Comme nous vous l’annoncions avant-hier, Faouzi Ghoulam a été destinataire lui aussi d’une convocation pour assister au prochain stage et le match contre le Nigeria.
Pour le moment il ne s’agit que d’un préconvocation, en attendant l’envoi des billets d’avion qui se fera ultérieurement, mais il est clair que la FAF a décidé d’ouvrir une nouvelle page avec le joueur, lui offrir une nouvelle chance de montrer qu’il mérite sa sélection et sa présence chez les Verts, il faut dire que le Napolitain n’a pas pu montrer ce dont il est capable avec l’EN, à chaque fois qu’il est avec les Verts, il connaît une baisse de forme intrigante, cela n’est pas passé inaperçu, et la FAF a pensé à maintes reprises à une mise à l’écart, cela a été anticipé par le joueur qui ne s’est pas présenté lors du dernier stage, la FAF a enquêté et l’enquête n’a pas confirmé ses doutes, mais malgré ça elle pouvait se passer de ses services, mais voilà que l’arrivée de Madjer a ouvert une nouvelle porte à Ghoulam, d’autant plus que ce dernier a préféré ne pas réagir, il n’a en effet pas communiqué depuis la fameuse histoire de simulation de maladie, la loi l’autorisait à envoyer une lettre à la FAF avant l’envoi des convocations s’il voulait stopper sa carrière internationale avec la sélection, mais l’ancien joueur de l’ASSE ne l’a pas fait, il a décidé d’ouvrir une nouvelle page avec l’EN surtout qu’Alcaraz est parti, et l’arrivée de Madjer semble avoir enthousiasmé les pros évoluant à l’étranger. Le coach a déclaré que le peuple n’oubliera pas si facilement le parcours et les efforts fournis par tous les joueurs, une reconnaissance intervenue au bon moment, et qui met donc Ghoulam à nouveau dans le bain, en attendant de voir comment Madjer va remotiver le joueur ou même comment Menad va-t-il procéder pour «inculquer le nationalisme» (pour reprendre les propos du coach adjoint) aux moins nationalistes du groupe.
Le staff technique a décidé de jouer cette carte au lieu d’évincer directement les éléments qui ne s’impliquent pas assez et ne se sentent pas concernés, le prochain stage va être un examen technique mais chaque minute que les joueurs passeront au CTN ou au Mariott de Constantine portera conseil au staff, le groupe le plus soudé possible devrait être dégagé après le 14 novembre prochain.
- M. A.
Ould-Ali honore Belloumi
Le ministre de la Jeunesse et des Sports El-Hadi Ould-Ali a rendu un vibrant hommage à Lakhdar Belloumi pour l’obtention du premier titre individuel algérien en football, à savoir le Ballon d’Or africain qui lui avait été remis il y a 35 ans par la Confédération africaine de football et le journal France-Football.
Cette reconnaissance de la part de l’Etat algérien, représenté par le ministre de la Jeunesse et des Sports, démontre que Lakhdar Belloumi, durant toute sa carrière sportive, a été un exemple de la réussite de la jeunesse algérienne et de nationalisme. Le Ballon d’Or et le titre de meilleur joueur africain font suite aux exploits de ce joueur talentueux à l’extrême, qui ont permis au football algérien de se qualifier pour la première fois à une compétition mondiale de premier plan, la Coupe du monde de football en Espagne.
A cette occasion, le ministre présent à la finale du tournoi de l’amitié de la Radieuse, en présence des amis de Lakhdar Belloiumi, entre autres Megaharia Fodil, Hansal Mohamed et Kada Chafi, a déclaré : «Je n’oublierai jamais le but décisif de Belloumi au Nigeria, qui a permis à notre équipe nationale de franchir un pas décisif pour la qualification à la Coupe du monde, ainsi que le 2e but marqué contre la grande équipe d’Allemagne ; réalisation qui a fait sortir la population dans les rues pour crier sa joie. M. Belloumi est l’exemple-type de la réussite de la politique de réforme sportive algérienne. Pour moi, remporter un Ballon d’Or à 22 ans, sur des terrains en tuf, avec un club prestigieux qui n’avait pas encore remporté un titre avant 1984, démontre aussi que Belloumi est un génie. L’Etat algérien n’oublie pas ce que ce joueur a apporté à l’Algérie.»
De son côté, l’ex-joueur du GC Mascara a été très ému de ce geste de reconnaissance de la part de l’Etat : «Durant toute ma carrière, je n’ai fait que mon devoir envers mon pays et je lutte pour que mon expérience profite à notre jeunesse.»