C’est aujourd’hui que l’EN aura une grande occasion de valider son billet pour la CAN 2019 en cas de succès. Djamel Belmadi compte bien l’emporter et en finir avec cette histoire. Pour cela, il mise énormément sur son nouveau duo, Belaïli - Mahrez qui seront des acteurs importants pour aller chercher la victoire.

La rencontre au stade municipal de Lomé sera très importante pour les Fennecs appelés à tout faire pour essayer de ramener les trois points de la victoire et composter par la même occasion leur billet pour le Cameroun l’été prochain. L’équation est assez simple, faut-il le dire, car il faudra juste gagner pour se qualifier directement sans attendre le dernier rendez-vous au mois de mars prochain. Dans ce sens, le sélectionneur national peut avoir ses certitudes pour cette rencontre et notamment en attaque du moment qu’il a des joueurs fins techniciens qui peuvent faire des misères à bon nombre de défenses. Parmi les joueurs, on cite le duo Belaïli - Mahrez. Deux joueurs surdoués techniquement et qui peuvent faire basculer une rencontre à eux seuls. On attend beaucoup de Mahrez mais Belaïli sera également scruté au cours de cette partie.

 

Le  coach compte profiter de sa bonne dynamique

Il faut dire que le Belaïli qui est arrivé à ce stage est en pleine confiance. Il reste sur un sacre africain en Ligue des champions et surfe sur l’aspect confiance. Il a fait deux bonnes prestations au cours de la finale et même s’il n’a pas fini le match retour, il reste en très bonne forme. Le coach national a beaucoup travaillé avec lui sur l’aspect psychologique pour le motiver et essayer de tirer le meilleur de lui pour cette rencontre. Assuré de débuter la partie, le pensionnaire de l’EST a une chance inouïe de prouver et de se réhabiliter, et il aura pour compagnon Mahrez au cours de cette partie. L’enfant d’Oran est remis sur pied et prêt pour la rencontre. Pour sa part, l’ailier de City se sait attendu et lui aussi souhaite faire tout ce qu’il faut pour aider l’EN et faire taire les mauvaises langues qui le critiquent gratuitement. Ce duo sera suivi de près cet après-midi. Les deux joueurs auront peut-être dans leurs pieds la qualification à la CAN.

 

A gauche ou en 9½, la seule énigme

Si Mahrez sera bien entendu aligné sur son couloir à droite de l’attaque pour revenir sur son meilleur pied, pour Youcef Belaïli rien n’est encore sûr. En effet, la seule énigme réside dans son positionnement. Si au départ, tout mène vers un poste d’ailier gauche, il se pourrait qu’il soit placé juste aux côtés de l’attaquant de pointe. Jusqu’à hier soir, rien n’avait encore été décidé par Djamel Belmadi. Néanmoins une chose est sûre, ce dernier mise énormément sur ces deux joueurs pour faire la différence.

1. S.

A quelques heures du match

Les hésitations de Belmadi

 

Le sélectionneur national a choisi la majorité de joueurs appelés à débuter la rencontre d’aujourd’hui. Toutefois, il y a quelques hésitations par rapport à certains postes que ce soit en défense ou en attaque.

Ce n’est certainement pas au cours de l’entraînement d’hier que les Togolais ont pu avoir des enseignements par rapport au onze des Verts qui débutera la rencontre d’aujourd’hui. En effet, c’est à Alger que le plus gros du travail a été effectué et Djamel Belmadi en technicien rusé qu’il est, n’a pas donné la moindre indication à ses adversaires. La seule certitude à l’heure actuelle, c’est que l’équipe qui débutera a été préparée à Alger. La stratégie de jeu et les éléments-clés sont prêts. D’après une source bien informée, le coach a déjà fait savoir au groupe qui allait débuter. Cependant, deux postes restent dans l’incertitude par rapport à cette rencontre. Il faut dire que beaucoup de paramètres entrent en considération et cela est bien entendu pris en compte par le staff technique national qui veut mettre toutes les chances de son côté pour l’emporter et mettre fin à une longue disette en Afrique qui n’a que trop duré.

 

Bensebaïni ou Abdellaoui, le duel à gauche

Premier enseignement de taille, c’est que Mohamed Farès ne sera pas de la partie et est déjà rentré chez lui. Ainsi, ça libère une place sur le couloir gauche. Deux joueurs se dégagent pour occuper ce poste de latéral pour cette rencontre. Bensebaïni et Abdellaoui sont les postulants pour une place dans le onze de départ. Les deux joueurs présentent le même profil, celui de pouvoir jouer aussi bien à gauche que dans l’axe. Maintenant, il faudra choisir et la décision sera faite selon les idées du coach mais aussi selon les enseignements tirés lors du visionnage vidéo du jeu de son adversaire.

 

Slimani - Bounedjah, ce n’est pas joué

Une seconde hésitation existe pour le premier responsable de la barre technique des Verts. Il s’agit du poste d’avant-centre. En effet, il semblait que Bounedjah avait une longueur d’avance mais Slimani est bel et bien là et plusieurs paramètres entrent en compte là aussi. D’abord l’expérience en Afrique du meilleur buteur de la sélection encore en activité. D’abord la caractéristique du terrain. En tartan, Slimani a des atouts à faire valoir et notamment dans ce genre de surface où le jeu rapide sera peut-être prédominant. Slimani est parfait pour ce genre de match qui pourrait être lui aussi un joueur important et une clé de la victoire. Bounedjah présente également des atouts mais facteur expérience et surtout les spécificités de la rencontre font que la balance peut pencher aussi bien pour le joueur de Fenerbahçe que pour le fer de lance d’Al Saad.

1. S.

 

Les Togolais n’ont mis aucune pression

Malgré l’importance du match, on ne peut pas dire que les choses sont compliquées pour les Verts. En effet, les Togolais n’ont exercé aucune pression sur la délégation algérienne. Peu avant l’entraînement des Fennecs, les organisateurs testaient la sono prévue pour la rencontre. Cependant, une fois que les joueurs ont pénétré sur le terrain, ils ont été très tranquilles et ont pu s’entraîner normalement. Cela témoigne de la sportivité des Togolais qui ne veulent pas mettre la pression ni rien d’autre d’ailleurs.  

 

Les billets à 2000 et 3000 francs CFA

La vente des billets pour la rencontre a débuté hier à Lomé et deux tarifs se dégagent. Une partie des billets se vend à 2000 francs CFA soit l’équivalent de 430 DA. La seconde partie est écoulée au prix de 3000 francs CFA soit l’équivalent de 650 DA.

 

Aucun membre du BF n’a accompagné Zetchi

Contrairement à la dernière sortie des Verts au Bénin où il y avait des membres du BF, Lakhdar Belloumi ou encore Abdelkrim Medouar, président de la LFP, cette fois au Togo, il n’y avait aucun membre du BF ni de la LFP ni aucun autre accompagnateur. Zetchi est venu tout seul au Bénin.

1. S.

 

Mbolhi rassure et sera titulaire

 

La bonne nouvelle c’est qu’après plusieurs jours d’incertitudes, Raïs Mbolhi a rassuré le staff technique. Il devrait débuter la rencontre aujourd’hui.

 

Ça a été une période de doute pour le dernier rempart de la sélection nationale. Depuis qu’il s’est blessé à deux semaines du stage de l’EN, la situation de Raïs Mbolhi a été longuement suivie par tout le monde. Son club n’a pas beaucoup communiqué et l’inquiétude commençait à gagner les supporters car avec ou sans Mbolhi dans la cage, ce n’est pas du tout la même chose pour les Verts. Cependant, le keeper algérien qui est un leader sûr et en dehors du terrain a rassuré tout son monde puisqu’il s’est entraîné le plus normalement du monde et du coup, tout le monde a pu pousser un ouf de soulagement voyant que le portier pourra bel et bien prendre sa place dans la cage aujourd’hui. Cela ne peut donner que plus d’assurance pour la défense mais aussi pour tout le groupe car Mbolhi apporte beaucoup plus que ses qualités. Il est un vrai relais pour ses camarades et sait comment les motiver même dans la difficulté.

 

Il aura un rôle important

Les Verts ne se  posent pas de questions, ils veulent tout bonnement l’emporter et se qualifier. Le rôle de Mbolhi sera très important au cours de cette rencontre afin de garder sa cage vierge mais aussi pour motiver ses équipiers comme il l’a toujours fait au cours des derniers matchs. Il aura un duel de taille aujourd’hui face à Adebayor et aura à cœur de briller pour empêcher la star des Eperviers de marquer mais aussi pour prendre sa petite revanche car le Togo avait douché les espoirs des Verts durant la CAN 2013 en Afrique du Sud. Une chose est sûre, le retour de Mbolhi dans la cage soulage au plus haut point le staff technique.

1. Z. 

 

L’EN n’a plus gagné en Afrique depuis juin 2016

Belmadi : «Cette situation est anormale»

 

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a toujours joué la «couveuse» lorsque ça se passe mal chez les Verts. Pour toutes les contre-performances concédées, il en a endossé la responsabilité afin d’éviter un autre traumatisme mental aux joueurs, déjà très fragile. Cependant, Belmadi se demande pourquoi cette équipe ne gagne plus en Afrique depuis presque deux ans et demi. «Si nous ne parvenons pas à gagner ce genre de matches, c’est qu’il y a un vrai souci. Les joueurs sont volontaires, mais ce n’est pas suffisant apparemment. Nous devons se donner à 150% pour remporter des matches. Les joueurs prennent des coups, subissent des chocs physiques, mais ce n’est pas suffisant comme je le disais, alors il faut être présent dans l’impact physique à l’avenir et être encore meilleur. Il y a des ingrédients que l’on se doit d’avoir afin de réussir de bonnes prestations et de revenir avec des victoires. Lors de notre dernier match, nous avons aussi manqué de chance. Une défaite est toujours mal prise. Nous avons 0 point, donc tout est à refaire. Nous avons demandé à tous les joueurs quelles sont les raisons qui font que l’équipe n’est pas parvenue à gagner depuis le match contre les Seychelles en juin 2016. Ils ont dit des choses et émis certaines raisons et nous avons tout pris en considération», a indiqué entre autres Belmadi. Avec la  présence d’éléments comme Belaïli, Slimani, Bounedjah, des joueurs qui connaissent bien l’Afrique et qui adhèrent totalement à la philosophie du sélectionneur national, les Verts espèrent s’en sortir avec un double objectif. «C’est un match décisif, si on gagne bien sûr. Cela fait trois ans que l’équipe nationale n’a pas gagné en Afrique et ça c’est un challenge. Les joueurs ont envie de s’imposer en Afrique. Ils ont un esprit revanchard. Je suis content de jouer à l’extérieur, car cela aurait été facile de rebondir à domicile. Ça va nous permettre d’aller dans l’adversité et il est temps pour nous de bien voyager en Afrique. Notre projet, c’est de remettre l’équipe nationale au sommet. Maintenant, il faut le prouver et travailler sur les qualités et faiblesses de l’adversaire», a fait savoir le coach des Verts. 

1. N.

Avis de techniciens

Biskri : «Il faudra agir selon les conditions sur place»

 

PAR MEHDI KABI

 

L’ex-entraîneur de la JSMB, Mustapha Biskri, nous a fait part de ses impressions sur la prochaine rencontre des Verts qui se jouera aujourd’hui face au Togo.

Riyad Mahrez et ses coéquipiers prendront part aujourd’hui à un match important où il faudra arracher une victoire afin de se qualifier pour la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2019. Une victoire permettra aux hommes de Djamel Belmadi d’atteindre la barre des dix points et seront ainsi officiellement qualifiés. Cependant, la rencontre s’annonce difficile pour les Verts qui feront face au Togo d’Emanuel Adebayor. Un match où l’équipe nationale n’aura pas le droit à l’erreur et devra se racheter de sa dernière défaite. Selon Mustapha Biskri, le sélectionneur national devra agir selon les conditions sur place au Togo. «Belmadi ne peut pas faire autrement que d’attaquer cette rencontre avec ce qu’il a sous la main. Il faut savoir si les joueurs vont tout de suite s’adapter à la surface du terrain surtout s’ils ne sont pas habitués à jouer sur ce genre de terrain. En plus, on n’est pas au meilleur niveau comme c’était le cas, donc cela veut dire que c’est un match qui je pense est mal tombé. Les conditions sont un peu spéciales, donc je pense que ça va être difficile. Je pense que Belmadi prendra un peu de prudence sur le plan stratégique, ce qui est tout à fait normal. Avoir une première lecture du jeu et ensuite agir par rapport aux conditions le jour du match. Il faudra voir si les joueurs seront inspirés, s’ils seront présents dans l’impact physique, si l’équipe du Togo est une équipe joueuse ou non.» Il a ensuite ajouté : «Je pense qu’ils ont vu les matchs en vidéo. Il y a une analyse qui doit être faite et je crois que ça a été le cas. C’est donc à partir de ces éléments qu’il peut agir pour mettre en place une stratégie, car le Togo s’est relancé après notre défaite, donc il y a beaucoup de facteurs qui sont difficiles à maîtriser aussi bien sur le plan mental que sur le plan structurel, et même nos joueurs ne sont pas au top, car il faut savoir que certains joueurs, même en étant présents lors du dernier match, ils n’avaient pas montré grand-chose. C’est une méforme collective de l’équipe nationale, malheureusement.»

 

«La clé du match sera sur le plan organisationnel et mental»

Le technicien algérien a ensuite continué sur les clés de la rencontre qui devrait se jouer sur quelques détails. «Je pense que la clé du match sera beaucoup plus sur le plan organisationnel et mental. Sur le plan technique, un joueur qui est au-dessus de la moyenne peut s’adapter au plan du jeu. Maintenant, il ne faut pas oublier aussi que même les joueurs du Togo évoluent à l’étranger sur de bons terrains. Donc, les clés du match seront sur le plan mental et organisationnel. Il faut gérer et surtout saisir la moindre opportunité devant les bois et essayer de la mettre dedans.»

1. K.

 

Froger : «Adebayor est leur moteur»

Le premier responsable du staff technique usmiste, Thierry Froger, se méfie lui d’Emmanuel Adebayor qui sera la force du Togo aujourd’hui.

Le match d’aujourd’hui entre l’équipe nationale et la sélection togolaise dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2019 pourrait être décisif. S’ils remportent la victoire, les Verts se qualifieront pour la phase finale. Cependant, il faudra faire mieux que lors du dernier match contre le Bénin et, surtout, réussir à faire tomber l’équipe drivée par Claude Leroy et menée par Emmanuel Adebayor. L’ancien attaquant du Real est en pleine forme et pourrait causer beaucoup de problèmes à la défense de l’équipe nationale. D’ailleurs, c’est de lui que faudra se méfier selon l’entraîneur de l’USM Alger, Thierry Froger. «Le Togo avec Adebayor et sans est une équipe différente, ce joueur fait la différence. Puisque Adebayor sera présent, il sera sans aucun doute le moteur de leur équipe. Je pense que le match sera très compliqué pour les Algériens mais tout le monde sait que l’équipe d’Algérie renferme des joueurs de qualité et qui sont capables de faire la différence aussi. Même si je pense que ce sera difficile de gagner au Togo, ils peuvent revenir avec un bon résultat. C’est pour cette raison qu’il faudra rester concentré tout au long de la rencontre et tenter de faire une bonne prestation.» Ce qui est sûr, c’est que tout le monde s’attend à une réaction de la part du Togo, qui ne veut en aucun cas se faire éliminer et qui compte sur une victoire à domicile pour rester dans la course. En tout cas, le match s’annonce difficile pour les Verts, qui devront se méfier de certains joueurs à l’image d’Emmanuel Adebayor.

1. K.

 

Mehdaoui : «Il faut s’attendre à toutes les éventualités»

L’ancien sélectionneur national, Abderrahmane Mehdaoui, prévient qu’il faudra s’attendre à tous les scénarios lors de cette rencontre face au Togo.

Voulant faire la différence au Togo et ainsi mettre fin aux années sans victoire en Afrique, les Verts devront s’attendre à tous les scénarios selon l’ancien sélectionneur national. Après avoir vécu un match difficile au Bénin, où la sécurité ne leur était même pas fournie, Riyad Mahrez et ses co-équipiers craignent de revivre le même scénario. Ces derniers veulent rester concentrés uniquement sur leur objectif qui est de revenir avec une victoire de ce déplacement au Togo. Abderrahmane Mehdaoui prévient Djamel Belmadi et ses poulains. «C’est la sélection nationale et dans une sélection, il faut s’attendre à toutes les éventualités concernant la composante d’une équipe. C’est, selon bien sûr, les conditions du match et selon aussi les aspirations du coach et de son plan de jeu. Je pense qu’il y a eu des absences en fonction des choix tactiques de départ et des absences inattendues à la suite des blessures de certains joueurs. Comme c’est la sélection, je pense que les doublures existent et sont prêtes pour compenser, quelle que soit l’absence d’un ou de plusieurs joueurs. Et comme c’est une équipe qui est en train d’être remodelée et qu’à chaque regroupement il y a de nouvelles têtes, on commence à s’habituer. En tout cas, cette situation peut booster l’équipe et donner la chance à certains joueurs d’évoluer. Il ne faut pas oublier que l’on sort d’une défaite et c’est ce qui a provoqué ces changements et peut-être que ça va être bénéfique. Maintenant, il faut attendre pour mieux voir.» Il a ensuite continué : «Je pense que le coach a tenu compte de ces aspects, l’état du terrain et des conditions du match. La sélection des joueurs a été faite selon ces paramètres.»

«Nous avons besoin de retrouver la confiance»

En plus d’être important pour la qualification à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2019, le match d’aujourd’hui pourrait permettre aux Verts de retrouver de la confiance après le dernier mauvais résultat face au Bénin et, surtout, être dans les meilleures conditions possibles avant le dernier match de la phase de groupe face à la Gambie et qui se jouera en mars prochain. «Quand il y a un manque de stabilité et beaucoup de changements, c’est à double tranchant. Ça peut marcher, comme ça peut rater. C’est pour ça qu’on est un peu dans le point d’interrogation. Maintenant, il y a beaucoup d’aspects qui interviennent sur le plan physique et technico-tactique et il y a aussi le moral des joueurs qui peut jouer un rôle déterminant. C’est un match où nous avons besoin de retrouver de la confiance. Les joueurs doivent savoir qu’il est nécessaire de gagner afin de retrouver un peu le sourire. On est dans une phase d’interrogation et on a le souhait que les choses s’améliorent», conclura Abderrahmane Mehdaoui.

1. K.