A la faveur de deux succès de suite contre la Guinée en amical, le 6 juin et le 11 contre le Togo pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019, l’équipe nationale a réussi un important bond de 5 places au classement FIFA de ce mois de juillet, et occupe désormais la 48e position.
Les Verts, qui totalisent 677 points, ont donc gagné cinq places par rapport au dernier classement publié en juin. Cela leur permet aussi de réapparaître dans le classement africain puisqu’après avoir quitté les mois derniers le top 10, revoilà l’EN qui refait surface en occupant la 8e position derrière l'Egypte (24e, 866 points), le Sénégal (27e, 831 pts), la RD Congo (28e, 823 pts), la Tunisie (34e, 764 pts), le Cameroun (36e, 738 pts), le Nigeria (39e, 715 pts) et le Burkina Faso (44e, 698 pts). Ainsi donc, Lucas Alcaraz commence bien son aventure et a entamé une remontée souhaitée au classement. L’EN avait vendangé en mars une date FIFA importante qui lui aurait permis d’occuper une meilleure position. La Zambie, prochain adversaire des Verts en éliminatoires du Mondial et qui vient de valider son billet pour la finale de la Cosafa Cup en Afsud, a occupé ce mois-ci la 92e position avec une nette amélioration puisque les Chpolopolos avaient occupé le mois dernier la 99e place. Au niveau mondial, l'Allemagne s'empare de la première place du classement FIFA ; une position qu'elle n'avait plus occupée depuis deux ans, grâce à son sacre en Coupe des confédérations en Russie aux dépens du Chili (1-0) le 2 juillet dernier. Les Allemands devancent les Brésiliens qui étaient en tête jusqu'ici. L'Argentine est 3e (-1). Le champion d'Europe portugais est juste derrière (4e, +4), après son parcours en Coupe des confédérations, terminé à la 3e place.Le prochain classement FIFA sera publié le 10 août.
S. M. A.
Il était l’un des artisans de la 7e couronne du Chabab
Naâmani impressionne devant Alcaraz
Lucas Alcaraz a eu ce qu’il voulait, l’Espagnol a pu assister à la finale de la Coupe d’Algérie comme prévu et a assisté de près au sacre belouizdadi. La rencontre n’était pas d’un haut niveau techniquement, mais sur la pelouse, on a assisté à une vraie bataille tactique entre le maître tacticien Zaki et son élève Madoui qui a fini par céder. Les deux hommes ont fait valoir leurs atouts et chacun a utilisé ses armes, car d’un côté comme de l’autre, il y avait des faiblesses. Le dernier mot est revenu à celui qui a su utiliser ses armes et exploiter les faiblesses de son adversaire. Pour le Marocain Badou Zaki, la question avant le match était : comment anéantir le danger Djabou et arrêter l’attaque performante de l’ESS, tout en subissant la pression d’un public qui avait hâte de voir qui de Cherfaoui ou de Khodi allait jouer, car l’incertitude était grande. Finalement, le Marocain a choisi de jouer en 3-5-2 (avec 3 axiaux) avec comme stoppeur l’indéboulonnable Naâmani. Le longiligne défenseur de l’ASO a d’ailleurs été l’une des plus grosses satisfactions de la rencontre. Avec son gabarit, il a dominé ses adversaires et n’a presque pas laissé d’espaces libres à ses vis-à-vis. I faut dire que les attaquants de l’ESS ont passé un sale après-midi et n’ont presque pas pu approcher la cage de Salhi.
Meneur d’hommes
Très entreprenant en défense, Naâmani s’est même permis quelques montées ; il était même tout proche d’ouvrir la marque sur un tir lointain quelques instants avant que Yahia Cherif ne trouve les filets de Khedairia. Cette partie plus que correcte du géant Naâmani est venue conclure une année où le joueur a découvert la pression des derbies algérois. Lui qui a été transféré l’été dernier de l’ASO au Chabab, il a continué sa progression et semble bien placé pour continuer son ascension, d’autant plus que la partie de mercredi a eu lieu sous les yeux du nouveau driver des Fennecs. Ce dernier cherche non seulement à composer un bon effectif pour l’EN A’ en prévision du match de la Libye, mais aussi pour son équipe A. L’exemple d’Attal qui a réussi encourage le technicien andalou à continuer son exploration, et tout porte à croire que le match fourni par Naâmani ne passera pas inaperçu. Ce qui est sûr, c’est que le joueur, de l’avis de ses coéquipiers et du personnel du Chabab, est bien placé pour assumer une telle responsabilité. Au Chabab il s’est affirmé comme un vrai meneur d’hommes, un joueur de caractère au point où il est considéré comme l’un des artisans du sacre belcourtois. On l’a vu d’ailleurs ‘’gueuler’’ en plein match et diriger ses coéquipiers avec une hargne et une fougue incroyables : «Il fait partie des joueurs qui tiennent le vestiaire du Chabab», nous dira un proche de l’équipe. Ce qui est plus que plausible, c’est que la place de Naâmani chez les A’ est plus que garantie en attendant de voir dès septembre s’il va renforcer l’axe des A, qui reste toujours à la recherche d’un renfort.
S. M. A.