L'Assemblée populaire nationale (APN) a repris hier ses travaux en séance plénière consacrée aux questions orales concernant plusieurs secteurs ministériels.

Lors de cette session, le ministre de la Jeunesse et des Sports était concerné par des questions concernant son secteur. A la fin de la session, d’autres questions l’attendaient. Des représentants de plusieurs médias ont en effet abordé Ould Ali pour lui demander son avis sur le rejet annoncé par la CAF concernant le dossier de candidature du membre du BF algérien Bachir Ould Zmirli. Le premier responsable du NAHD a vu la veille ses espoirs de voir enfin sa candidature acceptée à la CAF partir en fumée. Une triste fin pour ce dossier épineux auquel le ministre avait accordé un grand intérêt, mais, hier, il n’a pas souhaité avancer le moindre commentaire. Il affirme n’avoir encore rien reçu, il s’attend, d’après ses dires, à un coup de fil du président de la FAF. Ce qui n’arrivera pas rapidement, car ce dernier est depuis mardi passé au Maroc pour assister aux derniers préparatifs du coup d’envoi du CHAN en sa qualité de membre du comité d’organisation dudit tournoi. «On attend la réponse de la CAF, qui doit parvenir au président de la FAF. On est en contact avec lui, avec Zetchi, mais au moment où je vous parle, il n’y a pas de notification officielle. Incha Allah, il y aura une réponse positive», a-t-il déclaré.

 

Parmi les décisions du CE de la CAF

Enfin du changement sur le système de compétition des clubs

Comme on vous en parlait hier, le comité exécutif de la CAF réuni avant-hier au Maroc a pris une série de décisions, parmi elles, la validation des noms des candidats en course pour les 4 postes dégagés au niveau du Comité exécutif au profit des 4 régions de la CAF. Depuis mercredi donc, on sait qu’Ould Zmirli n’a pas été retenu et que la CAF n’a fait de ce dossier qu’une bouchée. Il y avait, en effet, des dossiers plus lourds à gérer, dont celui du changement annoncé du système des compétitions des clubs au niveau de la CAF. Ahmad Ahmad, lors de sa campagne, avait promis une série de réformes, parmi elles un changement du système des compétitions des clubs et des sélections. Son instance a profité du symposium qui a eu lieu en août pour enclencher le processus de changement du système de la CAN, avec les retouches que tout le monde connaît, et a reporté celles promises et qui devaient toucher la coupe de la CAF et la Ligue des champions. Les changements promis ont fini par intervenir mercredi.

Les coupes africaines se joueront de septembre à mai

«Implémentation dès 2018 de la résolution du symposium sur le football africain d’un changement de périodicité pour les compétitions interclubs. La prochaine saison, en guise de transition, elles débuteront en décembre pour s’achever en mai 2019 avec une application plus rigoureuse des règlements sur la licence de clubs. Dès 2019, le cycle ira de septembre à mai de l’année suivante.» Il s’agit du texte paru avant-hier sur le site de la CAF, à travers lequel la confédération confirme ce qui devait se faire bien avant. La coupe de la CAF et la Ligue des champions ne commenceront plus en février ou mars comme ça a toujours été le cas. A partir de l’édition prochaine, elles seront avancées. Le coup d’envoi sera donné donc en décembre 2018 et la finale se jouera en mai 2019, pour cette édition transitoire, avant de stabiliser les dates à partir de l’édition 2019-2020. Celle-ci donnera naissance à une nouvelle ère ; les coupe débuteront dès lors en septembre et prendront fin en mai.

La bonne affaire pour les clubs nord-africains

Déjà dominateurs dans ce genre de compétitions, les clubs nord-africains s’en sortent vainqueurs  une fois de plus ; ils auront, à partir de la prochaine saison, le temps de souffler en été. Les clubs peuvent aussi entamer le championnat au même titre que les matches africains avec un effectif qui ne risque pas de perdre des éléments en cours de route. Même les Ligues n’auront pas beaucoup de mal à gérer la compétition et les matches en retard. C’est dire que cette harmonisation va faire les affaires de nos clubs qui doivent coûte que coûte en tirer profit pour remplir leurs armoires de titres.

Un tirage au sort pour designer les matches des quarts de finale

«Approbation du calendrier des compétitions interclubs pour l’année 2018 et modification des règlements de ces compétitions, avec désormais un tirage au sort supplémentaire intervenant avant les quarts de finale.»  Telle a été l’autre décision prise par la CAF. Un an donc après avoir décidé de passer à un système avec plus de matchs et où la phase de poules est passée des quarts de finale aux huitièmes, la CAF décide de soumettre les quarts de finale à un tirage au sort. Jusqu’ici, les 2 premiers des 4 groupes de 4 des huitièmes de finale étaient croisés d’une manière classique, c’est à dire : le premier d’un groupe avec le 2^e d’un autre groupe, et le 2^e du premier groupe avec le 1er du 2e groupe et ainsi de suite, et ce, pour arrêter les matches des quarts. Cela ne sera fera plus. La confédération a décidé d’apporter une touche nouvelle, en imposant à cet avant-dernier tour un tirage au sort entre les 8 teams qualifiés, que ce soit en C1 ou en C3. Le CE de la CAF a aussi arrêté les dates de l’actuelle version. On sait désormais que la finale de la C1 aura lieu en aller-retour dans la 1^re moitié du mois de novembre prochain et la finale de la coupe de la CAF dans l’autre moitié.

1. M. A.

Les autres décisions de la CAF :

-A compter de l’année 2018, toutes les indemnités des arbitres désignés pour les matchs des compétitions de la CAF seront prises en charge directement par la CAF. C’est la matérialisation d’une promesse de campagne du président de la CAF et une décision historique. Car, jusqu’ici, les règlements imposaient aux fédérations hôtes de payer ces indemnités. C’est une charge financière en moins pour les associations nationales, mais aussi un marqueur éthique car il supprime la sujétion perçue dans le procédé en vigueur jusqu’alors. -Dans le cadre de la préparation du CHAN Total, Ethiopie 2020, une mission d’inspection de la CAF sera conduite dans le pays au cours du premier trimestre 2018. -Le kit «fieldwiz», dispositif technologique pour un meilleur suivi des performances des joueurs, déjà offert par la CAF aux cinq sélections africaines qualifiées pour la Coupe du monde de la FIFA, Russie 2018, sera également offert aux 49 associations membres.

 

 

Postes vacants dans le comité exécutif de la CAF

3 nouveaux membres exécutifs déjà connus

La CAF a procédé à la validation des candidatures pour les quatre postes vacants au Comité exécutif de la CAF et pour lesquels une élection sera organisée lors de l’assemblée générale ordinaire du 2 février 2018 à Casablanca.

Zone Nord (1 poste) – candidat : Jamal El Jaafri (Libye)

Zone Ouest A (1 poste) – candidat : Augustin Senghor (Sénégal)

Zone Ouest B (1 poste) – candidat : Sita Sangare (Burkina Faso)

Zone Centre (1 poste) – Candidats : Patrice Edouard Ngaissona (RCA) et Pierre Alain Mounguengui (Gabon).

C’est donc dans cette dernière zone qu’il y a eu 2 candidats ; ils seront départagés lors de l’AGO de la CAF du 2 février.

Une seule candidature a été invalidée par le Comité exécutif pour avoir été expédiée en dehors des délais réglementaires, c’est celle de Bachir Ould Zmirli, comme nous vous le révélions hier.