Les joueurs de la sélection nationale A’ ont disputé un match amical face au Qatar le week-end dernier. Il ne s’agit pas d’un match ordinaire pour les joueurs qui espèrent attirer l’attention du coach Belmadi en vue d’intégrer l’équipe première.
Face à une équipe qatarie, certes loin de constituer un foudre de guerre, les joueurs du Championnat national ont su dominer un adversaire qui peaufinait sa préparation en vue de la Coupe d’Asie des nations, dont l’entame aura lieu dans quelques jours. Les joueurs algériens ont fait mieux que résister devant une équipe qui a réalisé des performances très positives face à la Suisse, l’Equateur et l’Islande. Djamel Belmadi et son staff ont bien observé le rendement de certains éléments qui tapent déjà à la porte de l’équipe première. La CAN-2019 aura lieu dans six mois, soit au mois de juin prochain, mais entre-temps, il y aura un intermède Fifa au mois de mars. Cette date sera cruciale pour les joueurs et la composition de la liste élargie des joueurs susceptibles d’être dégagés dans la liste finale des 23, appelés à jouer la Coupe d’Afrique des nations… quelque part en Afrique après le retrait de l’organisation au Cameroun. Les deux matches programmés au mois de mars prochain, un officiel face à la Gambie pour le compte de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2019 et face à la Tunisie en amical, constitueront une aubaine au sélectionneur national pour revoir les éléments locaux. Il est clair que les quasiment partants pour la CAN, à l’image de Mahrez, Feghouli, Brahimi, Bounedjah, Tahrat, Bensebaïni… et autres Attal et Chita pourraient être ménagés pour les deux rencontres. Belmadi devrait puiser sur un groupe nouveau où il aura à visionner de nouveaux joueurs, du moment que l’équipe nationale est qualifiée pour la phase finale.
La défense des postes à pourvoir
Face au Qatar, Belmadi a découvert avec plaisir le niveau de certains joueurs, qui n’est pas vraiment très loin de ceux sur lesquels il compte déjà. Des éléments comme Chetti, Benyahia et autres Boudaoui tapent déjà dans la porte de la sélection nationale A. cependant, il faut dire que certains postes semblent déjà truffés de joueurs. C’est en défense que les places sont disponibles pour la sélection nationale. Le flanc droit ne compte qu’un seul joueur de qualité en la personne de Youcef Attal. Ce dernier est en train de monter en puissance et ses performances en Ligue 1 avec l’OGC Nice font de lui le meilleur dans son poste dans le championnat français. Loucif, le joueur du Paradou AC, a réalisé une belle prestation face au Qatar et il ne sera pas une surprise si le coach lui fasse confiance, surtout que Mehdi Zeffane peine à retrouver son niveau. Il est clair qu’il y a une place à prendre sur le côté droit. A gauche, c’est tout le contraire. Même si Chetti reste un élément prometteur, il n’en demeure pas moins que les places sont chères à ce niveau-là. Le retour en force de Faouzi Ghoulam, la présence convaincante de Mohamed Farès et la polyvalence de Bensebaïni et Abdellaoui font que le latéral gauche de la JSK aura plus à faire pour s’imposer dans cette sélection nationale. Dans l’axe, l’Usmiste Mohamed Benyahia gagne des points et sa régularité au sein de son club pourrait lui permettre de s’offrir une place dans un secteur qui a toujours constitué le tendon d’Achille des Verts. Pour le moment, Belmadi semble avoir trouvé sa charnière idéale avec Benlamri et Tahrat, mais il lui manque des substituts de qualité.
Boudaoui a un pied et 4 orteils en sélection A
Dans l’entrejeu, il est clair que le duo Bentaleb et Taïder sont les plus menacés. D’ailleurs, l’excellent rendement de Chita lors du match face au Togo, réédité face au Qatar menace sérieusement la présence de ces deux joueurs, des indéboulonnables pour tous les sélectionneurs qui se sont succédé à la tête des Verts. Belmadi a trouvé la bonne formule avec l’ancien Mouloudéen, auquel il pourrait associer un Benkhemassa pour recomposer le milieu récupérateur de la sélection olympique, vice-championne d’Afrique des U-23 en 2015. A ces deux jeunes joueurs, on pourrait leur ajouter un élément qui ne fait pas de bruit, mais qui monte en puissance. Il s’agit du jeune Hicham Boudaoui, qui n’a pas encore soufflé sa 20e bougie. Le joueur du Paradou AC a fêté son 19e anniversaire au mois de septembre dernier, mais cela ne l’empêche pas d’être un patron au milieu de terrain du PAC et de convaincre le sélectionneur national face au Qatar. D’ailleurs, il fut parmi les joueurs qui ont disputé 70 minutes de temps de jeu de la rencontre.
Aouar, la cerise sur le gâteau ?
Le milieu de terrain, aussi bien pour le rôle défensif qu’offensif, est bien rempli et le coach ne va certainement pas chercher à moins d’avoir une pépite. Et cette pépite tout le monde la souhaite sous les couleurs de l’Algérie. Il s’agit du Lyonnais Hossam Aouar. Convoité par les Verts, Aouar l’est aussi par les Bleus. Pour le moment, personne ne pourrait prédire sa nationalité sportive, même si certains avancent qu’il aurait déjà penché vers la France. Les prochains mois vont donner plus de précisions sur ce joueur qui a déjà été contacté par la FAF. Maintenant même si le joueur opte pour l’autre camp, il ne faut pas en faire une affaire puisque le joueur du championnat algérien a prouvé qu’il peut prétendre à être en sélection nationale. Une mission qu’ont déjà réussie avant des joueurs comme Soudani, Slimani, Halliche, Djabou… à l’époque où l’on misait sur le tout professionnel et plus récemment Attal, Bounedjah, Benlamri et Belaïli. Les joueurs appelés à renforcer l’équipe auront à cœur de gagner la confiance de Djamel Belmadi et feront tout pour que leurs coéquipiers brillent afin de prétendre à une place au soleil pour la CAN-2019.
- N.
EN féminine : l’option d’un staff français retenue
La FAF se penche sur le dossier des Verts
Après une Coupe d’Afrique des nations des plus décevantes, ponctuée par une élimination dès le premier tour avec trois défaites (Ghana, Cameroun et Mali), la sélection nationale de football féminine a du mal à se retrouver après le départ de l’entraîneur, Azeddine Chih. Il faut dire que la FAF avait mis d’énormes moyens pour redresser le football féminin et donner à la sélection nationale une meilleure stature internationale, mais au final les résultats n’ont pas suivi. Désormais, il faudrait aller de l’avant et réfléchir comment ne pas rater les prochaines échéances des Vertes. Une «petite révolution» se prépare au niveau de la FAF pour la recomposition de l’équipe nationale féminine. Déjà la première décision prise est le limogeage de l’entraîneuse Radia Fertoul, qui a eu du mal à se défaire de l’ombre de l’ancien coach, Azeddine Chih. La FAF réfléchit à la meilleure manière de promouvoir la sélection nationale en faisant appel à un coach d’envergure là où le football féminin a enregistré d’énormes progrès. Pour cela, il n’y a pas mieux que l’école française, qui a su trouver l’astuce pour mettre sur pied une équipe conquérante. A cet effet, les responsables de la FAF auraient opté pour l’option française et le nouveau sélectionneur serait sans aucun doute un Français. La dernière CAN nous a prouvé qu’il faut changer de stratégie si l’équipe nationale féminine, dont les conditions n’ont jamais été aussi importantes, veut franchir le palier supérieur. Pour gagner les Jeux africains, passer le premier tour d’une CAN, se qualifier à une Coupe du monde, ou aux Jeux Olympiques, il ne faut pas maintenir la même mentalité. Radia Fertoul, et même si elle est la technicienne la plus expérimenté et la plus compétente du football féminin nationale, n’était pas en mesure de gérer une compétition de l’envergure de la CAN. Pour relancer l’équipe nationale, il faudra faire appel à un ou une coache étranger et spécialisé dans le football féminin. Il faut aller ramener les filles dans les différents championnats étrangers, car le championnat national est, il faut le reconnaître, pas assez costaud. Il faut aussi utiliser les dates FIFA soit pour jouer des matches amicaux et se frotter aux meilleures équipes aussi bien au niveau continental que mondial. La FAF a mis les moyens, il reste seulement à bien les utiliser.
- N.
Brahimi, Ounas, Benzia, Slimani, Boudebouz
5 Algériens vont enflammer le mercato
A quelques jours de l’ouverture du mercato hivernal en Europe, cinq joueurs algériens ne vont certainement pas laisser indifférents les recruteurs. Il s’agit des milieux offensifs Yacine Brahimi (FC Porto), Adam Ounas (SSC Napoli), Yassine Benzia (Fenerbahçe) ainsi que les deux attaquants Islam Slimani (Fenerbahçe) et Ryad Boudebouz (Betis Séville). Il faut dire que Brahimi, qui sera libre de choisir sa destination à partir du mois de janvier prochain, est le joueur le plus convoité dans différentes championnats en Europe. Besiktas en Turquie, Everton, Westham en Premier et Milan AC et Lazio en Serie n’ont pas caché leur intérêt. L’Algérien a refusé de renouveler son contrat avec l'équipe les Dragaoes fait de lui un joueur que tout entraîneur souhaite enrôler. Idem pour Adam Ounas, qui n’a pas un temps de jeu à la hauteur de son talent. Malgré les grandes prestations qu’il réalise à chaque fois que l’entraîneur Ancelotti fasse appel à lui, il reste que c’est un joueur très mal utilisé au Napoli. L’attaquant algérien intéresse à fort titre le Borussia Dortmund, qui cherche à renforcer ses rangs par des jeunes joueurs pour améliorer lentement leurs performances. Il y a aussi plusieurs équipes italiennes, notamment la Sampdoria, qui souhaite l’avoir dès cet hiver. Une chose est sûre, une belle opportunité se présente à Ounas pour s’engager avec un club qui va lui permettre d’avoir du temps de jeu plus conséquent. Yassine Benzia, qui était pourtant annoncé en grande pompe à Fenerbahçe, souffre depuis quelque temps après un début de saison très positif. Prêté par Lille OSC, le joueur pourrait retourner au sein de son club employeur qui occupe la deuxième place en Ligue 1. L’arrivée de l’Algérien ne serait pas de trop. En revanche, son coéquipier Islam Slimani n’arrive pas à convaincre. Néanmoins, une piste des pays du Golfe pourrait être la future destination de l’attaquant algérien. Pour sa part, Ryad Boudebouz, qui était pourtant le maestro du Betis Séville la saison dernière, n’a pas pu confirmer cette année. On parle d’un imminent transfert du magicien algérien à Nice où il pourrait retrouver son compatriote, Youcef Attal.
- N.