Mbolhi : «Ce sera la guerre»

Le capitaine de l’EN n’y est pas allé par 4 chemins en parlant de guerre samedi à Lusaka. Une guerre qu’il veut à tout prix gagner pour entretenir l’espoir.

Très peu bavard, le portier de Rennes a pris la parole au cours de cette conférence de presse. Sur la rencontre de samedi, il n’a pas tardé à utiliser le mot guerre, ce qui dénote de la volonté des Verts de s’imposer. «Vous savez, je peux répondre ce que tout le monde veut entendre mais ce n’est pas ce que je vais faire. Au final, nous n’avons aucun calcul à faire. On est dans l’obligation de gagner la rencontre si on veut espérer quelque chose. Donc, ça va être la guerre et la bagarre car on est obligés de gagner. »

 

«Expérience ou pas, il nous faut la victoire»

«Je ne pense pas que l’équipe manque d’expérience. Aujourd’hui, si on regarde les joueurs qu’on a, il y a des joueurs qui ont fait leurs preuves en Afrique. On a joué des matchs compliqués et on a fait des résultats. Dans la défaite comme dans la victoire, ça reste de l’expérience. Les nouveaux ils sont là, on fera tout pour les mettre à l’aise mais le plus important, c’est le match là-bas et à la maison. Expérience ou pas, il faudra gagner, il n’y a pas d’autres solutions.»

 

«Il faut gagner les 4 matchs»

L’heure n’est plus à la calculette, seule 4 victoires pourraient propulser l’EN à la Coupe du monde pour le portier du Stade Rennais qui refuse de parler des chiffres. «J’espère que l’histoire se répètera face à la Zambie. Cependant, on n’est pas trop focalisés sur les chiffres et les anecdotes. La dernière fois ça faisait très longtemps qu’on n’avait pas battu le Togo et on a réussi à le faire. Si je me rappelle bien lors de la dernière qualification pour la Coupe du monde. On avait perdu face au Mali au Burkina. Mais ça ne nous avait pas empêché de rebondir. Aujourd’hui, on a encore toutes les cartes en main. A nous de faire le nécessaire sur le terrain pour gagner ces 4 matchs.»

 

«J’ai pris une béquille mais je me sens mieux»

Touché pour son premier match face à Toulouse, Mbolhi est arrivé blessé mais il a voulu se montrer rassurant. «Cela va mieux, j’ai pris un gros coup, une béquille samedi pendant le match. Je suis des soins intensifs pour être prêt samedi.»

 

«Blida ou Constantine, c’est chez nous»

Les Verts joueront pour la toute première fois à Constantine et pour Mbolhi, c’est pareil. «On joue quand même chez nous, Blida ou Constantine, ça reste chez nous. On n’a pas joué là-bas mais là, c’est la Coupe du monde. On est à la maison, il faut qu’on gagne.»

 

«Le championnat bulgare servira de tremplin à Hassani»

Interrogé sur le championnat bulgare qu’il connaît parfaitement bien et où évolue actuellement Hassani, le dernier rempart des Verts a été clair. «C’est sûr que ce n’est pas idéal, sans manquer de respect au championnat bulgare, mais ça reste un tremplin important. Il m’a servi. Lui, il est jeune. Il est descendu dans l’échelon pour après sauter deux à trois pas. C’est un super joueur et on a tous confiance en lui. S’il est là, c’est qu’il le mérite. Il va faire une belle saison et rebondir.»

S. M. A.

La Zambie attend Mahrez

 

A deux jours du match mettant aux prises les Verts avec la Zambie ici à Lusaka, les Zambiens ne parlent et ne demandent qu’après Riyad Mahrez.

En effet, suivant de très près l’actualité et les matchs de la Premier League (NDLR : la Zambie étant une ancienne colonie britanique), les fans des Chipolopolo que nous avons rencontrés, que ce soit à bord de l’avion, ou sur place depuis notre arrivée hier, n’ont pas cessé de nous poser des questions sur le milieu de terrain de Leicester : «Mahrez c’est un très bon joueur, à lui seul il peut chambouler le cours d’un match. Il est vraiment fort. Avec lui votre équipe a vraiment beaucoup de chances de l’emporter face à notre sélection composée en majorité de très jeunes joueurs», nous ont fait savoir quelques supporters. D’autres qui n’avaient pris connaissance de la liste de Lucas Alcaraz nous interpellent pour nous demander : « Dites-nous, Mahrez viendra-t-il pour ce match ? Sera-t-il présent ?», s’interrogent-ils.  

Un Riyad Mahrez autour d’une bonne entame de saison dont les fans de foot zambiens ont bien suivi.

Il faut dire que les supporters locaux ne sont pas les seuls à craindre Mahrez, puisque certains membres de la Fédération zambienne ont déjà suivi, fiche à l’appui Mahrez cette saison lors des premiers matchs qu’il a eu à livrer avec son team, et ont même fait savoir à plusieurs reprises à notre représentation diplomatique sur place qu’il y aura certainement un plan anti-Mahrez lors de cette confrontation, car c’est un joueur imprévisible capable de tout. Comme au Nigeria donc, Riyad Mahrez est très attendu ici à Lusaka. Mais même s’ils sont unanimes à dire et à affirmer que le joueur des Verts est pétri de talent, les supporters zambiens espèrent tous ne pas voir le grand Mahrez ce samedi et cela afin que leur équipe puisse l’emporter.

A.   H. A.

 

Les Verts n’auront pas le choix que de s’y adapter

Une pelouse catastrophique

-       Les Zambiens n’ont rien fait pour l’améliorer

Déjà lors du premier déplacement de la première délégation algérienne composée des deux managers des Verts Djahid Zefzef et Hakim Medane à Lusaka, il y a de cela quelques semaines, ces deux derniers avaient fait l’amer constat quant à l’état catastrophique de la pelouse du Heroes Stadium. Un stade certes très beau aux normes des stades européens mais pas sur la surface du terrain. En fait la pelouse est tellement mauvaise qu’il devient même difficile de contrôler la trajectoire du ballon, nous ont fait savoir certains techniciens sur place, car des bosses existent sur toute la surface du gazon. Un rapport a donc été fait à l’entraîneur national Lucas Alcaraz, qui jouera son premier match en Afrique noire et qui n’aura pas d’autres choix que de composer avec cette donne. Alcaraz a donc pris note et a déjà fait savoir à ses éléments qu’il ne faut pas abuser de dribbles, ou de gestes techniques impossible à exécuter sur ce genre de pelouse. Il faut dire aussi que depuis leur venue à la Lusaka au mois de mai dernier, la Fédération algérienne pensait que son homologue zambienne allait faire en sorte de d’améliorer l’état de la pelouse, mais il ne fut rien, absolument rien puisque rien n’a été fait dans ce sens. En fait et d’après nos informations, si la Fédération zambienne n’a pas agi dans ce sens c’est que c’était voulu et cela dans le but de ne pas faciliter la tâche aux joueurs algériens.

Ayant connaissance que les Verts sont dans leur majorité des joueurs techniques, notamment ceux qui composent la ligne offensive, et bien jouer sur un billard c’est tout simplement rendre service à leur adversaire du jour.

Du coup les Zambiens préfèrent jouer sur cette pelouse avec tous ses aléas que de la rendre super praticable pour Mbolhi et ses coéquipiers.

Les joueurs de notre équipe nationale sont donc avertis, et le capitaine Raïs Mbolhi le sait bien puisqu’hier lors de sa conférence de presse, il n’a pas hésité à décrire cette confrontation comme étant une guerre. A la guerre comme à la guerre donc et les Verts devront faire abstraction de ce grand inconvénient pour gagner s’ils veulent garder encore une chance quant à la qualification pour la Coupe du monde en Russie.      

A. H. A.

 

A l’exception de la Zambie

Tout est prêt pour accueillir les Verts

Le manager de notre équipe nationale Hakim Medane est présent à Lusaka depuis mardi, c’est-à-dire deux jours avant l’arrivée de la délégation de l’EN ce soir à partir de 21h. Et le moins qu’on puisse dire c’est que tout est prêt ici pour accueillir notre équipe nationale. Hakim Medane était accompagné du chef cuisinier de l’équipe et du vétérinaire, comme de coutume d’ailleurs.

Hakim Medane qui depuis son arrivée  travaille en étroite collaboration avec le chargé d’affaire de la mission diplomatique d’Algérie à Lusaka, M. Lounès Taazibt, n’a rien laissé au hasard. Pour l’arrivée ce soir des joueurs tout est prêt : formalités douanières très allégées afin que l’équipe ne passe pas beaucoup de temps à l’aéroport, le bus transportant l’équipe a été choisi, les chambres de l’hôtel Taj Pamodzi Lusaka ainsi qu’un restaurant aménagé pour la délégation. Concernant la nourriture tout a été acheté ici sur place, y compris la viande puisqu’il existe une communauté musulmane ici.

Il ne fait pas chaud à Lusaka

Seuls quelques aliments seront transportés d’Alger pour compléter ce qui reste.

Tout est prêt donc, mais la bonne nouvelle aussi c’est qu’il ne fait pas très chaud ici à Lusaka. Il faut plutôt bon puisque le Celsius ne dépasse pas les 27° durant la journée. En fait il faut beaucoup plus chaud à Alger en ce moment qu’en Zambie. Le taux d’humidité est lui aussi pas très élevé. Des conditions climatiques idéales pour l’entraîneur espagnol qui ne devront pas souffrir sur ce plan comme ce fut le cas à Uyo au Nigeria au mois de novembre dernier.

A. H. A.

 

Tout a été ménagé pour la prière de l’Aïd

Comme tout le monde le sait, notre équipe nationale fêtera l’Aïd El Adha ici à Lusaka demain vendredi. A cette occasion le manager de l’EN ainsi que les autres membres de la FAF présents ici ont prévu pour que les joueurs effectuent la prière de l’Aïd à l’hôtel. Une salle donc a été aménagée et l’imam, lui, effectuera le voyage avec le reste de la délégation.

 

Tout sur le stage des Verts sur le site www.competition.dz pendant l’Aïd 

A l’occasion  de l’Aïd El Adha, le journal ne sortira pas demain vendredi et après-demain samedi. Néanmoins, le journal présent à Lusaka pour couvrir la rencontre de ce samedi continuera à vous informer et vous donner toutes les informations concernant le stage des Verts via le site officiel du journal et sa page Facebook. Restez branchés, vous n’allez rien rater.

Brahimi : «C’est le terrain qui tranchera »

Le joueur de Porto également présent s’est lui aussi exprimé sur la rencontre. «Ma réponse est oui. Chaque joueur du groupe et même ceux qui auraient pu être là mais qui ne le sont pas croient à la qualification et à la victoire en Zambie et lors du second match à Constantine. Maintenant, ça ne va pas être facile à l’extérieur en Afrique. Comme l’a dit Medjani, on n’a pas de calculs à faire par rapport à ces deux matchs. On a deux matchs à jouer qu’il faudra gagner. L’état d’esprit aujourd’hui est très bon du moment qu’on a un groupe solidaire. J’espère qu’on va tous œuvrer ensemble pour aller chercher la victoire.»

 

«On a eu de bons résultats en Afrique et on tâchera de gagner samedi»

Questionné sur la fébrilité de l’EN en déplacement, Brahimi a tenu à rappeler que l’équipe avait déjà réussi à gagner en déplacement. «Déjà pour parler des résultats à l’extérieur en Afrique, je ne sais pas depuis quand. Jusqu’à la coupe d’Afrique on avait des mauvais résultats mais on a eu de très bons résultats aussi. On a su gagner à l’extérieur par le passé. Comme l’ont dit Raïs et Carl, c’est bien beau de dire qu’on va gagner et tout mais la seule manière de le démontrer, ce sera samedi sur le terrain. On sait qu’on a de très bons joueurs, qu’on a un très bon groupe aussi et on l’a montré par le passé. Maintenant, on est dans une phase difficile et tout ça est derrière nous. Je pense qu’on est très ambitieux et très motivés et on va tout faire pour gagner.» 

«Si on se rate, nos chances seront infimes»

Conscient qu’il faudra absolument gagner, Brahimi ne veut pas entendre parler d’un mauvais résultat. «On est déterminés. Après, on sait aussi que si on se rate, nos chances de qualifications seront très faibles. Si on entame bien le premier match avec une victoire et qu’on suit avec une autre victoire à domicile, on aura beaucoup plus de chances pour se qualifier. Comment gagner ? En étant soudés et en jouant ensemble en allant tous dans le même chemin. Il faut qu’on soit déterminés. Ce sera un combat et il faudra sortir vainqueurs de cette guerre.»

 

«Slimani est l’un des meilleurs attaquants de l’histoire de l’EN»

La cote de popularité de Slimani a baissé dernièrement puisqu’il est automatiquement sifflé par son propre public. Un traitement que ne comprend pas l’ancien de Grenade. «Déjà, je ne comprends pas pourquoi les gens le sifflent. C’est l’un de nos meilleurs joueurs. Deux, c’est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire d’Algérie. Il joue dans un bon club et marque beaucoup de buts. Je peux comprendre que les gens attendent énormément de lui. Maintenant, Islam, on ne va pas parler de lui 10 ans. Il a du mental et tout le monde sait d’où il vient et rares sont les gens qui ont fait son parcours. Je le soutiens à 2 000% comme tous les joueurs. C’est notre buteur et c’est lui qui nous fera gagner samedi ou mardi.»

 

 «Les nouveaux ont été très bien accueillis»

Comme à chaque stage, de nouvelles têtes sont venues et elles ont été bien accueillies comme l’a assuré le joueur formé à Rennes. «Je pense que comme chaque nouveau à chaque stage. Ils ont été accueillis de la meilleure manière possible. Chaque joueur apporte son expérience et ses qualités. On espère qu’ils vont apporter quelque chose de plus pour l’EN dans cette aventure.»

S. M. A.

 

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