Le milieu offensif algérien, Yacine Brahimhi, renaît de ses cendres. Après avoir connu une saison difficile en club et en sélection, le joueur semble avoir retrouvé la plénitude de son talent en cette fin de saison.
Après avoir connu une certaine régularité avec le FC Porto lors des dernières journées avec un temps de jeu assez conséquent, l’ancien joueur de Rennes et de Grenade est en passe de traduire sa santé en équipe nationale. Contre la sélection guinéenne mardi dernier en amical, Yacine Brahimi aura laissé une bonne impression. Il est même libéré sous la conduite de l’entraîneur espagnol, Lucas Alcaraz. Celui-ci connaît parfaitement le joueur et son potentiel. L’ayant dirigé à Grenade en Liga espagnole, Alcaraz n’aura fait que reconduire l’exploitation du joueur à l’occasion du match de mardi dernier contre le Silly National. Aligné sur la gauche avec une certaine liberté d’agir, Brahimi aura retrouvé les options tactiques idéales à sa façon de jouer. On la senti bien sous son maillot et parfaitement libéré. Il a donné du fil à retordre à la défense guinéenne. Excellent balle au pied, le pensionnaire des Dragons portugais a joué à sa vraie valeur offrant des solutions offensives importantes. Son rôle sera important aujourd’hui à l’occasion de la réception des Eperviers togolais en match des éliminatoires de la CAN 2019. Il peut même servir de la clé de la victoire. Alcaraz ne devra pas porter des changements sur le positionnement tactique du joueur. Il sera chargé de travailler offensivement sur le côté gauche. Brahim pourra, en tout cas, donner des misères à cette défense togolaise connue pour être submersible. L’ancien adjoint du coach Vahid, Noureddine Kourichi, a mis en relief hier sur compétition la fragilité des défenseurs togolais. «La sélecion togolaise, qui a joué dernièrement contre le Nigeria, m’a paru fébrile, manquant également de cohésion. Défensivement, les Togolais sont lourds et prenables», témoigne le double mondialiste (1992 et 1986). Un constat qui met, du coup, Brahimi et ses coéquipiers en pole position de l’emporter.
Son transfert est en danger
Partira, partira pas ? Le flou entoure l’avenir de Yacine Brahim avec le FC Porto. Malgré les nombreuses offres parvenues dont notamment celles d’Arsenal et du Milan AC risquent de ne servir à rien. Pourquoi ? L’attitude trop gourmande des dirigeants portugais mettent en danger son transfert. Selon CM Jornal, la direction de Porto tient toujours à ses revendications de 40 millions d’euros pour libérer l’Algérien. Les prétendants refusent. Le FC Porto n’est pas prêt, précise la même source, à revoir leur position afin de ramasser le maximum d’argent pour vendre les actifs à hauteur de 115 millions d’euros pour éviter les éventuelles sanctions de l’UEFA.
A. N.