Demain, l’EN entame une nouvelle aventure en Coupe d’Afrique des nations, un challenge important pour les Verts qui attendent avec grande impatience le début de la compétition et trouvent même le temps long tant que leur envie de jouer ce premier match est énorme et les raisons sont nombreuses.
Voilà pourquoi
Il faut expliquer que cet empressement de leur part est légitime. En effet, en dépit des résultats probants durant l’année 2023, les traces de l’échec à Douala sont toujours perceptibles dans l’esprit des joueurs qui ont hâte de jouer et gagner le match de demain contre l’Angola. Une victoire sera une sorte de déclic pour eux, car ils pourront voir alors la suite de cette compétition avec une grande sérénité et surtout une grande confiance. Pour espérer faire du chemin dans cette 34e édition de la CAN, le résultat de ce premier match est hyper important. Les plus anciens de l’effectif présents ici à Bouaké le savent bien. Les Slimani, Feghouli, Mahrez ou Mandi, qui ont participé à plusieurs éditions, n’ignorent pas qu’un autre résultat que la victoire demain n’est pas souhaité. Eux qui se remettent en cause après le fiasco de la précédente édition au Cameroun (élimination dès le 1er tour), ils ne veulent absolument pas revivre le même cauchemar et le font savoir à leurs jeunes coéquipiers, notamment les nouveaux (Chaïbi, Ait, Aouar…), ce qui fait qu’ensemble, c'est-à-dire anciens et nouveaux joueurs, ils sont pressés de débuter la compétition.
Pression positive
Attention ! Les conseils et appels des cadres ne devraient pas être perçus pour une pression exercée sur les nouveaux, ce sont justes des recommandations avant d’entamer le tournoi. En quelque sorte, c’est plus une pression positive qu’autre chose, doit-on le souligner. Une équipe de football repose sur un collectif certes, mais souvent ce sont les cadres et anciens qui la tirent vers le haut. Ce qui se passe actuellement dans notre sélection nationale, avec des jeunes qui sont arrivés qui ont besoin de conseils des anciens notamment pour gérer une compétition telle la CAN dont on connait les difficultés.
Une bonne gestion des efforts
A l’approche du grand moment qu’ils attendent tous, c'est-à-dire ce premier match contre l’Angola, nos joueurs y ont hâte certes d’y être, néanmoins gérer les efforts est un facteur qu’il faudra prendre en compte, surtout par rapport au climat. Quand on évolue en Afrique, avec le taux d’humidité qui, d’après les prévisions météo, sera de 55% demain soir où l’on annonce une température estimée à 24 degrés, par conséquent nos joueurs doivent gérer leurs efforts pendant la partie afin de bien la terminer. Ce sont aussi les conseils des cadres à leurs coéquipiers qui découvrent pour la première fois la CAN.
M.S.