Depuis le 28 août dernier, date du début du stage en prévision de la double confrontation face à la Zambie, que ce soit avant ou après le premier match, ou même durant les trois jours qui ont précédé la deuxième rencontre à Constantine, nous nous sommes contentés dans nos colonnes de relever des défaillances techniques et tactiques des joueurs, leur manque de combativité ainsi que leur engagement sur le terrain.

La sélection algérienne n’ira pas à la Coupe du monde-2018 en Russie à cause d’un parcours catastrophique  dans la phase des poules ne parvenant à récolter qu’un seul maigre point sur 4 matches disputés, un bilan négatif pour une sélection considérée comme l’une des plus grosses cylindrées du continent africain.

     

C’est dans un stade archicomble que notre équipe nationale a livré son premier match au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Un début de match où Brahimi et ses coéquipiers ont tenté de presser, et ce pressing a failli donner ses fruits dès le 15’ de jeu. En effet, Youcef Attal aligné sur le flanc droit de la défense des Verts, et à la suite d’une très belle incursion dans la surface de réparation zambienne, s’est fait faucher, l’arbitre malien n’hésite pas à désigner le point de penalty. Ryad Mahrez, absent à l’aller, s’apprête à l’exécuter, mais rate l’occasion d’ouvrir la marque. Un penalty pas bien tiré face au grand Mweene qui intercepte la balle.

 

 «Le problème vient de nous pas du coach»

 

Raïs Mbolhi n’a pas mâché ses mots après le match.

Le capitaine des Verts très déçu de la prestation et de la défaite de son équipe a dit ses 4 vérités.

Pour le portier de l’EN, la faute est loin d’être celle du coach, Raïs voit que ses équipiers sont responsables de la déroute. « On peut trouver toutes les explications, on parle du coach mais lui il ne joue pas, ce sont nous qui ne faisons pas le travail, nous on est sur le terrain, mais le problème vient de nous pas de l’entraîneur. »

 

«On a les joueurs qu’il faut, mais on ne se donne pas assez»

Visiblement remonté, Mbolhi enchaîne et tire sur ses équipiers, il lance un appel aux « tricheurs » en les invitant à ne plus revenir en sélection, cela confirme que la thèse évoquée par nos soins hier existe bel et bien. « On a les joueurs qu’il faut, on a tout ce qu’il faut, mais on ne se donne pas assez. Pourquoi ? Je ne peux pas vous le dire, et ça ce n’est pas normal », et d’enchaîner : « Dans l’avenir celui qui n est pas prêt à se donner à100%, il faut qu’il reste chez lui. » 

 

«Cette équipe n’a pas l’esprit

combattant comme celle de 2010»

Appelé à comparer cette équipe avec celle de 2010, Raïs répond : « Sans manquer de respect aux autres, il y a plus de talent qu’avant, mais on a perdu cet esprit de combattant quelque part, il faut se tourner vers l’avenir, il ne faut pas oublier tout ça car ça sert à quelque chose. »

 

«Je remercie la ville de Constantine»

Pour terminer, Mbolhi a tenu à remercier les Constantinois pour leur accueil : « Je tiens à remercier la ville de Constantine pour son accueil chaleureux, malgré la défaite ils sont venus en nombre. »

S. M. A.

 

 

 

 

 

Raïs Mbolhi avait beau insister lors de la conférence de presse d’hier pour dire que Lucas Alcaraz n’est pas responsable de la défaite face à la Zambie du fait que ce n’est pas lui qui joue sur le terrain, et que le faute incombe surtout aux joueurs qui n’ont rien montré, et même si certes les Verts ont une grande responsabilité dans cette déroute en aller-retour face aux Chipolopolo, il n’en demeure pas moins que l’entraîneur national a lui aussi une très grande responsabilité dans ce qui s’est passé sur la pelouse du stade Chahid Hamlaoui.

Premier examen pour Constantine réussi, c’est du moins ce qu’il faut retenir de ce premier match joué par l’EN sur la pelouse naturellement gazonnée du stade constantinois, puisque nous avons appris d’une source proche de la FAF que Kheireddine Zetchi a décidé de continuer à recevoir à Constantine du moins pour la prochaine date de novembre.

C’est dans un stade archicomble que notre équipe nationale a livré son premier match au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Un début de match où Brahimi et ses coéquipiers ont tenté de presser, et ce pressing a failli donner ses fruits dès le 15’ de jeu.