Le nouveau venu dans l’effectif des Verts Ilias Hassani n’a pas eu la chance de son équipier Attal.
Si le Paciste a eu sa chance dès le premier match suivant sa première convocation, en revanche le joueur de Vereya de Bulgarie doit prendre son mal en patience avant de faire son baptême du feu. L’ancien défenseur de Bordeaux et comme on vous l’expliquait récemment présente la même situation que Mbolhi lorsqu’il avait rejoint les rangs de l’EN en 2010. Il a certes pris part à un ou 2 matches avec les jeunes de l’équipe de France mais c’était dans un cadre amical, il n’a donc pas besoin d’une procédure compliquée pour changer son identité sportive. Néanmoins, la FAF doit attendre le OK de la FIFA pour enfin pouvoir l’aligner, et ce feu vert tarde à venir, il a déjà fait perdre au jeune Hassani l’occasion de jouer contre la Guinée, puisque son nom a été barré de la feuille du match, il n’y était même pas concerné. La FAF qui ne laisse rien au hasard au risque de s’exposer aux sanctions de l’instance mondiale, d’ailleurs une source de la Fédé affirme que tous les binationaux ayant rejoint l’EN ont été soumis à cette petite enquête, le fait de choisir l’Algérie et pas le 2e pays pour un binational, passe forcément par cette procédure, la FAF a d’ailleurs commencé par contracter la FFF avant de prendre attache ave la FIFA, cette dernière a pris beaucoup de temps pour répondre, et la FAF a donc relancé l’instance mondiale lundi, pour éventuellement faire bouger les choses rapidement et pouvoir aligner Ilias, mais à cause d’un séminaire qui se tient actuellement, les services concernés au niveau de la FIFA n’ont pas envoyé de réponse, mais d’après la même source, sa qualification n’est qu’une question d’heures, elle est attendue d’un moment à l’autre mais est-ce que ça va changer quelque chose ?
Fini les matches amicaux
La FAF sait qu’elle risquait gros en faisant jouer Hassani sans l’approbation de la FIFA, il a été donc ménagé, mais aura-t-il vraiment une autre chance ? Pas facile, d’autant plus que le seul rendez-vous amical vient de passer, il n’y aura désormais que des matches officiels, à commencer par celui de dimanche face au Togo, puis ceux de la Zambie en septembre et les autres rencontres des éliminatoires du Mondial, cela rend la mission d’essayer le joueur un peu compliquée surtout que le coach n’a pas beaucoup de renseignements le concernant, et se contente pour le moment de le voir aux entraînements. Est-ce suffisant pour le titulariser ? Et quand ? Attendons donc sa qualification pour voir.
S. M. A.
Un précurseur les a devancés et a même assisté au match de la Guinée
Les Togolais aujourd’hui à Alger
La sélection du Togo terminera aujourd’hui son stage en France.
Les Eperviers bouclent une semaine de travail intense et rallieront la capitale algérienne vers 18h via un vol régulier en provenance de Marseille.
L’équipe de Claude Le Roy qui a longtemps tenu au secret la date de son arrivée a donc fini par la communiquer, la Fédération togolaise prend d’ailleurs ce match et ce déplacement au serieux. D’ailleurs un précurseur de cette Fédération se trouve actuellement à Alger, il est arrivé ici il y a quelques jours pour tout préparer pour la sélection de son pays, un peu comme cela se fait au niveau de la FAF avant chaque voyage de l’EN en Afrique, ledit éclaireur togolais présent à Alger depuis quelque jours a même assisté avant-hier à Blida à la rencontre entre l’EN et son homologue guinéenne, prenant quelques notes pour ce qui est de l’organisation de la rencontre et les choses à prévoir dès l’arrivée de ses compatriotes.
Hébergement au Sheraton, entraînements au Sato et à Tchaker
Adebayor et compagnie fouleront donc aujourd’hui le sol algérien, ils seront hébergés à l’hôtel Sheraton Club des Pins, soit au même endroit où les Guinéens ont élu domicile.
Le premier adversaire de l’EN dans cette nouvelle campagne qualificative à la CAN devra s’entraîner au Sato du 5 Juillet, ainsi qu’au stade Tchaker la veille de la rencontre.
S. M. A.
Les Togolais rendent hommage à Cheick Tiote
48 heures après la victoire contre les Comores, les Togolais qui reprenaient l’entraînement mardi ont tenu à rendre hommage au milieu ivoirin Cheick Tiote décédé il y a 5 jours en Chine suite à une crise cardiaque.
Les Eperviers ont observé une minute de silence en hommage à ce talentueux joueur, cela a coïncidé avec l’arrivée d’Adebayor après avoir accompli ses engagements avec son club.
Zoom sur une première de rêve pour l’académicien
Attal prend option pour une place de titulaire
Lorsqu’on avait annoncé sa venue en sélection le jour de l’annonce de la liste des convoqués, les fans ont eu du mal à le croire, Youcef Attal est en train de marquer ce premier stage des Verts sous l’ère Alcaraz.
L’Espagnol, qui a décidé de compter sur lui quelques minutes seulement après l’avoir découvert, a tenu à le convoquer et même à le faire jouer. Certes le choix n’a pas fait l’unanimité, mais vu la prestation du joueur contre la Guinée, on peut d’ores et déjà dire que le coach andalou a pris la bonne décision de le sélectionner et de prendre le risque de le faire jouer.
Avec un maillot floqué du numéro 4, Attal avait sur le dos une énorme responsabilité, mais dès le début du match il était clair qu’il voulait se débarrasser de la pression, il a abordé le match comme il se doit en se montrant disponible à ses coéquipiers, à Bensebaïni notamment et Mandi derrière, à Guedioura au milieu et Mahrez devant, il avait pour mission de jouer le rôle de trait d’union entre les differentes lignes sur son côté, et vu le rendement général, on peut dire qu’il l’a bien réussi.
Les débuts ont pourtant été difficiles, Attal a eu du mal à se libérer de la pression, il a donc choisi de ne pas trop s’aventurer, il s’est contenté de défendre, et à être vigilant face à des joueurs qui profitaient de chaque erreur de notre défense grâce à leur vivacité, à la 33’ et sur une passe de l’extérieur, Attal a failli être à l’origine d’un but guinéen quand il s’est fait subtiliser le cuir, ce dernier s’est écrasé sur la transversale, une action qui a appris une leçon au joueur du PAC qui, depuis cette bourde, a joué plus simple et plus efficace, son jeu s’est amélioré, on peut même dire que c’était l’électrochoc qui l’a fait plonger définitivement dans le match, car la 2e mi-temps était largement meilleure et positive pour lui.
On monte et on attaque
Avec des gestes défensifs nettes et sans commettre d’erreurs, Attal est revenu fort en 2e mi-temps, on l’a vu effectuer des tacles glissés qui vont être sa marque de fabrique dans pas longtemps, il a réussi tout ce qu’il a entrepris, il a même sauvé l’EN d’une égalisation dans les arrêts de jeu lorsque Medjani s’est fait avoir, Attal est venu et a fait le geste qu’il fallait avec un de ses tacles glissés parfaits.
Pour les fautes et mis à part une action à la 69’ où il a perdu le cuir et que Medjani est revenu pour sauver les meubles et failli provoquer un penalty, il n’y a rien eu de grave, mieux encore, le joueur avec un capital confiance intéressant pour un jeune de 21 ans, est même parti attaquer, comme cette action à la 60’, où il pouvait même devenir décisif, voire marquer s’il n’avait pas glissé et perdu l’occasion de briller dans un registre offensif, Hanni aussi l’a privé sur une action où il a préféré servir Slimani que de lui remettre le cuir alors qu’il était très bien placé pour pénétrer proprement dans la surface.
Attal aura donc connu un match riche en actions et en rebondissements, mais globalement et comme l’a déclaré le coach à la fin du match il était dans le coup, il a satisfait le staff technique et même le public, il aura dans 3 jours l’occasion de confirmer que le rêve peut devenir réalité, la blessure contractée dans l’ultime seconde du match n’est pas grave, tant mieux pour le joueur et pour l’EN, ceci dit, il devra faire preuve de plus de vigilance face aux Eperviers.
S. M. A.
Aligné à gauche, les consignes de son mentor l’ont métamorphosé
Brahimi tel un poisson dans l’eau avec Alcaraz
Brahimi à gauche et avec une certaine liberté, on ne peut pas voir mieux, c’est le cas de le dire après sa très belle prestation d’avant-hier contre la Guinée.
Le joueur de Porto qui a eu du mal à s’imposer lors de la dernière CAN et bien avant, a retrouvé la joie de jouer à l’occasion de la partie contre le Sily National, il faut dire que la venue d’Alcaraz l’a complètement libéré, il l’a lui-même déclaré en conférence d’après-match : «Je suis content d’avoir donné le maximum, mais c’est de mes habitudes, j’espère refaire le coup dimanche contre le Togo.» Et de poursuivre en évoquant son coach : «Je connais le coach, il me connaît aussi, cela me libère quelque peu, mais cela était valable aussi avec les autres coachs. Certes, je joue aussi dans l’axe, mais je me sens bien à gauche.»
Il faut dire que Yassine a toujours été actif lorsqu’il joue à gauche de l’attaque, il aime venir de loin, et même lorsqu’il est en tête à tête, il a de quoi se défaire de ses vis-a-vis pour se rendre utile, on l’a vu d’ailleurs sur l’action du but comment il a servi sur un plateau Hanni, une action qui résume un petit peu l’aisance avec laquelle a joué le joueur dans ce match de renaissance pour Brahimi qui est en passe de devenir le nouveau patron de l’attaque algérienne.
La responsabilité l’a boosté
L’arrivée d’Alcaraz à la tête de la barre technique avait déjà constitué pour Brahimi une occasion venue du ciel de tout réorganiser, la rencontre entre le coach et son joueur à Porto a permis à Yassine de voir qu’Alcaraz qui était derrière son éclosion à Grenade est venu en Algérie avec la même ferme intention de le relancer cette fois en sélection. Certains avaient même pensé qu’il pouvait en faire son capitaine, mais l’essentiel était de remettre Brahimi en confiance et cela est passé par son remplacement à gauche de l’attaque avec une certaine liberté de mobilité qui perturbe les adversaires.
Brahimi a retrouvé des couleurs, et les consignes du coach étaient visibles, le joueur qui avait tendance à jouer un peu trop en largeur du terrain, a plus couru dans la longueur du terrain et cela lui a permis de progresser rapidement et d’avancer, un jeu vertical qui semble taillé pour le lutin algérien.
Dans une soirée où la prestation de l’EN n’aura pas été convaincante, Brahimi s’est permis le luxe d’être le seul rayon de soleil de la soirée, il a été désigné par les observateurs et les fans comme le meilleur élément sur le terrain. Alcaraz a fait confiance à Yassine et le joueur a été à sa hauteur, la confirmation sera plus dure ce dimanche en match officiel.
S. M. A.