«Le BF a émis le souhait que la LFP ne programme plus des journées de championnat de Ligue 1 Mobilis durant les périodes FIFA.» C’est ce qu’on pouvait lire hier lors de la retransmission live de la réunion du BF.

Mahfoud Kerbadj qui était présent à cette réunion a dû recevoir cette demande un peu agaçante pour lui, il faut dire qu’en cette année de Coupe du monde il est très difficile de gérer la programmation des matches de ses championnats notamment celui de la Ligue1 Mobilis avec les matches en retard qu’il y avait et ceux qui vont venir avec l’entame de la compétition africaine des clubs.

Kerbadj sait désormais ce qui l’attend à l’avenir, puisqu’après avoir été sollicité par Madjer pour lui dégager des dates afin de placer des stages pour les locaux et ce chaque mois, le voilà maintenant qu’il doit arrêter le championnat à chaque fois que l’EN entre en scène.

Il faut dire que le dernier stage des Verts ce mois de novembre a été perturbé par la programmation de rencontres en retard notamment celles de l’ESS et la JSK ainsi qu’une journée le lendemain du match contre le Nigeria, Madjer a dû faire preuve de souplesse pour gérer le dossier, il a libéré à deux reprises les joueurs avec tout le risque que cela peut avoir sur ses joueurs et donc pour son équipe, il a déjà souffert des blessures de ses pros, il ne lui manquait que les locaux pour débuter son premier stage en tant que sélectionneur avec un constat négatif sur toute la ligne.

 

Septembre

C’est donc via le BF que Madjer a présenté sa demande, et que Kerbadj sera obligé d’accepter, on sait donc dès maintenant qu’aucune journée ne sera programmée entre le 19 et le 27 mars 2018, c’est la seule période concernée pour le moment par une date FIFA et ce jusqu’au mois d’octobre 2018, puisque la date de la reprise des éliminatoires de la CAN 2019 en septembre n’est pas inscrite dans l’agenda pourtant chargé de l’instance mondiale (du 3 au 11 septembre), on se d’amande déjà si elle sera prise en considération par Kerbadj alors que la demande de la FAF ne concerne que ‘’les dates FIFA’’.

1. M. A.

 

 

Engagement des binationaux

La FAF fixe ses critères !

 

C’était dans l’air depuis quelque temps, la voilà enfin sur papier, la Fédération algérienne de football a enfin officialisé sa position vis-à-vis des joueurs appelés communément ‘’binationaux’’ et qu’elle préfère appeler : les joueurs algériens établis à l'étranger.

L’une des décisions de Zetchi et de son équipe prises hier au CTN lors de leur réunion, c’est le traçage d’une feuille de route qui sera suivie dans la convocation des joueurs algériens évoluant à l’étranger, cette feuille de route comporte deux critères qui seront pris en considération pour convoquer ces éléments dans l'une des sélections nationales.

 

Engagement inconditionnel

Ainsi, la FAF nous apprend que le joueur doit manifester son engagement inconditionnel en faveur de l'Algérie, cela résume un petit peu les difficultés que rencontre la FAF depuis quelque temps à convaincre certains joueurs d’opter pour l’EN, on parle notamment de Houssem Aouar le joueur de l’OL qui brille mais qui semble un peu trop hésitant à opter pour son pays d’origine.

Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous parlait dans ces mêmes colonnes de l’intention qu’avait la FAF d’abandonner la piste de ce joueur rien qu’à cause de son hésitation, mieux encore on vous a raconté comment la FAF voulait passer à un autre mode de gestion, celui de ne plus supplier les joueurs binationaux, la réponse est intervenue illico presto de la part de la fédération qui arrête donc ce critère de l’engagement. A vrai dire, la FAF pense que c’est au joueur d’appeler et de dire qu’il veut porter le maillot national ou carrément de le déclarer dans la presse, contrairement à ce qui se faisait avec Raouraoua qui a même reçu une gifle quand Fekir s’est joué de lui et de Gourcuff avant d’opter pour la FFF, c’est justement ça que Zetchi n,e veut pas revivre préférant apprendre des erreurs de son prédécesseur. 

 

Meilleur qu’un local

Second critère arrêté : le joueur doit être supérieur techniquement par rapport aux joueurs exerçant en Algérie, cela réhabilite le joueur produit par l’école algérienne, et épouse parfaitement la démarche de la FAF et de Madjer qui sont déjà passés à l’acte lors du dernier stage en injectant du sang local dans les veines de l’EN.

On sait bien que dans le poste de gardien ou dans l’axe de la défense, il n’y a pas 36 000 bons joueurs algériens à l’étranger, et c’est pourquoi Madjer a fait appel à Chaouchi et consorts, c’était un choix, maintenant c’est devenu une règle, cela va allumer la concurrence, d’ailleurs on comprend bien pourquoi Mbolhi a quitté Rennes, il sait désormais que les règles ont changé et il lui faudra désormais plus pour espérer détrôner Rahmani et Salhi, cela a le mérite aussi de mettre en confiance les locaux ils pourront dès lors donner ce qu’on attend d’eux.

 

Une décision de Madjer ou de la FAF ?

Au-delà des décisions qui paraissent de loin très logiques, on se demande qui a pu les prendre, car des décisions pareilles doivent venir de la part du coach national et non de la FAF, même si c’est cette dernière qui prend habituellement contact avec les ‘’pros’’, une question qui reste posée jusqu’à ce qu’un responsable nous réponde.

1. M. A.