Hier, dans notre édition, on vous faisait savoir que le dossier de candidature du vice-président de la Fédération algérienne de football pour un siège au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football Bachir Ould Zemirli a été rejeté.
La raison, l’envoi de la candidature a été fait hors délais, ce qui avait mis dans une grosse colère le boss du Nasria qui n’a pas mâché ses mots en nous confiant : « Je suis vraiment très en colère. Ce n’est quand même pas sorcier d’envoyer une lettre dans les délais. C’est très grave, cela veut dire qu’au niveau de l’administration de la FAF il y a des incompétents qui gèrent les affaires courantes de cette instance. Je voulais vraiment me battre dans cette élection pour représenter mon pays, mais au final ça ne sera pas le cas. Je félicite d’ailleurs le candidat libyen car il n’aura pas à débourser un sou pour sa compagne. Il a déjà gagné », nous avait déclaré Ould- Zmirli.
Pourtant, la FAF disposait de plus de 15 jours pour faire l’envoi
Comme nous vous l’avions appris aussi, le secrétaire général de la FAF se trouve depuis deux jours au Caire afin d’essayer de régler ce problème. Il a été dépêché en urgence par son président Kheireddine Zetchi qui a eu la mauvaise surprise de découvrir que la candidature d’Ould-Zmirli choisi le 5 décembre dernier n’a pas été envoyée à temps.
Et bien hier, renseignement pris auprès de la Fédération algérienne de football, cette dernière nous fait d’abord savoir que la FAF n’a reçu aucune correspondance lui signifiant que le dossier de son candidat a été refusé ou même rejeté.
Aussi, la plus grande instance du football algérien nous a précisé par le biais d’une source qui suit de près ce dossier brûlant que le courrier a bien été envoyé par DHL le 7 décembre l’après-midi, talon de l’envoi faisant foi.
Sauf que pour la CAF, c’est le cachet de la réception de la lettre qui fait foi et non celui de l’envoi (NDLR : dernier délai le 7 décembre 2017 à minuit. Ils disposaient pourtant d’un temps largement suffisant pour ne pas entrer dans la précipitation de la dernière minute et de l’affolement de ces habitudes malheureuses.
Et c’est là où tout le projet de la réintégration de l’Algérie au sein de l’exécutif de la CAF est tombé à l’eau, emportant dans son sillage tous les espoirs fondés sur Ould Zmirli.
La FAF garde malgré tout un infime espoir
Même si la FAF garde encore un infime espoir au moment où nous mettons sous presse du fait que rien n’a été signifié officiellement par écrit dans ce sens, et force est de constater que le générique de fin de ce feuilleton honteux a commencé à défiler.
Maintenant que les dés sont pipés l’heure de l’examen de conscience va sonner.
Zetchi et surtout Ould-Zmirli vont s’occuper très sérieusement d’enquêter sur les tenants et les aboutissants de cette sombre affaire qui ternit encore plus le début du mandat de cette nouvelle équipe dirigeante de la FAF. Le Symposium donnera un ou deux jours de répit aux instigateurs de cette trahison ou de cette incompétence, appelez- la comme vous voulez, avant que ne démarrent de sérieuses investigations à même de trouver l’origine de ce sabotage historique.
- H. A.
Symposium sur le renouveau du football algérien
En attendant les recommandations
Le symposium sur le renouveau du football algérien a été ouvert hier matin à 10h30 au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali.
Ce symposium, placé sous le haut patronage de Son Excellence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a pour objectif, en plus d’établir un diagnostic sur les problèmes qui rongent le football algérien, de proposer des remèdes efficients à travers des recommandations en associant toutes les parties prenantes : famille du football, spécialistes, scientifiques et pouvoir publics. Dans son allocution, le ministre de la Jeunesse et des Sports a salué les présents avant de remercier la FAF pour l’organisation de cet évènement. «Ce symposium constitue une occasion pour faire une évaluation objective sur le football en tirant les enseignements nécessaires pour un nouveau départ. L’Etat s’est engagé à aider le football et le sport en général. Les pouvoirs publics continueront à accompagner les clubs professionnels jusqu’en 2018 consacré par la loi de finances 2015. La promotion du football national constitue un souci majeur de l’Etat. Je reconnais que le football algérien souffre de beaucoup de problèmes, c’est pour cela qu’on doit prendre les mesures nécessaires pour améliorer cette situation», a assuré le ministre. Avant d’enchaîner : «Le fonctionnement du professionnalisme doit obéir à des critères ; l’ouverture du capital est devenue une nécessité .Il faudrait ouvrir la porte aux investisseurs privés pour prendre les mesures nécessaires afin de soutenir financièrement nos équipes de football. Par ailleurs, la FAF doit ouvrir un fonds spécial pour aider le développement du football dans les wilayas du Sud», a assuré Ould-Ali pour conclure enfin par cette phrase : «Le MJS est disponible à participer à cette dynamique du football algérien. J’espère que les recommandations qui seront arrêtées à l’issue de ce symposium contribueront au développement du sport roi», a indiqué le responsable du siège du 1er-Mai .
Zetchi : «Il faut arrêter de parler dans le vide»
«Je remercie les participants pour leur présence à ce symposium. Le choix du 11 décembre n’est pas fortuit car c’est une date historique pour notre pays. Le football algérien traverse une mauvaise passe, c’est pour cela qu’on veut à travers ce symposium trouver des solutions afin de mettre cette discipline sur les bons rails. Nous avons besoin de ce genre de rencontres pour mieux cerner les problèmes et écouter les spécialistes et les techniciens car on doit améliorer beaucoup de choses. On doit arrêter de parler dans le vide, il faut aller vers l’essential et travailler.»
Un court métrage de 6’
Après les interventions du ministre de la Jeunesse et des Sports et du président de la FAF, un court métrage de 6 minutes sur la situation du football algérien a été projeté : violences dans les stades, équipe du FLN, JM 75, trophée continental du MCA en 76, JA 78, Algérie - Maroc 79, CM 82, CM 86, CAN 90, les titres africains de la JSK, les deux titres africains de l’ESS, la consécration du MCO et du WAT en coupe arabe.
Ould-Ali ignore Berraf
Le ministre de la Jeunesse et des Sports El-Hadi Ould-Ali a ignoré le président du COA Mustapha Berraf, lors du symposium sur le renouveau du football algérien. «Je suis respectueux de tout le monde, c’est sur cette base que je suis venu pour participer à ce symposium. Je ne veux pas trop polémiquer sur notre relation avec le MJS. Il faut interroger le ministre de la Jeunesse et des Sports. C’est vraiment malheureux.»
- H.
Boutadjine pour animer le symposium
Les organisateurs du symposium ont choisi l’ex-journaliste et commentateur de la TV publique Mourad Boutadjine pour animer les débats.
8 thématiques débattues à travers 8 ateliers :
- Formation et développement
- Football amateur
- Professionnalisme, financement, sponsoring et droits TV
- Arbitrage
- Moralisation du football et lutte contre la violence
- Problématique des infrastructures
- Réformes juridiques et relations avec les médias et les institutions
- Médecine du football et lutte antidopage
Les clubs du Sud réclament une L2
Le débat en plénière avec un panel de spécialistes constitué notamment du DTN Rabah Saadane, du président de la FAF Kheir-Eddine Zetchi et d’un représentant de la DGSN Aissa Naili, s’est déroulé dans un climat serein. La plupart des intervenants ont réclamé la création d’une L2 Sud à partir de la saison prochaine. Ils ont justifié leur demande afin de réduire les déplacements et donner une chance aux équipes de cette région de jouer dans un palier supérieur.
- H.
Zetchi : «Il y a une réflexion dans ce sens»
Le président de la FAF n’a pas donné de réponse précise et claire sur ce sujet en indiquant que la FAF a lancé une réflexion dans ce sens : «On ne sait pas si la création d’une L2 Sud va hausser le niveau du football algérien et développer cette discipline. Il y a une réflexion dans ce sens. Même pour les autres paliers, on est en train de réfléchir pour mettre en place une nouvelle réorganisation», a révélé l’ex-président du PAC.
Saâdane : «Le changement d’entraîneurs a déstabilisé l’EN»
Au cours de son intervention, le DTN Rabah Saâdane a encore une fois mis l’accent sur la nécessite d’accorder du temps à l’entraîneur national pour travailler et mettre en œuvre son projet de jeu : «Je dis et je redis, la régression de l’EN est due à l’instabilité qui a touché la barre technique ces dernières années. On ne peut pas demander l’impossible à un sélectionneur en l’espace de quelques semaines. L’entraîneur a besoin au minimum de 6 mois pour connaître les joueurs. Nous avons de bons joueurs qui ont bénéficié d’une excellente formation. Je ne comprends pas pourquoi on est en train d’orienter les débats vers d’autres sujets subjectifs. Si l’on veut avoir une bonne EN, on doit faire confiance au sélectionneur et lui accorder le temps nécessaire pour faire progresser l’équipe. La stabilité de l’entraîneur est une condition primordiale pour avancer dans le sens positif», a souligné l’ex-sélectionneur national.
- H.
La bourde de Mattem
L’ancien joueur de l’ESS était présent hier au symposium sur le football algérien. Durant son intervention, il a commis une erreur qui n’est pas passée inaperçue.
Beaucoup de personnalités sportives et politiques étaient présentes hier à l’occasion de cet évènement. Il y avait aussi d’anciens joueurs ont également marqué leur présence et parmi eux, il y avait Réda Mattem. Ce dernier et à un certain moment a pris la parole pour intervenir sur les différents sujets. Cependant, au lieu d’intervenir directement sur les thématiques abordées, il s’en est pris aux gens qui avaient quitté la salle en déclarant : «Je suis écœuré par certains des participants qui ont quitté la salle quelques minutes seulement après le début du symposium.» Au fait, ce que Matem ne savait pas, c’est qu’il venait tout juste de commettre une bourde puisque les gens en question n’ont pas quitté la salle pour partir mais c’était pour autre chose.
Mal informé
En effet, durant le symposium, il y avait des ateliers à gérer et chaque participant après son intervention, devait rejoindre immédiatement son atelier pour débuter les travaux. Apparemment, Mattem a été mal informé par ce qui se passait et c’est ce qui explique le fait qu’il s’en soit pris directement aux gens ayant quitté la salle pour rejoindre leurs ateliers. D’ailleurs, dès qu’il a compris, il s’est senti gêné par cette situation mais ce n’était pas sa faute. S’il avait été bien informé de ce qui allait se passer après les interventions des participants, il n’aurait pas été induit en erreur et n’aurait certainement pas fait cette déclaration qui l’a mis dans une situation délicate. Le fait de ne pas avoir la bonne information l’a poussé à commettre cette bourde qui n’était pas intentionnelle.
- Z.
Madjer marque sa présence et s’en va
Le sélectionneur national Rabah Madjer a fait acte de sa présence en assistant au discours d’ouverture du symposium par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould- Ali, avant de partir.
K.H.
Ould-Zmirli boycotte
Le membre du BF, Bachir Ould-Zmirli, a brillé par son absence hier au CIC où il n’a pas daigné se déplacer par rapport à cette histoire de dossier envoyé hors délais par la FAF pour postuler à une candidature pour un poste dans le Comité Exécutif de la CAF. Le président du NAHD, très en colère, a préféré boycotter le symposium.
K.H .
Saïd Amara, Saïd Allik, Mouldi Aïssaoui
Beaucoup de figures qui ont marqué le football algérien ont été vues hier au symposium, on peut citer l’ex-joueur du FLN et ancien président de la FAF Saïd Amara, l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports Mouldi Aissaoui et l’ex-président de l’USMA Saïd Allik.
K.H.
450 participants
Selon les organisateurs de ce symposium, le nombre de participants à ce symposium est de 450 personnes. C’est le chargé de l’orientation des débats qui a donné l’information.
K.H.
L’arbitrage en force
En plus du président de la CFA Mohamed Ghouti et du responsable des désignations Mokhtar Amalou qui ont participé à ce symposium sur le renouveau du football algérien, on a noté la présence de l’ex-arbitre international et consultant Mohamed Zekrini ainsi que l’ex-arbitre international Salim Oussaci.
K.H.
Représentant de la Ligue de Ghardaïa
«Nos stades sont fermés depuis 3 ans»
Le représentant de la Ligue de football de Ghardaïa a révélé, lors de son intervention, que les stades de la wilaya sont fermés depuis trois ans. «Je profite de cette occasion pour vous informer que nos stades sont fermés depuis trois ans. Nos équipes se déplacent à 20 km du chef-lieu de la wilaya pour disputer leurs matches. En plus de cela, on doit avoir une autorisation de la wilaya pour organiser les tournois de football. Je souhaite que les instances de notre football et les pouvoirs publics fassent le nécessaire pour régler ce problème.»
- H.
Aissa Naili (représentant de la DGSN)
«La police ne se retirera pas des stades»
Le représentant de la DGSN Naili Aissa a indiqué, lui de son côté, que la police ne s’est jamais retirée des stades et qu’ il y a eu seulement un redéploiement selon un plan d’action des effectifs, avant d’affirmer que la police a formé plusieurs stadiers qui sont sur le terrain depuis le début de saison : «La police ne se retirera pas des stades. Elle continuera sa mission pour assurer la sécurité dans les stades et lutter contre la violence.»
- H.
Bensekrane déplore l’état de certains stades à l’Ouest
Dans son intervention, le président de la Ligue régionale d’Oran Ahmed Bensekrane a déploré l’état de précarité de la plupart des stades à l’ouest du pays, tout en lançant un message aux pouvoirs publics pour assurer les travaux nécessaires afin de réhabiliter les stades en question.