Alcaraz : « A l’avenir, je ferai avec des joueurs qui jouent pour le collectif »

Le sélectionneur national a tenu sa conférence de presse pour aborder la rencontre face à la Zambie et il mise énormément sur une réaction de son équipe.

Quel que soit le résultat de demain (NDLR : conférence de presse animée hier à 18h), comment voyez-vous votre avenir à la tête de la sélection nationale ?

Pour moi, mon avenir pour l’instant consiste dans le match de demain. Par orgueil, pour l’honneur et pour les supporters on fera tout pour gagner ce match retour face à la Zambie. Il est vrai que notre objectif était de remporter les quatre matchs, nous en avons perdu un, mais on va quand même essayer de gagner les trois matchs restants. Néanmoins, il est important de rappeler que notre principal objectif c’est de se qualifier pour la CAN et réaliser un bon parcours.

 

Reconnaissez-vous avoir commis des erreurs de coaching à l’aller en chamboulant notamment votre axe central ?

Avant la rencontre j’avais deux options. Soit laisser Mandi dans l’axe et mettre Attal sachant qu’il n’a pas joué le moindre match depuis le moins de juin dernier et de ce fait il manquait de compétition. Soit j’incorporais Hassani dans l’axe et mettre Mandi à droite. J’ai choisi la deuxième option. Des fois ça peut marcher pour un joueur nouveau comme ce fut le cas pour Attal à Alger alors que tout le monde me critiquait quant à sa convocation, et parfois ça ne marche pas comme avec Hassani à Lusaka. C’est ça le football.

 

Est-il vrai que vous n’aviez pas d’informations concernant Mahrez alors que vous étiez à Lusaka et va-t-il jouer le match de demain ?

Au moment où on m’a posé la question en Zambie, je ne savais pas s’il allait signer ou pas du moment que la date limite des transferts n’était pas encore épuisée. Maintenant pour la question s’il va jouer ou non, et bien oui je pense qu’il débutera la rencontre.

 

Pour les trois matchs qui restent, allez-vous injecter du sang neuf dans le but de bâtir une nouvelle équipe, ou au contraire continuer à travailler avec cette même composante ?

Il y aura certainement des changements, mais en raison surtout du manque de fraîcheur physique. Nous avons joué il y a trois jours et des joueurs le ressentent physiquement, et donc on mettra une touche de fraîcheur dans l’équipe.

 

Comment expliquez-vous une défaite aussi lourde alors que l’Algérie est composée de joueurs disons stars alors que les Zambiens sont tous des inconnus ?

La réponse est toute simple. Nous n’avons pas joué comme une équipe. On peut avoir toutes les stars du monde, mais quand on ne joue pas collectivement, impossible de gagner, même face à la plus faible des équipes. C’est ce qui s’est passé lors de la dernière CAN et lors des matchs de qualifications de la Coupe du monde. A l’avenir il faudra choisir les joueurs qui acceptent de jouer pour le collectif, car quand on joue comme une équipe on peut même vaincre les paramètres extra-sportifs comme la pelouse et le mauvais arbitrage. Je suis certain que comme ça notre rendement et nos résultats seront bien meilleurs lors des deux prochaines années.

 

Beaucoup estiment que vous n’avez pas la carrure pour entraîner cette équipe d’Algérie. Avez-vous la force de continuer malgré toutes ces critiques ?

La défaite fait partie du jeu. J’ai travaillé pendant 30 ans en Liga avec près de 300 matchs et j’ai appris entre autres à relever la tête. Donc, croyez-moi j’ai suffisamment de force et d’énergie pour continuer et je n’ai pas le moindre doute sur mes capacités quant à permettre à l’Algérie de revenir à son meilleur niveau.  

 

Depuis votre venue en sélection, deux éliminations déjà, celle du CHAN et celle pour la Coupe du monde, votre commentaire…

Concernant le championnat d’Afrique des nations, en accord avec la fédération, nous avons mis en place une équipe jeune, pas pour gagner contre la Libye mais pour préparer une équipe à moyen terme. Concernant la Coupe du monde, je pense que ma responsabilité se limite en la défaite à Lusaka.  

A. H. A.

 

Bensebaïni : «Le problème de la défense, c’est celui de toute l’équipe » 

 

On a l’impression qu’on a une équipe qui a complètement lâché, avec quel état d’esprit vous présentez-vous demain face à la Zambie ?

En ce qui me concerne, je peux vous assurer que je me donne toujours à 100% et même à 200%. Je fais mon possible même si parfois ce n’est pas toujours parfait. Concernant le groupe, on est tous décidés malgré l’élimination à sortir la tête haute en gagnant les trois matchs qui nous restent.

 

Malgré la défaite et l’élimination, plus de 10 000 billets se sont vendus ce matin, quel est votre sentiment ?

Ça nous fait vraiment plaisir, car on sait qu’on n’ira pas à la Coupe du monde et malgré cela les supporters seront présents. J’espère qu’on sera à la hauteur et qu’on ne les décevra pas.

 

Tout le monde estime que le problème des Verts réside en la défense, partagez-vous cet avis ?

Non, pas du tout. Défendre, c’est la mission de toute l’équipe, comme celle d’ailleurs d’attaquer. Donc, dire que seuls les défenseurs sont responsables des trois buts encaissés, c’est faux.

A.   H. A.

Nyirenda : « On ne craint pas l’Algérie, on la respecte »

« D’abord, je souhaiterais remercier le gouvernement algérien ainsi que la Fédération algérienne de football pour leur accueil et les conditions idéales dans lesquelles ils nous ont mis. Concernant le match, ça sera une rencontre difficile face à une équipe algérienne comportant de très bons joueurs. Néanmoins, nous ne craignons pas cette équipe, on la respecte. Nous croyons encore en nos chances de qualification pour la Coupe du monde surtout après le match nul du Nigeria. Le rêve russe continue pour nous, et donc nous ferons en sorte de continuer à rêver en remportant la rencontre de ce soir.

A. H. A.

Jouera-t-il son dernier match ?

 

Même si Lucas Alcaraz a confirmé hier lors de la conférence de presse qu’il comptait bien poursuivre sa mission malgré les critiques dont il a fait l’objet, beaucoup pensent que le match de ce soir pourrait bien être le dernier du coach espagnol. Un départ qui, s’il venait à être cautionné par le boss de la FAF, ne serait pas une bonne chose pour lui qui avait pris la décision de ramener l’ancien entraîneur de Grenade. D’ailleurs, Kheireddine Zetchi à qui on a posé la question à Lusaka à la suite de la défaite face aux Zambiens à été très clair en affirmant que le départ de son entraîneur n’était pas du tout à l’ordre du jour et cela quel que soit le résultat de la rencontre de ce soir.

Pourquoi donc de telles rumeurs après seulement trois rencontres disputées ?

Et bien il y a d’abord certains membres du Bureau Fédéral qui n’ont jamais admis le choix de ce coach, ils exercent déjà une pression sur Zetchi afin qu’il se sépare de l’Espagnol. Ensuite, il y a la pression de la rue, qui certes en veut beaucoup aux joueurs, mais accuse aussi Alcaraz quant à certains de ses choix et son mauvais coaching lors du match aller.

Une démission ou un limogeage après seulement 5 mois ? Cela serait donc un aveu d’échec de l’actuelle équipe dirigeante sur le choix de l’entraîneur.

Le boss de la FAF ne prendra certainement aucune décision avant le match de ce soir, encore moins le lendemain. Il compte d’ailleurs se réunir avec son entraîneur pour tirer certaines choses au clair. Zetchi donc qui a choisi cet entraîneur et en assume clairement son choix cédera-t-il aux pressions ? Réponse dans les jours à venir.

A. M.

 

L’énième chamboulement d’équipe d’Alcaraz

L’équipe nationale est quasiment out de la course à la qualification au Mondial russe, mais elle s’est fixé de nouveaux objectifs, celui de finir cette campagne de la meilleure des façons.

La victoire est donc bonne à prendre, et pour se faire, Alcaraz sait qu’il doit rétablir l’équilibre dans son onze, essayer de présenter le meilleur team possible, après la débâcle de Lusaka sa première depuis qu’il a rejoint la barre technique de l’EN.

Hier et après sa conférence de presse, le coach a rejoint le terrain de Hamlaoui, celui qui va jouer le rôle de «tribunal» Alcaraz a concocté une surprise pour son équipe avec, comme à chaque fois de nouveaux changements.

 

Stabilité derrière

 Avec Mbolhi, Mandi, Bensebaïni, Ghoulam et Attal, Alcaraz est revenu à sa formation de base, celle qui l’a fait gagner en juin contre la Guinée et le Togo, il faut dire que l’erreur commise à Lusaka en titularisant Hassani et en mettant Mandi sur le côté droit lui a coûté cher, elle lui a fait perdre le match et c’est tout logiquement qu’il a décidé de remettre Attal d’entrée après une mi-temps très acceptable en Zambie.

 

Benguit pour «protéger» le duo critiqué

On s’attendait à ce qu’il y ait des changements dans la récupération, surtout après le match triste de Bentaleb et un degré moindre de Taïder, mais Alcaraz a préféré reconduire ce duo, qu’il a décidé de renforcer avec Benguit, le milieu de terrain usmiste est en train de gagner en confiance et il l’a montré hier à l’entraînement avec à la clé un but marqué dans la cage de Jeannin.

Avec ce choix, Alcaraz refuse de se désavouer, il sait que le duo Bentaleb-Taïder ne peut pas fonctionner, il décide alors de leur apporter du soutien et tenter le diable en mettant Taïder en position reculée, comme sentinelle, c’est du moins le rôle qu’il a occupé hier à l’entraînement, alors que Bentaleb et Taïder s’alternaient pour aller apporter le soutien offensif qu’il faut.

 

Slimani laisse sa place à Soudani

Pour une décision surprenante c’en est une, Islam Slimani ne jouera pas aujourd’hui dans le onze de départ, Alcaraz l’a mis hier avec l’équipe portant un chasuble grenat, celui des remplaçants, c’est Soudani Hillal qui a pris sa place et c’est cela qui semble le plus surprenant car Hillel a souvent était contre cette position, il va devoir l’assumer, car Alcaraz a choisi de sacrifier Slimani qui n’a rien fait en Zambie, le Chélifien sera soutenu par Mahrez le revenant à droite, et Brahimi à gauche. Le trio aura la dure mission de secouer l’arrière garde zambienne et essayer le lui rendre la monnaie de sa pièce.  

S. M. A.

 

 

 

Brahimi au four et au moulin

Yassine Brahimi était au four et au moullin hier aux entraînements, il dribblait tout le monde et a été décisif plusieurs fois, il a même volé la vedette le temps du match d’application à Mahrez, le but marqué au match aller lui aurait boosté le moral malgré sa piètre prestation lors du reste de la partie en Zambie.

 

 

Soudani accepte de jouer dans le poste qu’il n’aime pas

On se souvient tous de la CAN 2015, Islam Slimani s’était blessé lors du premier match contre l’Afrique du Sud ce qui lui avait fait perdre les autres matches, Gourcuff était contraint de faire jouer Soudani en avant-centre ce qui a soulevé les courroux de ce dernier qui a souvent déclaré qu’il préférait le coté ou au pire des cas être le 2e de deux attaquants évoluant sur la même ligne.

Soudani n’aime donc pas être un 9 mais il devra aujourd’hui l’assumer, car Alcaraz a décidé de sacrifier Islam Slimani et mettre Hillel dans le poste qu’il déteste tant, peut-il s’illustrer dans ces conditions ?

 

 

Il jouera avec 3 milieux à vocation défensive

Alcaraz se méfie de la Zambie même à domicile !

Alcaraz semble avoir peur de la Zambie, sinon comment expliquer le fait de sacrifier Hanni et le 4-2-3-1 pour revenir à une tactique basée sur une sentinelle ? L’Espagnol a compris qu’il a sous-estimé les Zambiens à l’aller et tentera de rectifier le tir en jouant la défensive… à domicile.

 

Travail devant les buts à 3

Après l’échauffement Alcaraz a invité des joueurs à un exercice où l’EN a travail le devant les buts, des groupes de 3 joueurs se sont formés dont 2 éléments par groupe placés en position d’avant-centre qui recevaient le centre du côté gauche ou droit, un exercice qui a permis de travailler l’efficacité devant la cage, mais aussi les centres, un exercice que l’EB ne réussit pas ces derniers temps, Alcaraz a semble-t-il été séduit par la façon de jouer des Zambiens qui excellent dans ce registre, il a décidé de les copier.

 

 

 

 

 

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