Match des Emirats : Les explications de la FAF

 

C’est demain que débutera officiellement le stage réservé aux joueurs locaux.

Madjer a maintenu le stage et pour le moment il n’a communiqué aucune intention de réduire la durée du stage malgré l’annulation du fameux match contre les Emirats. L’entraîneur national, comme on vous l’a expliqué il y a quelques jours, a refusé catégoriquement de jouer un autre match contre une autre équipe, pourtant la Libye a voulu avoir ce privilège afin de préparer le CHAN qu’elle s’apprête à jouer en janvier au Maroc, Madjer visiblement contrarié par la tournure des événements et l’annulation unilatérale du match qui était prévu le 23 de ce mois, a préféré travailler au CTN et appliquer le programme qu’il a lui même tracé.

 

Comparaison

Au-delà de l’aspect technique et sportif de ce stage, il y a aussi ce côté financier et administratif qui a lui aussi fait couler beaucoup d’encre, il faut dire que l’annulation du match et la façon avec laquelle cela a été communiqué, a engendré beaucoup de dégâts du côté de la fédé, il a eu la façon ave laquelle le match a été annulé mais le plus intrigant pour les observateurs c’est cette annulation qui a eu lieu sans contrepartie financière aucune, sans dédommagements, car faut-il le rappeler, Madjer avait tracé le programme de son stage en fonction du déroulement de ce match, voire même du stage, avec un déplacement prévu à Dubaï le 19 et le match le 23, le tout avec une prise en charge totale, tout a été préparé d’un côté comme de l’autre, avant que tout ne tombe à l’eau.

 

Date FIFA 

Dans l’une de nos précédentes éditions, on faisait une petite comparaison entre l’annulation de ce match contre les EAU et celui de 2012 contre le Cameroun, l’Algérie version Vahid allait affronter les Lions indomptable ici au pays quelques jours après avoir joué la Tunisie à Tchaker, mais finalement un problème de primes a empêché les Camerounais à venir chez nous, et le match n’a pas pu avoir lieu.

Ceci dit la FAF, qui avait signé un contrat pour ce match, s’était plainte à la FIFA, documents à l’appui, et a fini par avoir gain de cause, la fédé avait même touché près de 500 000 dollars comme dédommagements.

5 ans plus tard, voilà l’EN qui vit presque le même scenario, mais à la différence que l’annulation du match des Emirats n’a rien rapporté aux caisses de la FAF.

Afin d’en savoir plus nous avons essayé de comprendre les raisons de cette situation, et une source autorisée nous a fait savoir que la FAF n’a signé aucun contrat avec les Emirats pour la simple raison que toute la rencontre était prise en charge par les Emirats, ces derniers s’étaient portés garants pour la période allant du 19 au 24 date du retour initial en Algérie, et puis comme il s’agit d’un match de locaux, la FAF n’avait pas vu utile de réclamer un contrat d’autant plus que la période du déroulement du match ne correspond pas à une date FIFA, voilà qui met fin à cette question et surtout à cette comparaison avec le cas vécu en 2012,  la fédération trouve que la comparaison ne devrait même pas avoir lieu vu toutes ces différences.

  1. M. A.

 

 

 

 

 

Le match reporté et pas annulé

Une décision de la FIFA a donc chamboulé les plans de la FAF et de l’EN. L’annulation de la suspension de la FIFA sur le Koweït a permis à ce pays d’organiser un tournoi des pays du Golfe, auquel les EAU ont été conviés, ces derniers ne pouvant pas refuser une telle proposition d’autant qu’elle entrait dans le cadre d’une action de réconciliation entre les pays de la région, ont préféré répondre par l’affirmative et annuler le plus simplement du monde le match contre l’Algérie. La fédération entre-temps avait publié une liste de 21 joueurs qui allaient se déplacer aux EAU et entrer en stage avant ça demain au CTN, il a fallu attendre quelques jours avant qu’une communication officielle ne soit transmise à la FAF l’informant de l’impossibilité de jouer le match, d’ailleurs les Emiratis ont annulé non pas 1 mais 2 matches, le tout pour satisfaire l’exigence des hauts responsables du pays qui ont intervenu pour donner un coup de pouce aux Koweitiens et les soutenir dans leur démarche. Ceci dit, les Emiratis qui savent que l’annulation allait quand même occasionner quelques dégâts à l’EN ont affirmé aux responsables de l’EN qu’il s’agit d’un cas de force majeure, et qu’ils ne pouvaient pas faire autrement, les rassurant qu’ils comptent toujours organiser ce match à une date ultérieure. Ainsi, le match EAU-Algérie devrait quand même avoir lieu peut-être dans un futur proche, il suffit que les deux parties trouvent le moment qu’il faut pour le placer, d’ailleurs le fait que l’Algérie allait le jouer avec l’EN locale lui ouvre la voie pour le programmer à nouveau dans les mêmes conditions, certes les Emiratis auraient voulu qu’on aligne quelques pros, mais ils n’ont pas insisté, cette situation offre des conditions parfaites pour un match qui pourrait avoir lieu dans le futur, certes il n’y aura pas beaucoup de dates disponibles d’ici la fin de saison en dehors des dates FIFA, mais Madjer compte revoir un peu plus souvent ces locaux, à chaque fois que le calendrier de la LFP le permet, un sparring-partner comme les Emirats ne pourra être que bon pour mettre en application les directives données après un ou plusieurs stages des A’.

  1. M. A.

 

Il nie avoir à nouveau rompu les ponts avec Zetchi

Kerbadj : «Abandonner le professionnalisme ? Trop tard»

Le président de la LFP était l’invité hier matin de la Radio nationale.

Mahfoud Kerbadj qui est rentré avant-hier du Caire où il a assisté au tirage au sort des compétitions de clubs de la CAF a expliqué les raisons de son absence lors du Symposium de la FAF sur le renouveau du football national.

Kerbadj a tenu à affirmer que son absence n’a rien d’anormal, il dit qu’il a pris part au coup d’envoi de l’initiative avant de s’occuper de ses affaires personnelles : «J’ai assisté au début des travaux, ensuite je me suis excusé, car j’avais une réunion importante au niveau de l’entreprise que je gère, avant de prendre l’avion mardi vers Le Caire, pour assister aux réunions de la commission des clubs dont je suis l’un des membres, j’ai ensuite pris part au tirage au sort des compétitions interclubs.»

 

«Il n’y a pas de rupture entre moi et Zetchi»

Kerbadj nie donc une quelconque envie de rallumer la mèche entre sa structure et la FAF, il reconnaît tout de même que ses différends avec Zetchi sont toujours là, mais pas au point de couper les ponts entre les deux rives : «Je rassure tous les amoureux du foot, j’ai de bons rapports avec Kheireddine Zetchi, c’est possible qu’il y ait des tensions et des désaccords mais ceux-ci ne peuvent jamais atteindre le degré de la rupture.»

 

«Je ne suis pas indispensable»

A la question de savoir comment il a décliné la proposition de la Fédé de prendre part à l’un des ateliers lors du symposium, et après avoir expliqué les raisons de son absence il rappelle que la machine peut aussi fonctionner sans lui, allant même jusqu’à se comparer avec le sel de table : «Je ne suis pas indispensable, et je ne suis pas comme le sel de table», a-t-il dit, histoire de rejeter les accusations et s’éloigner de la pression qu’on exerce sur lui à chacune de ses absences aux rendez-vous de la FAF. Il faut rappeler que la semaine passée déjà Kerbadj n’avait pas digéré le fait d’être ignoré lui et ses adjoints de la LFP lors du tirage au sort de la coupe, la LFP a dû réclamer une invitation, avant que Kerbadj ne décide de ne pas s’y rendre en solidarité avec son SG et son adjoint.

« Domiciliation, on ne pouvait pas mieux faire »

Kerbadj est revenu sur les difficultés relatives à la domiciliation des matches, sur la première moitié du championnat en général qui sera clôturée aujourd’hui, il cite des exemples qu’il a dû lui même gérer pour permettre à des matches d’avoir lieu, en évoquant les cas du stade d’El-Harrach ou encore de Kouba, ainsi que le fameux match reporté 4 fois entre le MCA et l’USMA. Malgré toutes ces anomalies auxquelles viennent s’ajouter les difficultés financières des équipes, Kerbadj a affirmé que la décision attendue de la part de la FAF d’abandonner le professionnalisme en plein chemin est impossible : «C’est un projet qui a été mis en marche il y a 7 ans, et qui a quand même ses repères, il sera délicat de s’en débarrasser définitivement» une déclaration qui rejoint quelque part l’idée initiale de la FAF qui pense pouvoir repartir sur d’autres bases avec l’astuce des clubs-pilotes, en attendant une annonce officielle de la part de la fédé.

  1. M. A.

 

 

Classement