La séance d’entraînement d’hier qui a duré un peu plus d’une heure a vu le sélectionneur national Lucas Alcaraz essayer encore une fois de nouvelles variantes.

Alors que l’essentiel du travail technico-tactique a eu lieu en Algérie, le coach a consacré le travail d’hier pour voir encore ses joueurs à l’œuvre dans un exercice au milieu de terrain et non pas un match d’application comme à l’accoutumée. En effet, au moment où les gardiens travaillaient au niveau de la cage avec Bouras, les joueurs ont été scindés en deux groupes, il y avait donc 19 éléments en tout, comme joueurs de champ, il était impossible d’aligner deux équipes égales, c’est pourquoi d’ailleurs l’entraîneur a mis cet exercice en place, à Alger il avait les deux joueurs de Médéa qui complétaient le groupe, chose qui n’est pas le cas cette fois-ci.

Mandi et Bensebaïni ensemble, les latéraux disparaissent

La composition n’était donc pas 100% fiable, mais on vous propose quand même les détails de cette séance, où l’Espagnol a mis le duo Mandi-Bensebaïni côte à côte, mais la surprise c’est Hilel Soudani qui est venu se placer en position carrément de 3^e axial (droit), Alcaraz ne devrait pas prendre ce risque mais ce qui est sûr, c’est qu’il a bel et bien gaspillé la séance d’hier avec cette trouvaille.

Hésitation au milieu

 Juste devant eux, on retrouve le trio Bennacer, Taïder et Bendebka, ce dernier portait une chasuble grenat au début, signe d’une position avancée, avant de le remettre à Bennacer en cours de jeu, le coach a montré qu’il avait encore quelques hésitations dans ce poste.

Feghouli et Hanni sur les côtés

Pour compléter cette équipe inattendue, on retrouve Sofiane Feghouli à droite, chose qui n’est pas une surprise, alors que c’est Hanni qui était placé de l’autre côté très loin sur la ligne de touche gauche.

Daham, la surprise ?

Et pour compléter ce onze ressemblant à un 3-5-2 mais sans portier, le duo d’attaque composé de Daham juste derrière Belfodil, un duo inédit et, surtout, une surprise de taille pour le jeune attaquant de Sochaux qui pourrait donc faire ses grands débuts au Cameroun, espérons qu’il n’aura pas le même sort que Hassani.

L’équipe s’est entraînée pendant presque une demi-heure avec cette composition, qui a fait face à une équipe composée de Farès, Ghezzal, Ferhat, Derfalou, Benguit, Bedrane, Chafaï, Meziane, Cadamuro ou Ferhat qui était bien à droite et Farès a occupé son côté gauche, Alcaraz qui a décidé de faire sa révolution, donnait l’impression de mijoter quelque chose, a-t-il fait exprès de brouiller les pistes ? A-t-il fait jouer une partie de l’équipe type dans un camp et l’autre partie de l’autre ? Possible, ce qui est sûr, c’est que Hilel on l’a bel et bien vu jouer dans un poste qui n’a jamais été le sien, même pas en avant-centre, attendons pour voir.

S.M.A

 

L’entraînement a duré plus d’une heure

La séance d’entraînement des Verts hier a duré plus d’une heure, l’équipe devait fouler la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo à 17h, mais les joueurs ont quitté l’hôtel à 16h30 pour éviter les embouteillages très fréquents à Yaoundé, et finalement ils sont arrivés au stade vers 16h30, soit une demi-heure avant le rendez-vous, ils ont donc commencé l’échauffement très tôt.

 

Travail devant le but au menu

Comme à la veille de chaque match, Alcaraz a soumis ses joueurs à un travail devant le but.

Les joueurs ont donc centré des deux côtés vers d’autres équipiers en position de conclure, l’objectif était de travailler ce qui ressemble à un 3-5-2 avec des joueurs très excentrés, à savoir Feghouli et Hanni, cela pourrait confirmer ne serait-ce qu’une partie de ce qu’a essayé Alcaraz à l’entraînement.

 

 

La presse camerounaise a assisté au quart d’heure autorisé

Une dizaine de journalistes camerounais ont rallié hier le stade omnisport pour assister au quart- d’heure ouvert pour les medias, ils ont suivi donc l’entraînement de l’EN partiellement, ils voulaient tant approcher certains de nos joueurs ou les demander en conférence, mais ils ont essuyé un niet catégorique.

 

Il devait animer un point de presse, il a rebroussé chemin à un mètre de la salle

Quand Broos expulse Alcaraz !

Drôle de scène hier au stade Ahamdou Ahidjo d’Yaoundé.

Après une heure de travail intense pour les Verts, et face à la pression des journalistes camerounais qui voulaient avoir Alcaraz devant eux pour parler avec lui et lui poser des questions, le chargé de la communication de la sélection a insisté de son côté avec l’ancien entraîneur de Grenade, ce dernier réticent a préféré attendre la fin de sa séance pour répondre et contre toute attente, la réponse était positive, c’est ainsi qu’on a vu Alcaraz se diriger vers la salle de presse où des journalistes étaient déjà assis en train d’attendre les intervenants, Broos était lui aussi attendu d’un moment à l’autre, mais voilà qu’un sérieux problème de synchronisation a chamboulé la donne et a annulé carrément l’intervention de l’Espagnol.

En effet, au moment où le coach de l’EN s’apprêtait à entrer en salle, voilà que Broos qui sort de nulle part et qui insiste à ce qu’il passe en premier, il avait en effet un entraînement à diriger, un souci vite réglé par Alcaraz qui a très rapidement rebroussé chemin, prouvant qu’il était venu à contrecœur.

Le premier face-à-face entre les deux hommes a donc été bref, mais en faveur du Belge. Qu’en sera-t-il de celui de ce soir ?

S.M.A

 

La presse camerounaise d’une voix commune :

«Un seul mot d’ordre : gagner pour éviter la dernière place »

Le petit moment partagé hier avec nos très professionnels confrères camerounais nous a permis de comprendre que le match d’aujourd’hui est très important à leurs yeux, la même matinée, Broos nous disait de même : il faut gagner, mais rien de plus, à vrai dire, le Belge qui suit très bien les écrits sait ce qui l’attend en cas de contre-performance, il l’a déjà essayé le mois passé avec 5 points perdus contre le Nigeria, et actuellement une triste 3^e place.

« Un champion d’Afrique ne peut pas être dernier de la classe »

Nos confrères n’ont pas manqué de nous rappeler l’exploit de cette même équipe en janvier dernier au Gabon, c’était comme hier et ils ne veulent toujours pas admettre que le rêve russe est parti en fumée. « On est champions d’Afrique et le champion d’Afrique ne termine pas dernier de son groupe », nous a dit un confrère qui est aussi le représentant de tous les journalistes sportifs camerounais. C’est sûr, pour l’EN, ça ne sera pas une partie de plaisir.

S.M.A

 

 

On pense déjà au tirage au sort de la Coupe du monde-2022 au Qatar et de la CAN 2019

Le classement FIFA, l’autre facteur à ne pas négliger

L’Algérie affronte le Cameroun aujourd’hui dans le but de se rassurer et de prouver que le réservoir est là et prêt à relever le défi mais les enjeux sont nombreux, parmi eux, celui du classement FIFA.

En effet, l’Algérie et le Cameroun veulent mettre des points à côté et renforcer leur capital en vue des prochains classements FIFA.

 

L’Algérie n’a jamais battu le Cameroun en match officiel 

Benjamin Moukandjo : « Eh bien vous n’allez pas non plus gagner cette fois-ci »

Le pensionnaire du championnat chinois et ancien équipier de Mandi à Reims, Benjamin Moukandjo, en l’occurrence, s’est présenté hier en conférence avec Broos.

L’attaquant de 29 ans était clair, net et précis, pour lui le match devant l’Algérie est l’occasion d’enregistrer la victoire recherchée. « Pourquoi, vous croyez qu’on va perdre ? Oui, c’est vrai que notre dernière victoire remonte à très longtemps, c’était contre le Maroc, mais on a toujours cette envie et cette capacité de gagner et on le fera. »

Moukandjo dit qu’il supporte les sifflets, il en fait une source de motivation. « Les sifflets n’ont jamais tué personne, on a un public exigeant, on doit s’y faire. »

« Voilà pourquoi l’Algérie restera redoutable »

A la question de connaître son avis sur la stat qui dit que l’Algérie n’a jamais gagné contre le Cameroun en match officiel, Moukandjo réplique : « C’’est simple, vous ne gagnerez pas demain non plus, non sérieux un match se joue sur le terrain, et les stats ne veulent rien dire, je sais que l’équipe algérienne a été changée, mais une sélection c’est 23-30-40 joueurs, donc il y aura l’envie de se montrer des autres. »

Moukandjo évoque aussi Mandi avec qui il a joué. « C’est un frère pour moi, mais demain chacun sera dans un camp », a-t-il conclu.

S.M.A

 

Broos aux medias camerounais : « Arrêtez vos mensonges ! »

Visiblement très remonté de lire des accusations à tort dans la presse notamment pour la dernière affaire avec Toko Ekambi, Broos a tenu à remettre les choses au clair durant son introduction en conférence : « Avant de répondre à vos questions, laissez-moi dire aux journalistes camerounais d’arrêter leurs mensonges, critiquez mes choix, mes tactiques mais pas plus, les accusations ici ou en Belgique sont passibles de prison », a-t-il menacé

Broos expliquera plus tard les détails : « Je trouve anormal qu’on dise que j’ai écarté ce joueur ou l’autre car je lui ai demandé de l’argent et il n’a pas payé, je crois que ce que je dis dérange. »