L’arrière latéral droit de K. Beerschot VA (L1 belge), qui était parmi le groupe l’automne dernier est heureux que le sélectionneur national l’ait maintenu dans sa liste.
Quel était votre sentiment en apprenant que vous êtes convoqué pour ce stage ?
Evidement, j’étais content. Je sais qu’une telle récompense ne vient qu’après un dur labeur. Ces dernières semaines, j’ai bossé durement car au fond de moi, je savais que le coach national allait maintenir sa confiance. Maintenant, j’ai vraiment hâte de retremper dans l’ambiance de la sélection qui n’a pas son pareille.
Contrairement à la fois passée, il est fort possible que vous jouiez cette fois-ci, êtes-vous prêt ?
Prêt ? Je dois l’être tout le temps car en football, on ne sait jamais à l’avance ce qui va se produire. Comme j’ai dit, je me suis bien préparé avec mon club pour bien entendu répondre présent si le coach national daigne m’accorder la chance de jouer. Je promets, par contre, que si l’on me donne la chance, je la saisirai à pleines dents. Car même si je suis encore jeune, le moment est venu pour moi de prouver à l’entraîneur national qu’il ne s’est pas trompé en me retenant dans son groupe.
Et puis, il y a l’absence du titulaire au poste, en l’occurrence Youssef Atal…
Tout d’abord, je souhaite à Youssef un rapide rétablissement. Le titulaire, c’est lui. Maintenant qu’il n’est pas là, je dois montrer que moi aussi je peux postuler à une place de titulaire dans la défense de l’EN ; après ce sera à Djamel Belmadi de me juger. Mon souhait aussi est de rester durablement dans le groupe.
Quel souvenir gardez-vous de votre première convocation en novembre 2019 ?
Même si je n’ai pas eu l’occasion de jouer ces deux matches (Zambie et Botswana), j’ai découvert un groupe qui vit bien ensemble. Pour les nouveaux qui arrivent, je ne pense pas qu’ils auront des difficultés à intégrer ce groupe assez solidaire, dois-je le reconnaître.
En club, on voit que ça ne marche pas fort pour vous ; ce dimanche vous n’aviez pas participé à la débâcle de V. Beerschoot face à Gent (5/1)…
Notre entraîneur change à chaque fois sa défense. Ce dimanche, j’ai fait les frais de ces changements qui n’ont rien apporté à l’équipe qui a été sévèrement corrigée par son adversaire. Franchement, je n’ai pas cherché à lui parler sur les raisons de ma mise à l’écart de l’équipe-type. Heureusement que je suis convoqué en équipe nationale, au moins cela va me remonter le moral. Si le coach national me donne l’occasion de jouer, je vais montrer à mon entraîneur au club qu’il a tort en me laissant sur le banc.
M. S.