Faouzi Chaouchi fut la grande surprise de Rabah Madjer la semaine dernière au moment où le coach national avait dévoilé sa liste des 23 pour les deux matchs face au Nigeria ce soir à 20h30 au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, et ce mardi contre la République Centrafricaine.

Le gardien du MCA qui, rappelons-le, a perdu sa place de titulaire au sein du MCA non pas parce que ses qualités techniques sont remises en cause, mais tout simplement parce qu’il revenait de blessure. Entre-temps, Chaâl s’est fort bien illustré avec le Doyen, et il était donc impossible à Casoni de le remettre sur le banc des remplaçants car, comme on dit : on ne change jamais une équipe qui gagne. Avant-hier en conférence de presse, Rabah Madjer n’a pas hésité à défendre son choix, car si, pour la mise à l’écart de Sofiane Feghouli et de Raïs Mbolhi, l’ancien joueur du FC Porto ne s’était pas trop attardé, se contentant d’affirmer qu’il n’avait absolument rien contre ces deux joueurs, et qu’il s’agissait juste d’un choix fait par le staff technique national, ce ne fut le cas lorsqu’il a été interrogé sur la convocation de Chaouchi. «Du jour au lendemain Chaouchi est devenu un mauvais gardien. S’il vous plaît, respectez Chaouchi ne serait-ce pour ce qu’il a donné à cette équipe nationale par le passé. Je suis certain qu’il peut encore apporter beaucoup de choses à notre équipe nationale», avait précisé Rabah Madjer.

 

Son dernier match ce fut contre la Slovénie en Coupe du monde en 2010

Du coup, comme déjà précisé dans nos colonnes il y a deux jours, Faouzi Chaouchi, qui avait fait très bonne impression à Aziz Bouras, l’entraîneur des gardiens, sera titulaire face au Nigeria. Ayant traversé des périodes difficiles, d’autres beaucoup plus joyeuses au cours de ces dernières années au sein des différents clubs par lesquels il est passé, Faouzi Chaouchi retrouvera les bois de l’EN près de sept ans après. La dernière fois qu’il avait gardé la cage de notre équipe nationale remonte au 13 juin 2010, à l’occasion de la première rencontre comptant pour la Coupe du monde sud-africaine face à la Slovénie. Il cède ensuite sa place en raison d’une blessure à Raïs Mbolhi la veille du match face à l’Angleterre. Ce jour-là, Mbolhi étale toute sa classe et devient le gardien indétrônable de l’EN. Sept ans après donc, Chaouchi bénéficie d’une chance inespérée afin de donner un autre élan à sa carrière, lui qui est âgé de 33 ans. Certes, pour un gardien de but, il a un encore de la marge, mais, pour continuer à gagner la confiance de Rabah Madjer qui a tenu à le réhabiliter, il faudra qu’il sorte le grand jeu ce soir. Il doit aussi convaincre les millions d’Algériens que le grand Chaouchi est toujours là…

1. H. A.

 

Bentaleb forfait pour les 2 matchs

 

Du côté de notre équipe nationale, les mauvaises nouvelles ne cessent de tomber à l’occasion du stage de préparation en prévision de la rencontre de ce soir face au Nigeria, et celle de ce mardi contre la RCA.

En effet, après le forfait de Faouzi Ghoulam, opéré avec succès la semaine dernière, celle de Youcef Attaf, en pleine rééducation au centre technique national de Sidi Moussa suite à intervention qu’il a subie au ménisque, Larbi Hilal Soudani et Ramy Bensebaïni, lui aussi forfait, voilà qu’un autre joueur et, qui n’est pas des moindres, sera lui aussi indisponible pour ces deux rencontres. Il s’agit de Nabil Bentaleb. Ce dernier qui, rappelons-le, avait fait l’impasse sur le match du week-end dernier avec son club, Schalke 04 en Bundesliga en raison des douleurs au ventre, s’était malgré tout présenté au CTN de Sidi Moussa pour prendre part au regroupement. Du coup, lors des deux premiers jours, le milieu de terrain des Verts a été ménagé et n’avait pas pris part aux séances d’entraînement avec le groupe, bénéficiant d’un programme spécifique.

Mercredi soir, il réintègre l’équipe et s’entraîne le plus normalement du monde. Sauf que, dans la soirée, Bentaleb a ressenti de grosses douleurs pubiennes, a indiqué le site de la FAF hier dans la matinée.

 

Il pourrait être remplacé après le Nigeria

Ainsi, après avoir été examiné par le médecin de la sélection nationale, Ali Yekdah, il a été déclaré inapte pour les deux matches. Le sélectionneur national, Rabah Madjer, l’a libéré pour qu’il puisse se soigner dans son club.Hier donc, avec le déplacement des Verts à Constantine, pas trop le temps à penser à remplacer Bentaleb. Mais cette option n’est pas à écarter après le retour de l’équipe à Alger. En effet, un deuxième match attend l’EN ce mardi, et il n’est pas écarté que le staff technique national fasse appel à un joueur local évoluant dans le même poste.

1. H. A.

 

Ils devraient être titulaires ce soir

Une première pour Ferhat et Nessakh

 

Des nouveaux titulaires chez les Verts à l’occasion du dernier match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde face au Nigeria on en verra certainement ce soir.

 

En effet, deux éléments devraient pour la première fois être titularisés en équipe nationale. Il s’agit de Zineddine Ferhat, milieu de terrain du Havre et ancien joueur de l’USMA et de Chemseddine Nessakh, qui évolue à l’ESS. Ferhat, qui est en train d’effectuer un grand début de saison avec le Havre AC, pour preuve il a été élu meilleur joueur du mois précédent, aura donc l’occasion qu’il attendait depuis toujours, celle de débuter une rencontre en équipe A, lui qui avait fait toutes les sélections jeunes nationales étant un pur produit de l’académie de la Fédération algérienne de football. Banni sous l’ère de l’ancienne équipe dirigeante, Ferhat devrait être aligné comme milieu récupérateur sur le côté droit. Lui qui est connu pour sa polyvalence, puisque Roland Courbis l’avait même fait jouer comme arrière droit lorsqu’il était entraîneur de l’USMA, tentera donc de prouver qu’il a été lésé et qu’il méritait d’être en sélection au moins depuis deux ans. Agé seulement de 24 ans, Ferhat tentera donc de confirmer sa bonne forme du moment, et surtout prouver au staff technique national qu’il peut être un élément clé de l’équipe nationale. Pour rappel, face au Cameroun à Yaoundé, il avait disputé 19’ seulement, pas vraiment le temps de montrer toutes ses capacités. Un autre élément, Chemseddine Nessakh en l’occurrence, qu’on n’attendait pas vraiment, fera lui aussi ses grands débuts avec les Verts. L’arrière gauche sétifien, qui a été rappelé à la dernière minute pour remplacer Faouzi Ghoulam, devra donc débuter le match. Lui qui est passé par plusieurs équipes notamment la JSK, aura la chance de montrer à 29 ans qu’il n’est pas là que pour dépanner, et que Rabah Madjer pourra lui faire confiance à l’avenir, d’autant plus que le retour de Ghoulam ne se fera pas avant la fin de la saison. Madjer a donc décidé d’opter pour la première fois pour ces deux éléments, mais tout en les mettant dans les meilleures conditions, à savoir un match sans pression, mais surtout une rencontre en Algérie face un public qui viendra pour les soutenir. Des conditions idéales pour le baptême du feu de ces deux joueurs en équipe nationale.

1. A.

Objet de critiques acerbes

Madjer veut faire taire

les « bavards »

C’est le jour ‘‘J’’ pour le nouvel entraîneur national Rabah Madjer. Un mois depuis sa nomination à la barre technique de l’équipe nationale, le nouveau responsable technique des Verts enregistra, en effet, ce soir sa première sortie officielle à l’occasion de la réception du Nigeria à l’occasion de la sixième et ultime journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Un match d’une extrême importance pour l’unique algérien vainqueur de la prestigieuse coupe d’Europe des clubs champions (rebaptisée Champion’s league). C’est un virage important, pour le technicien en question, afin de mener l’EN à sa première victoire après plusieurs mois de passage à vide. Un succès qui lui permettrait, par la même occasion, de répondre à ses détracteurs qui l’ont longtemps critiqué. Juste après sa nomination, Madjer fait objet de critiques acerbes de la part des analystes et observateurs à travers les différents plateaux de télévision. Chose qui a fait d’ailleurs sortir Madjer de sa réserve s’attaquant frontalement, lors de sa dernière conférence de presse, à ceux qui l’ont fustigé laissant entendre qu’il n’avait ni les capacités techniques (diplômes) ni les compétences requises pour mener l’Algérie à bon port. Outré, l’entraîneur en question avoue avoir été « touché dans sa dignité et celle de sa famille ». Et d’ajouter : « J’accepte les critiques objectives et constructives. Mais pas au point d’être touché dans ma dignité. C’est inacceptable. » C’est dire combien Rabah Madjer se doit de mettre à profit le rendez-vous de ce soir pour faire taire les ‘‘médisants’’ et monter ainsi son aptitude à diriger une sélection du niveau des Verts. Une victoire, ce soir, est un signe qui ne trompera pas. Cela voudra dire que l’EN est « entre de bonnes mains », pour reprendre l’expression du coach, Madjer.

1. A.