Hanni : «Si je peux aller plus haut, je ne me gênerai pas»

Dans un long entretien de 6 pages accordé au magazine français Onze mondial, l’attaquant d’Anderlecht et des Verts Sofiane Hanni a raconté le parcours qu’il a traversé pour arriver à jouer dans un club comme Anderlecht et pourvoir connaître l’Europa League et la Ligue des champions.

Hanni a raconté comment il a souffert pour y arriver, notamment au début de sa carrière, mettant l’accent sur l’épisode de son éviction de son club formateur le FC Nantes, un moment qu’il n’a pas beaucoup apprécié et qui l’aura marqué à jamais. «J’étais vexé, mais je n’étais pas surpris. En France, à cette période, les clubs étaient un peu trouillards de mettre les jeunes sur le terrain. C’était toujours les mêmes discours : «On préfère prendre un ancien qui a 33 ou 34 ans et qui a de expérience plutôt que de lancer un jeune parce qu’on ne sait pas s’il sera prêt.» Je n’étais pas énormément surpris. Je ressentais plus de l’incompréhension. Je me disais : «Je suis persuadé que j’ai un talent mais les gens ne le voient pas.» Il y a toujours eu cette chose et mon père me l’a souvent dit : «Il y a plusieurs clubs, il y a plusieurs pays, tout comme il y a beaucoup de joueurs, donc ce n’est pas grave, si tu sens que la Turquie est un bon tremplin pour toi, il faut y aller.»

 

«En Turquie, dès les premiers jours, j’étais emballé»

Hanni continue à raconter comment il s’est retrouvé en Turquie, un pays et une championnat qu’il ne connaissait pas forcément. «Un agent que je ne connais pas m’appelle et me propose un projet en deuxième division turque. Au début, quand il me parla de Turquie, je ne suis pas du tout intéressé. Ensuite, quand il me parla de deuxième division, encore moins. Après, il m’a dit : «Tu fais quoi en ce moment ?» Je lui ai répondu : «Je ne fais rien de mes journées, je viens de rentrer de vacances.» Il m’a dit : «Je te propose d’aller sur place et de faire comme un essai. Comme ça, ça te permet de voir comment le club est et le club peut voir comment tu es.» Cette proposition a tout changé puisque j’ai directement répondu : «Moi, j’ai du temps devant moi, pour l’instant, je n’ai pas d’autres possibilités, donc je vais y aller.» Et dès les premiers jours, j’ai été emballé. J’ai eu un super feeling avec les joueurs et les gens là-bas. Ça devait durer deux semaines mais au bout de trois ou quatre jours, le coach m’a dit : «C’est bon, rentre chez toi et reviens avec tes affaires, je te veux absolument.»

 

«Je me voyais carrément faire toute ma carrière là-bas»

Hanni continue à raconter son aventure turque. «C’est bien différent de la France. C’est une culture différente. C’est un pays musulman, donc, pour moi, c’était plus facile. J’étais avec d’autres joueurs étrangers qui avaient un peu de mal car ils n’avaient pas cette culture religieuse. J’étais dans une ville atypique, Kayseri. En France, les villes comme ça n’existent pas. C’est un peu le bled quoi (sourire). J’ai vraiment aimé. Surtout l’accueil des gens, que ce soit les gens au club, les joueurs, les entraîneurs, les supporters, le président. Les Turcs sont vraiment chaleureux. Ça m’a beaucoup plu. Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie.» Trois ans et quelques découvertes plus tard sa carrière connaît un nouveau changement. «Je n’avais aucune proposition en D1. Et moi, je voulais passer ce cap. Et tant que j’étais en D2, ce n’était pas possible. Si je n’avais rien eu, je serais resté… Mais à ce moment-là, Malines s’est intéressé à moi. Les dirigeants sont venus voir un de mes matchs et m’ont proposé un contrat. J’ai sauté sur l’occasion. Je n’arrivais pas à atteindre la D1 en Turquie et j’avais l’occasion de la toucher en Belgique. C’était un tremplin intéressant pour moi.»

 

«Mes objectifs sont plus importants, j’ai de l’ambition»

A la question de savoir s’il se voit terminer sa carrière en Belgique, Hanni reconnaît que ses objectifs sont plus grands, il affiche clairement son envie d’aller tenter une aventure ailleurs. «De ce que j’ai connu jusqu’ici, je ne pourrais pas dire que ce serait une mauvaise carrière de finir en Belgique. On vient de dire que j’ai relancé ma carrière ici, maintenant, mes objectifs sont plus importants. Je voulais m’imposer dans ce championnat, ensuite, je voulais rejoindre un grand club belge, c’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je suis heureux à Anderlecht. J’ai pu découvrir l’Europa League l’an dernier et la Ligue des champions cette année. Moi, je cherche toujours à progresser. Je ne veux pas dénigrer le championnat belge ou Anderlecht qui est un grand club. Je suis fier d’évoluer dans ce club. Mais j’ai de l’ambition. Si je peux aller plus haut, je ne vais pas me gêner», conclut-il.

  1. M. A.

 

 

 

 

5 Africains, à leur tête Mohamed Salah, dans le classement

Aucun Algérien dans les 100 plus chers joueurs d’Europe

 

A l’occasion de ce meracrto hivernal peu actif mais très suivi par les amoureux du foot, l’Observatoire du football CIES a calculé la valeur de transfert des joueurs dans les cinq grands championnats européens.

L’estimation prend en compte les critères-clé utilisés par les acteurs du marché tels que l’âge, le poste, la durée de contrat, les performances ou le statut international. Neymar (€213m) devance Lionel Messi (€202m) et Harry Kane (€195m). Kylian Mbappé est quatrième (€192m).

Comme un symbole, aucun joueur algérien n’a figuré dans ce classement des 100 plus chers joueurs, il faut dire que malgré tout ce qui se dit et l’engouement médiatique qui entoure chaque rumeur de transfert de Mahrez et malgré tout ce que ce joueur est en train de faire, son nom n’a pas figuré dans la liste des plus grands joueurs par le prix.

Le classement établi en prenant en considération des statis tiques arrêtées avant le 5 janvier dernier a élu Neymar comme joueur le plus coûteux, et le dernier du classement n’est autre que Christensen de Chelsea 100e et dernier de ce classement avec une valeur estimée à 50,2 millions d’euros.

A noter que ce classement comporte les noms de 5 Africains, à leur tête Mohamed Salah récemment élu Ballon d’Or africain, avec une valeur marchande de 140,5 millions d’euros, suivi du Nigérian Ndidi (77,4 millions) puis Sadio Mané (66,3), le Gabonais Aubameyang arrive à la 4e place avec 64,7 millions et le dernier n’est autre que le défenseur sénégalais de Naples Koulibaly avec 62 millions d’euros.

  1. M. A.

 

Adjudication des droits marketing, publicitaires et digitaux de la FAF

Le 1er avis déclaré infructueux

 

La Fédération Algérienne de Football annonce que l’avis d’adjudication lancé pour ses droits marketing, publicitaires et digitaux auprès des agences de communication spécialisées dans le marketing sportif pour la période du 1er mars 2018 au 1er mars 2021 a été déclaré infructueux, une seule candidature ayant été déposée avant le 8 janvier 2018, dernier jour du dépôt des offres. De ce fait, un nouvel avis d’adjudication sera lancé le 14 janvier 2018. Le dernier délai pour le dépôt des offres est le 22 janvier 2018.

 

 

Zetchi depuis hier au Maroc

Au moment où l’EN s’est envolée en direction de Tunis pour croiser le fer avec la sélection du Rwanda, le président de la FAF a pris le chemin inverse vers l’ouest plus exactement vers le Maroc.

Le site de la FAF a annoncé, en effet, hier que le président de la Fédération algérienne de football s’est envolé pour le Maroc où il assistera au coup d’envoi du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2018), rappelons au passage que Zetchi est membre du Comité d’organisation du CHAN-2018, qui s’étalera du 13 janvier au 4 février 2018.

 

 

Organisation de la CAN 2019

La CAF rouvre le dossier et presse à nouveau le Cameroun

 

Une équipe d’experts composée de neuf personnalités désignées par la Confédération africaine de football, comprenant des représentants de son Comité exécutif et du Cabinet d’audit, Roland Berger séjournera au Cameroun, du 12 au 23 janvier prochain, notamment dans les sites de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 que sont : Olembe et Mfandena (Yaoundé), Garoua, Bafoussam, Douala et Buea- Limbe. A trois jours de cette première étape importante, le Comité local d’organisation (Cocan) est mobilisé.

L’objet de la visite des inspecteurs sera de procéder à l’évaluation des activités de la CAN Total Cameroun 2019 sur les plans infrastructurel et organisationnel en rapport avec les exigences du nouveau cahier des charges, celui que la Confédération a arrêté au Maroc après la décision de changer les dates de la CAN et le nombre d’équipes participantes, prise par le Comité exécutif en marge du symposium de Rabat.

Face à Ahmad Ahmad et son envie connue de transférer la compétition vers un autre pays prêt à l’accueillir, à l’image du Maroc, la mission des Camerounais s’annonce délicate, c’est pourquoi une réunion d’urgence s’est tenue lundi à Yaounde pour préparer ladite visite et arrêter un plan de séduction, c’est le ministre des Sports en personne qui l’a présidée. «Les travaux dans les différents sites ont d’ores et déjà été amorcés et les délais de livraison sont connus, l’organisation de la première visite de la CAF est l’occasion pour le Cameroun de mettre en exergue son savoir-faire et son savoir-être pour rassurer les inspecteurs CAF sur la capacité de notre pays à être prêt le jour dit.»

La Fécafoot a publié d’ailleurs hier le programme de la visite qui s’étale du 12 au 23 janvier, avec 2 jours pour chaque site et la fin prévue le 23 janvier au Centre d'excellence de la CAF à Mbankomo.

Rappelons qu’Issa Hayatou a été désigné précédemment comme conseiller du comité d’organisation, il aura à chapeauter l’opération séduction enclenchée par le Cameroun et convaincre Ahmad d’entériner définitivement le choix contesté du Cameroun comme pays organisateur du tournoi.

  1. M. A.

 

Rwanda-Algérie à 15h au stade d’El-Menzah

1er test-match pour les locaux

L’équipe nationale locale sera face à un test important cet après-midi à Tunis.

Les hommes de Rabah Madjer et au bout d’un 2e mini-stage de 3 jours joueront un match amical international face à une équipe africaine.

Il s’agit du souhait le plus cher exprimé par le sélectionneur national. Dès le début de sa mission, il a déclaré vouloir réhabiliter le produit local et faire confiance aux joueurs du championnat national chez les A mais cela passe par un examen en sélection locale, moyen trouvé par le nouveau staff pour les faire travailler en parallèle et les préparer à l’intégration de l’effectif premier.

Madjer qui a choisi un groupe de joueurs, le même pour les 2 stages, a été critiqué, il faut dire qu’il a pris des joueurs qui ont tous plus de 27 ans, cela a inquiété plus d’un d’autant plus que cela ne correspond pas à la politique ciblée, mais il s’est accroché à ses choix, il a même pris un minimum d’éléments à l’image des 2 gardiens au lieu de 3 qu’il a emmenés à Tunis, sans oublier l’effectif réduit qui a voyagé hier vers le pays voisin (20 joueurs) après la libération de Benghit.

La partie contre le Rwanda ne sera pas une partie de plaisir, en face, l’EN jouera une équipe qui prendra part au CHAN et attaque le dernier virage dans sa phase de préparation et qui est donc plus apte que notre EN, cela rend la partie intéressante à suivre.

Rappelons que l’équipe, qui n’a eu qu’une seule séance d’entraînement hier soir à Tunis en fin d’après-midi, rentrera ce soir au pays, ce qui annoncera la fin du stage qui sera suivi par d’autres avec d’autres rencontres amicales prévues à l’avenir.

  1. M. A.

Classement