Le président de FAF Walid Sadi est attendu aujourd’hui au pays, après une semaine passée en Afrique subsaharienne dans le cadre des préparatifs de la participation des Verts à la prochaine CAN.

Sadi a voyagé de Maputo, où il avait accompagné l’EN la semaine passée, direction la Côte d’Ivoire, et plus précisément la ville de Bouaké qui accueillera l’équipe lors de la prochaine CAN. Là-bas, il a tenté de s’enquérir de l’avancement des travaux dans l’un des hôtels ciblés par les émissaires de la FAF en marge du dernier tirage ; ils avaient pris option dans cet établissement qui connait actuellement des travaux de rénovation. Selon les médias ivoiriens, il s’agirait de l’hôtel du stade, une infrastructure située à proximité de l’enceinte de la Paix où se joueront les rencontres du groupe de l’EN. C’est dire que l’endroit choisi par la FAF est stratégique. Les joueurs veulent se concentrer pleinement sur le travail et Belmadi a validé le choix. Mais cela semble déranger les Ivoiriens, puisqu’après une campagne menée par la presse locale, qui s’est interrogée sur l’utilité des cités CAN construites pour abriter les sélections, c’est maintenant le COCAN qui veut imposer sa loi et essayer d’obliger toutes les sélections à se contenter des cités, jouant la carte de la sécurité. Cela n’a pas découragé Sadi qui insiste et a tenu à arracher le OK, qui n’a pas encore été reçu. Il est malgré cela décidé à obtenir pour l’EN un lieu à elle seule (une cité CAN devrait être habitées par au moins 2 sélections) un endroit vaste où tous les joueurs seront mis à l’aise dans une ambiance 100% algérienne. Comme on vous l’a déjà expliqué, la FAF envisage d’emmener un personnel algérien et cela implique le paiement d’un congé aux employés de l’hôtel en question. Les Marocains l’avaient déjà fait en 2022, ce qui leur avait évité, en pleine période de la Covid, les va et vient, ils comptent eux aussi récidiver ainsi que d’autres sélections comme la Guinée. C’est pour cela que Sadi insiste et n’hésitera pas à faire intervenir, s’il le faut, la diplomatie algérienne pour arracher cette exception.

Sadi est donc rentré, il aura avancé sur ce dossier, ainsi que celui du stage de préparation. Certes, il travaille en catimini, mais tout indique que le stage d’avant-CAN aura lieu en Guinée équatoriale, là où la plupart des joueurs ont des repères, en plus du fait que le lieu leur a porté chance à deux reprises. Il ne reste plus qu’à programmer le match amical qui devrait avoir lieu sur place durant la dernière semaine avant la CAN pour que la bouclé soit bouclée.

S.M.A.