2e match de CAN et déjà une grosse pression sur les épaules de Belmadi et ses joueurs, à l’occasion du match de cet après-midi contre le Burkina Faso.
Qui aurait prédit un tel scénario, où au bout d’un match le cauchemar vécu à Japoma que les joueurs voulaient oublier, qui refait surface et menace l’avenir de l’EN dans cette compétition. En langage mathématique, les chances sont encore intactes, même en cas de nul ou de défaite, mais le risque devient grand et, surtout, l’Algérie aura honte entre les gros bras d’Afrique. Il faut dire que les Verts ont manqué l’occasion propice de se placer en tête du classement, et d’attaquer le match contre le Burkina plus tranquillement, mais les choses ont connu une tournure différente et inattendue. Avec toujours comme objectif de passer ce tour, de préférence à la première place, l’EN se doit de réagir en arrachant une victoire, mais ça ne sera pas une partie de plaisir contre un team accrocheur et dans des conditions difficiles.
En plus donc de cette pression du résultat que les joueurs se sont mise, il y aura d’autres conditions qui ne jouent pas en faveur des Verts, d’abord ce Stade de la Paix qui va se transformer le temps d’une rencontre en un stade du 4-Août d’Ouagadougou bis. Le public burkinabé a afflué de toutes les régions de Côte d’Ivoire, et même du Burkina des dizaines de bus avec des centaines de Burkinabés sont arrivés ces derniers jours, tout était bon pour venir encourager les Etalons, certes l’EN aura aussi son public, mais les Burkinabés seront largement supérieurs et vont donner de la voix, l’EN se sentira comme à l’extérieur, même si les conditions où le match va avoir lieu sont déjà connues par Mahrez et consorts. Lorsqu’on parle de conditions, il y a spécialement cette chaleur attendue, environ 38° sous un soleil de plomb, il faut dire que jouer un match à 14h en Afrique subsaharienne est une vraie folie, mais le programme établi par la CAF en a décidé ainsi, et comme un malheur n’arrive jamais seul, c’est le Burkina, leader actuel du groupe et l’une des équipes qui ne réussissent pas vraiment à l’EN qui sera en face, le tout dans des conditions difficiles avec cette obligation du résultat, soit de nombreux facteurs qui jouent en notre défaveur. Cela ne sera certainement pas du gâteau mais, d’après les échos, en provenance de l’Hôtel du Stade il existe une nette intention de se racheter, un sursaut d’orgueil qui remettra l’EN sur les rails et lui permettra d’aborder son derby maghrébin de la 3e journée dans la zone de confort tant espérée.
- M. A.