Les deux options d’Alcaraz pour la Zambie

A 48 heures de la rencontre décisive face à la Zambie, Lucas Alcaraz n’a toujours pas tranché quant à son onze rentrant. En effet, n’ayant pas joué de matchs depuis le mois de juin dernier, le coach national ne connaît pas l’état physique de Youcef Attal.

Du coup il a essayé une première option. Faire revenir Issa Mandi à droite, Ghoulam comme d’habitude à gauche, Bensebaïni et Medjani dans l’axe et Hassani en sentinelle.En effet, face au Chipolopolo, l’entraîneur espagnol veut renforcer son bloc derrière en ajoutant une sentinelle. Ainsi dans le milieu de terrain, on retrouvera Bentaleb et Taïder, et devant le trio Brahimi, Mahrez et Slimani. Du coup Sofiane Hanni qui a avait été titulaire lors des deux derniers matchs serait sacrifié.L’autre option de l’entraîneur national, c’est de faire jouer Attal à droite, le joueur l’a plutôt rassuré lors de la séance d’entraînement d’hier, Bensebaïni et Mandi dans l’axe, Medjani en sentinelle, et les autres au milieu et devant ne bougeront pas.Deux options donc, mais ce qui est certain, c’est que Lucas Alcaraz renforcera sa ligne du milieu de terrain. Une option qui risque aussi d’être chamboulée car comme tout le monde le sait, la rencontre entre le Nigeria et le Cameroun se jouera demain venderdi, de ce fait le résultat de cette rencontre pourrait peser dans le choix final du coach espagnol.

A. H. A.

Medjani : «Pas de calculs, il faut gagner»

Le défenseur central de l’EN est conscient de la tâche qui attend les joueurs mais assure que tout le groupe est mobilisé pour une seule chose, la victoire.

Présent en conférence de presse, le joueur de Sivasspor ne veut pas entendre parler de pression. Il fait savoir : «Une pression ? Oui et non parce que la pression on l’a toujours quand on vient jouer pour l’équipe nationale d’Algérie. Non, parce qu’aujourd’hui on n’a plus rien à perdre. On sait très bien qu’on a mal commencé ces qualifications pour la Coupe du monde. Pour avoir une chance d’espérer être toujours en course lors des 4 derniers matchs, il faudra impérativement gagner en Zambie. Les calculs sont simples, on va là-bas pour faire un résultat car il n’y a pas d’autres alternatives que de gagner. Ça, ça doit enlever toute sorte de pression à l’équipe et ne pas calculer parce qu’aujourd’hui, il n’y a plus de calculs à faire.»

 

«On fera tout pour gagner en Zambie»

Le match de samedi sera, peut-être, le plus important. Les joueurs le savent et Medjani avec son expérience affirme que le groupe va répondre présent au cours de cette bataille. «Je vais vous répondre, dans les intentions oui, on va tout faire sur le terrain mais je ne peux prédire l’avenir, ce qu’on fera. On va se préparer pour. De toute façon, les calculs ne sont pas faits et ce voyage à Lusaka n’est pas seulement concernant les joueurs et le staff. C’est une bataille, on a besoin de tout le monde. On a besoin du soutien de tout le monde. C’est à nous sur le terrain de faire en sorte de tout donner sur le terrain. Maintenant, on demande tout le soutien possible pour pouvoir gagner samedi.»

 

«Une seule équipe gagnera, l’Algérie»

Le groupe est vraiment motivé et ne veut pas se prononcer sur la qualité de l’adversaire. Le joueur passé par Lorient ne se focalise que sur une chose, la victoire. «Bien sûr qu’on a déjà commencé à regarder quelques images de l’adversaire et on va continuer à le faire. Je ne vous dirai pas ce qu’on pense de cette équipe car ça restera entre nous. Le plus important reste tout de même de nous focaliser sur nous-mêmes. Aujourd’hui, il y a une seule équipe qui doit gagner ce match, ce sera notre équipe nationale. Si on parvient à le faire, c’est parce qu’on l’aura mérité et non pas parce que la Zambie est faible. Se concentrer sur nous-mêmes et après, à 15h samedi.»

 

«Alcaraz est rigoureux, il a ses propres idées»

Interrogé sur l’entraîneur national, Medjani dit que le coach a des idées et un cadre de jeu, ce qui aide beaucoup les joueurs. «Déjà, il est arrivé avec beaucoup de connaissances sur notre équipe. On a vu qu’avant même de nous voir et de commencer le premier stage, il connaissait tout sur les joueurs, leur façon de jouer, sur nos points forts et faiblesses. Il a un plan de jeu très précis. Offensivement ou défensivement, il a ses idées. Ce qui est bien, c’est qu’on a un cadre de jeu. on sait ce qu’on doit faire ou pas sur le terrain. Je pense que pour un groupe, c’est un avantage de savoir ce qu’il faut faire sur le terrain. Après, il y a la créativité des joueurs mais il est rigoureux et nous donne des tuyaux pour débloquer les situations dans les matchs. C’est très important.»

 

«Hassani doit être soutenu»

Longtemps critiqué, Hassani trouve en  le vice-capitaine d’équipe un  soutien de poids puisque le défenseur des Verts voit qu’il a été jugé sans même avoir joué. «Tout d’abord, critiqué sur quels critères ? J’ai vu qu’il avait été critiqué mais je ne sais pas sur quoi. Sans vous offenser, le quart des journalistes ne l’a pas vu évoluer en Bulgarie et personne ne l’a vu évoluer sous les couleurs de l’EN. C’est un joueur qui a été formé en France. Il est jeune et a fait le choix de nous rejoindre. Pour son apprentissage, il a décidé d’aller jouer en Bulgarie. J’ai à côté de moi l’un des meilleurs gardiens de l’histoire de l’EN. Il a joué plusieurs saisons en Bulgarie et qui est aujourd’hui capitaine d’équipe. Il a fait des Coupes du monde de folie et des Coupes d’Afrique de folie. Peu importe le pays où on joue, si le joueur a les capacités d’apporter un plus, il doit être soutenu. Sur ce que je vois à l’entraînement, c’est un garçon très appliqué, respectueux avec un bel avenir au même titre que Bensebaïni. Je suis persuadé qu’il fera la même chose.»

 

«Le mercato ne perturbe pas les joueurs»

Quelques joueurs du groupe n’ont pas encore déterminé leur avenir et cela pourrait leur jouer sur le moral. Cependant, Medjani a une autre vision et assure que le coach n’a pas parlé de ce sujet. «L’entraîneur n’a pas tenu de discours par rapport à ça. Après, s’il y a des joueurs concernés par le mercato. Ils ont dû avoir des entretiens avec le coach. Perturbé ? Non, il y a un avenir qui se joue. Pour en avoir discuté avec certains joueurs, ils savent qu’on a une échéance importante samedi. Tout le monde est impliqué et concerné par cette qualification à la Coupe du monde. On fait la différence entre projet club et sélection. On a pu voir l’année dernière avec Yacine. Ça ne l’a pas empêché de rebondir et de faire partie des meilleurs joueurs de Porto. On sait que Mahrez est en pourparlers avec des clubs. Il saura très bien s’adapter à toutes les circonstances.»

S. M. A.

 

 

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