La FAF va stresser jusqu’au bout avant l’arrivée des Verts dans la ville de Bouaké, et pour cause, l’Hôtel du Stade, infrastructure réservée dans son intégralité par le président de la FAF Walid Sadi, n’est pas encore prête et ce à 10 jours de l’arrivée de l’EN sur les lieux.
Les images rapportées par les confrères de Sporteam dans une vidéo filmée en novembre dernier ont montré un grand retard dans les travaux de rénovation de l’hôtel, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’infrastructure. Pour rappel, Walid Sadi ainsi que des membres de la FAF avaient fait un saut dans la ville de Bouaké au lendemain du tirage au sort de la phase finale de la CAN, et c’est ce jour-là que la fédération a décidé de rejeter l’idée de l’hébergement dans la cité CAN, à cause du manque d’espaces et l’absence d’une intimité, en revanche Sadi a vu du potentiel dans l’Hôtel du Stade, un établissement de 5 étages situé dans le quartier de N’gattakro, certes pas très confortable pour que l’EN s’y sente à l’aise, mais l’ancien manager de la sélection a décidé, après une séance de travail avec les responsables locaux, d’investir une somme d’argent pour faire de ce lieu le QG que l’Algérie voudrait pour en faire sa propre maison pendant la CAN.
Relooking
Après avoir eu le feu vert des autorités locales puis celles de la CAF, les travaux ont démarré, il restait encore assez de temps pour réussir le relooking voulu, mais c’était compter sans les obstacles habituels dans le secteur du BTP dans le continent africian, Sadi a envoyé plusieurs fois des émissaires sur les lieux sans oublier l’immixtion de l’ambassade de notre pays en Côte d’Ivoire, mais cela n’a pas empêché les blocages et la lenteur, résultat des courses : un hôtel à moitié fini à quelque 10 jours de l’arrivée de l’EN à Bouaké, une situation qui n’arrange guère le sélectionneur national, qui demande chaque jour des renseignements sur ce qui se passe à Bouaké, il faut dire qu’il mise sur des conditions d’hébergement idéales pour se concentrer sur son travail. Sadi a promis de mettre à la disposition de l’EN les mêmes conditions que lors de la CAN 2019, mais il semble avoir buté sur des bâtons auxquels il ne s’attendait pas.
Finitions
Les derniers échos en provenance de Bouaké font état d’un hôtel pas encore prêt, les images montrent comment la cour menant au portail interne est encore en chantier, un nouveau portail a été installé en attendant l’autre, alors que les chambres attendent toujours la peinture, visiblement le chef de chantier va devoir renforcer son effectif s’il veut terminer à temps, et permettre à Belmadi et son équipe d’être présents dans leur «chez-eux» ivoirien dès le 10 janvier.
La CIV mise à rude épreuve
Du côté de la FAF on refuse de paniquer même si le risque est énorme, du moment que les travaux engagés se passent dans un autre pays, d’ailleurs une visite il y a 32 jours d’une mission d’inspection des infrastructures de Bouaké a emmené le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé et le ministre du Tourisme Siandou Fofana sur les lieux, ils ont constaté ce retard et auraient donné un coup de fouet qui permettra peut-être aux travaux d’avancer, la page officielle du ministère du Tourisme a partagé des photos ‘’rognées’’ où l’on ne voit pas le sol de la grande cour, encore en chantier, les autorités ivoiriennes prennent ce retard au sérieux, et savent que si l’hôtel n’est pas encore prêt le 10 janvier, c’est tout le gouvernement qui sera dans de sales draps, le COCAN pour sa part se mobilise, la FAF a provoqué une énième course contre la montre aux Ivoiriens, et ces derniers ne veulent pas décevoir.
S.M.A