La scène de la honte au stade d’Oran

La conférence de presse des deux sélectionneurs Eris Sekou Chelle et Djamel Belmadi n’a pas pu se tenir hier au terme du match nul entre leurs deux équipes 1 à 1 et pour cause : une panne d’électricité dans la salle des conférences du grand stade d’Oran au mauvais moment.

En effet, quelques minutes après la fin de la partie entre les Verts et les Aigles, les journalistes ont pris place dans la salle pourtant neuve du stade Miloud-Hadefi, ils attendent l’arrivée du sélectionneur malien, ce dernier arrive et s’installe devant les medias, mais un gros problème surgit, les lumières qui doivent éclairer la scène où s’assoient habituellement les entraîneurs ne veulent pas s’allumer.

Les organisateurs tentent de régler le problème, mais il n’y a rien à faire, personne ne semble connaître les rouages de cette salle ni de son électricité, la scène est plongée dans le noir, et le tout devant des émissaires de la CAF venus assister au match pour s’enquérir de l’état de l’un des stades du prochain CHAN.

Dans la salle, les présents n’ont qu’un seul mot dans la bouche : ‘’La honte’’. Il faut dire que le bijou qu’est ce stade d’Oran mérite une meilleure prise en charge, et de meilleurs gestionnaires, d’autant plus qu’il est à moins de 2 mois d’accueillir une compétition de la CAF.

L’entraîneur malien est invité à patienter, il n’y voit pas de soucis. «Pas de problème, moi je peux attendre, allez-y», a-t-il dit devant les présents, certains essayent quand même de lancer la conférence malgré ce contretemps, mais des confrères caméramans qui n’ont pas pu capter l’image dans ces conditions refusent catégoriquement, et après plus de 25 minutes d’attente, Sekou Chelle quitte la salle, Belmadi, à son tour, informé de la scène de la honte, quitte le stade avec le président Zefizef, aucune minute à perdre vu que l’EN doit rentrer sur place sur Sidi Moussa, laissant derrière elle un stade encore inapte à accueillir de grands matches, avec une organisation catastrophique de l’extérieur jusqu’aux différentes composantes de ce complexe, un avertissement avant le CHAN et en pleine période de constitution du dossier pour l’organisation de la CAN 2025, la soirée d’hier doit être une leçon, des têtes doivent impérativement tomber.

S.M.A

 

 

 

 

 

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