand problème
En absence de moyens financiers importants, le club risque de ne pas pouvoir entamer les préparatifs pour la nouvelle saison dans de bonnes conditions. Le MO Béjaia souffre beaucoup sur ce plan-là. Les dettes qui sont en train de s’accumuler, risquent de devenir problématiques pour le club de la capitale des Hammadites. Alors que l’APC avait voté, il y a deux jours, une aide de 2,5 milliards de centimes, on apprend que certains proches auraient sollicité plusieurs industriels afin de donner un coup de main sur le plan financier. Le MOB aura besoin d’une somme d’argent importante pour pouvoir commencer la préparation dans de bonnes conditions organisationnelles.
- D.
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