La rencontre de la première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2023 entre les Verts et l’Ouganda, prévue initialement le 4 juin à Oran, aura finalement lieu au stade du 5-Juillet.
L’information est tombée hier après-midi, au terme d’une longue campagne menée, selon des indiscrétions, par les organisateurs des JM, ces derniers qui craignent une détérioration de la perlouse du nouveau stade de Bir El-Djir à 3 semaines du coup d’envoi des JM ont fait le forcing pour que la pelouse soit épargnée, et pour ce faire ils ont dû batailler pour atteindre cet objectif. Après avoir arraché la délocalisation du tournoi des 4 nations A’ vers la capitale, le comité d’organisation des JM a milité pour priver Belmadi et son EN de cette virée très souhaitée vers l’Ouest, la FAF a résisté mais la pression a été tellement forte qu’elle a fini par atteindre son objectif. Ainsi donc, l’EN ne jouera pas son premier match sur ce terrain déjà controversé du nouveau stade d’Oran, et c’est naturellement le stade du 5-Juillet qui aura à récupérer la rencontre, il faut dire que depuis le début, ce sont ces deux stades qui étaient en ballottage, Le Tribunal pas très aimé dans les rangs des joueurs n’a pas fait l’unanimité, d’autant plus que le souhait de Belmadi était d’aller se refaire une santé à El-Bahia, mais c’était compter sans la pression terrible causée par la proximité du coup d’envoi des JM d’Oran, l’EN devra donc jouer au 5-Juillet, devant son public spécial et unique, et, surtout, très exigeant, Belmadi a déjà eu l’occasion d’y évoluer en tant que joueur, et il en sait quelque chose, il a aussi affronté le Benin après son sacre africain en septembre 2019, pour lui ça ne sera pas une découverte, mais ça sera le cas pour certains éléments, surtout qu’on annonce beaucoup de nouveautés dans le groupe, les observateurs y voient un signe du destin, car ce renouveau et ce redémarrage prévu en cette date de juin vaont permettre à la nouvelle génération de s’habituer à ce stade, à son public, sans la moindre crainte, et pourquoi pas faire du temple une nouvelle tour d’ivoire, un bastion infranchissable, comme l’a été pendant plus d’une décennie le stade Tchaker.
S.M.A