13 octobre 2015- 14 novembre 2017, 2 ans déjà que l’EN n’a pas joué sur le terrain du stade du 5-Juillet, 2 ans pendant lesquels beaucoup de choses se sont passées en sélection comme au niveau de la FAF.
Le match Algérie-Sénégal avait été le dernier de la sélection au « Tribunal », d’ailleurs ce dernier avait bien grondé ce jour-là, Gourcuff avait été rejeté avec des slogans qui avaient réclamé son départ, c’était même le début de la fin de l’ancien président Raouraoua qui avait eu du mal à rétablir l’ordre dans le groupe, gangrené, il faut le dire, par un manque flagrant de discipline.
Changement de statut
2 ans plus tard donc, l’EN est passée d’un statut d’une équipe mondialiste à une équipe qui n’arrive pas à se qualifier à ce tournoi, on se souvient tous que le dernier match avait connu de grosses tensions avec une bagarre qui avait éclaté entre Soudani et Brahimi, c’était une preuve d’un malaise que le public a sanctionné avec une colère indescriptible qui a fait fuir le groupe vers le stade Tchaker, là où c’est un peu plus calme, le retour aujourd’hui au stade se fera donc non sans des craintes par rapport à une réaction du public exigeant de ce stade, mais ce dernier sera-t-il déjà au rendez-vous ?
Mérite
Que ce soit pour un club, comme le MCA, l’USMA ou même des autres notamment ceux de la capitale, le stade du 5-Juillet a toujours été révélateur de la situation de l’équipe, quand ça va mal le stade n’affiche pas complet, et quand ça marche bien il y a toujours un grand engouement, cette situation se reflète cette fois sur l’EN, puisque l’opération de vente des billets lancée hier par la direction de l’OCO n’a pas été un succès, les fans n’étaient pas chauds à venir acheter des billets, d’ailleurs même la direction du stade n’a pas imprimé plus de 30 000 billets, cela est déjà révélateur d’un pronostic négatif de la part de la FAF et de la nouvelle direction du stade, d’autant que la capacité d’accueil des tribunes dépasse les 60.000, la question qui se pose : Madjer a-t-il fait exprès de choisir ce stade pour s’éloigner de la pression contrairement à ce qu’on pense ?
Un appel dans l’oreille d’un sourd
Le sélectionneur national avait pourtant appelé les fans algérois de l’EN à venir en masse le jour J, il a déclaré en conférence qu’il compte sur leur présence massive pour se libérer et essayer de produire un jeu plaisant, il a promis de gagner la confiance des fans par une prestation honorable, car d’après lui c’est le chemin le plus court vers les cœurs de ce public réputé pour son impatience. Mais ce public impatient justement peut-il oublier un an de mauvais résultats du jour au lendemain et venir soutenir l’équipe 3 jours après un énième faux pas ? Pas sûr, c’est pourquoi on se demande si Madjer n’a pas choisi ce stade justement pour être loin de la pression des fans, pour pouvoir repartir à zéro sans faire mal aux joueurs, même si on peut imaginer aussi que ces joueurs avides de soutien risquent de ne pas apprécier leur présence dans un stade quasiment vide, car il est clair que quoi qu’il arrive, le stade ne fera pas le plein et cela reflète la déception du public qui attendait beaucoup de cette sélection, son absence est en elle-même une sanction pour les joueurs en attendant de savoir quelle sera la réaction de ces derniers dans un match piège face a une équipe qui est loin d’être un foudre de guerre, un sursaut d’orgueil est plus que nécessaire pour récupérer le soutien des fans et préparer dès maintenant les prochaines échéances.
S.M.A
Des arbitres tunisiens pour ce match
Le match amical qui opposera la sélection nationale à son homologue de la République centrafricaine sera dirigé ce soir par un trio d’arbitres tunisien constitué de Haythem GUIRAT comme arbitre principal, Yamen MELLOULCHI comme premier assistant et Hassen ABDELAALI comme second assistant.
S.M.A
Il y a 8 ans se jouait la bataille du Caire…
Algérie-Egypte au Caire, qui ne se souvient pas de cette rencontre qui a allumé la mèche entre les deux pays pendant très longtemps ?
La rencontre du 14 novembre 2009 restera a jamais gravée dans la mémoire des Algériens car elle aura été la première balle annonçant une bataille, voire une guerre remportée 4 jours plus tard par les Verts à Oumdourmane. Les Egyptiens avaient gagné chez eux après avoir terrorisé Meghni et consorts, arrachant le droit d’aller vers un match barrage pour déterminer la 5e sélection africaine qui allait représenter le continent en Afsud.
8 ans déjà depuis cette rencontre, et la voilà qui coïncide avec une nouvelle ère en sélection avec une nouvelle FAF et un nouveau staff et un nouveau chantier, mais avec de mauvaises vieilles habitudes, celles de manquer le rendez-vous mondial et se contenter de la CAN comme objectif.
S.M.A
Les deux hommes s’étaient bagarrés malgré la victoire contre le Sénégal
Brahimi retrouve le 5-Juillet… Sans Soudani
Le retour au stade du 5-Juillet pour Yassine Brahimi se fera avec un souvenir de ce qui s’était passé il y a 2 ans sur la pelouse de cette enceinte.
Le match Algérie-Sénégal s’était joué sous haute tension quelques jours après une défaite amère contre la Guinée de Luis Fernandez.
Les tensions étaient encore plus grandes car Gourcuff était la cible de grosses critiques, et on commençait déjà a le pousser vers la porte de sortie, et c’est au milieu de ce grand bazar que le duo Brahimi-Soudani avait eu un accrochage devant les présents. Le malentendu avait commencé sur la pelouse avec un échange d’amabilités, avant que les deux ‘’coéquipiers’’ ne quittent le stade et rejoignent les vestiaires en se promettant des choses, les menaces étaient lancées d’un côté comme de l’autre et cela avait allumé la guerre des clans puisque des joueurs ont allumé la mèche, on entendra parler d’un joueur local qui a incité Soudani à ‘’bousiller’’ son équipier, le tout devant les yeux du président de l’époque qui a attendu le retour des joueurs au CTN pour les avertir. 2 ans plus tard, seul Brahimi reviendra sur les lieux, Soudani étant blessé, les choses sont rentrées dans l’ordre pour eux, mais pas pour l’EN qui continue de broyer du noir et souffrir encore des conséquences du laisser-aller qui a caractérisé la fin du règne de l’ancien président. Madjer compte d’ailleurs ressouder les rangs et éliminer les traces de cette guerre entre locaux et joueurs évoluant à l’étranger.
S.M.A