Alors qu’il s’était engagé en octobre dernier avec le Nasria pour trois saisons, le gardien de but Ahmed Boutaga n’a finalement tenu qu’une seule saison au club, et ce, après avoir officiellement résilié son contrat.
Le portier nahdiste, qui a rencontré avant-hier après-midi le président Kamel Saoudi, n’a pas hésité un seul instant à rompre son bail, après avoir trouvé un terrain d’entente pour une résiliation à l’amiable. Lié au club jusqu’en octobre 2024, Boutaga quitte ainsi à l’issue d’une seule saison, lors de laquelle il n’a disputé que 14 rencontres et un cumul de prestations catastrophiques qui ont fait de sa saison un échec total.
Il a renoncé à la totalité de son dû
Pour résilier son bail, le gardien de but Ahmed Boutaga n’a pas vraiment négocié avec le président Kamel Saoudi avant de signer le document. Il a tout simplement renoncé à la totalité de son dû de la saison en cours, bien que le club lui doive pas moins de 4 mensualités. Le président Kamel Saoudi a sans nul doute usé de sa relation spéciale avec l’ex-gardien du Mouloudia d’Alger pour le convaincre très rapidement de résilier son bail sans aucune condition. Boutaga, qui avait l’étiquette de chouchou du président, a dû faire valoir ses bonnes relations avec Saoudi pour quitter le club sans la moindre vague.
Il quitte le club par la petite porte
En plus de rompre son engagement avec le club sans faire d’histoires, Boutaga a clairement quitté le navire nahdiste par la petite porte. En plus d’avoir réalisé une saison calamiteuse, il aura été l’un des joueurs qui s’est le plus démarqué du point de vue disciplinaire en ayant eu des tracasseries avec tout le monde. Boutaga était d’ailleurs parmi les joueurs les moins appréciés du groupe par son comportement bien froid avec la plupart de ses coéquipiers. L’enfant de Koléa s’est également accroché avec les supporters en se comportant maladroitement lors de deux rencontres de championnat. Ce qui a compliqué sa relation avec les fans durant toute la saison. Le départ de Boutaga semblait d’ailleurs inévitable, il restait seulement à savoir de quelle façon il allait le faire. C’est finalement de plein gré qu’il est sorti par cette petite porte.
- A.
Entre partants et joueurs sous contrat
13 dossiers du Nasria à la CRL
Alors que le club vit une période difficile de son histoire, la situation risque de s’enliser un peu plus au vu des derniers rebondissements qui n’augurent absolument rien de bon. Déjà englouti dans d’énormes problèmes financiers, le club va devoir faire face à pas moins de 13 nouveaux dossiers au niveau de la CRL. En effet, 13 éléments ont saisi cet été la Chambre de résolution des litiges pour réclamer leurs salaires impayés. Parmi eux, des éléments qui ont quitté le navire, dont le contrat a expiré cet été, et d’autres encore sous contrat qui cherchent à récupérer leur argent, mais aussi leur lettre de libération. Les joueurs en question sont Benchelef, Temericht, Ait L’Hadi, Bayoud, Bouloudene, Aggoun, Ferrahi, Benayad, Hamdaoui, Banouh, Sebbah, Yaya et Belarbi.
10 à 12 milliards de dettes au total
Ce n’est un secret pour personne, le Nasria est officiellement interdit de recrutement lors de ce mercato estival. Le club Nahdiste devra s’acquitter des dettes de pas moins de 8 éléments qui ont obtenu gain de cause auprès de la CRL ; un montant global dépassant 4 milliards de centimes. En effet, le NAHD doit régulariser Mokrani, Nacef, Ouaji, Nadji, El-Orfi, Sidhoum, Bennai et Younes, afin de pouvoir lever l’interdiction de recrutement qui frappe le club. Dans ce sens, il faut rappeler que le montant global des dettes du Nasria, celles déjà inscrites à la CRL et celles des 13 dossiers en cours, s’élève à près de 12 milliards de centimes. Ce qui risque d’enfoncer un peu plus le club.
- A.