Mbolhi retrouve la joie de jouer et la rage de vaincre

Raïs Mbolhi enchaîne les bonnes performances. En 5 jours, l’international algérien a disputé 2 rencontres, et après avoir arraché un nul d’Al-Batin son équipe de l’Ettifaq a réussi à enchaîner avec une victoire sur son terrain (2-1) face à El-Fateh de Chenihi.

Le match, qui aura donc été l’occasion d’assister à un nouveau face-à-face entre deux anciens coéquipiers en sélection après celui face à Djabou et Doukha le week-end passé, a permis à Mbolhi d’étaler encore une fois sa classe, il a été l’auteur de plusieurs arrêts de haute classe, qui ont enflammé la grande toile, il suffit en effet de twittter le nom de Mbolhi pour constater le nombre de supporters et des amoureux d’El-Ettifaq qui se frottent les mains d’avoir réussi à faire venir ce gardien mondialiste.

Des photos du gardien algérien au moment de l’inscription du 2e but synonyme de la victoire et la rage de vaincre qui était visible dans ce geste montrent que Mbolhi est désormais à fond dans son aventure, il s’est déjà trouvé une place dans l’effectif et il est en train de se sentir très à l’aise dans son aventure.

A un mois et demi quasiment du début du stage du mois de mars pour l’EN et la double confrontation prévue le même mois, le gardien semble bien armé pour retrouver sa place, d’autant plus que le rythme va s’accélérer du côté d’Arabie saoudite, les matches vont être plus nombreux, 6 au total rien qu’en championnat sans oublier les matches de coupe, et cela va rendre plus qu’actif le portier algérien qui éliminera le motif retenu contre lui lors du dernier stage lorsque Madjer a choisi de ne pas le prendre à cause de sa situation qui allait le reléguer sur le banc, chose que Madjer n’a pas osé faire.

A noter que la prochaine sortie de Mbolhi qui s’est définitivement décomplexé aura lieu samedi prochain à domicile contre Al-Feihaa.

S.M.A

 

 

Vahid : «Les Algériens sont plus courageux que les Japonais »

Dans une interview accordée à beIn sport, l’actuel coach de la sélection japonaise Vahid Halilhodzic, qui prépare la phase finale de la Coupe du monde, sa 2e de suite, qu’il jouera avec le Japon, a encore une fois évoqué l’Algérie dans ses réponses.

Appelé à comparer entre les caractéristiques des joueurs nippons et ceux des Verts, Vahid n’a pas hésité à encenser les Verts. «Les Algériens n’ont peur de rien, ils sont courageux, ils n’ont pas de complexes, les Japonais doutent, ça les caractérise,  ils respectent un peu trop leurs adversaires, j’essaye de les améliorer.»

«J’espère qu’à Tokyo j’aurai le même accueil que j’ai eu à Alger»

Vahid, qui a encore une fois affirmé que la mission de ses joueurs à la prochaine Coupe du monde est délicate et qu’il espère passer au moins le premier tour, n’a pas caché son souhait de faire sortir les Japonais dans les rues d Tokyo pour l’accueillir comme cela fut le cas il y a de cela 4 ans à Alger. «J’espère qu’on aura à Tokyo le même accueil que j’ai eu à Alger, c’est le genre de choses qui restent dans nos mémoires.»

L’ancien sélectionneur algérien continue de dire que si l’EN avait battu l’Allemagne les Verts auraient atteint la finale. «Si j’avais gagné contre l’Allemagne, on aurait atteint la finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil, l’équipe a acquis une force et une confiance incroyables durant ce tournoi », a-t-il lancé avec un large sourire sur les lèvres.

S.M.A

 

Hanni : «Burnley s’est manifesté en retard»

Le départ de Sofiane Hanni de son club belge dans les ultimes moments du mercato vers le Spartak Moscou continue de faire parler de lui.

Invité de ‘’Complètement foot’’ un talkshow radio du foot en Belgique, le joueur des Verts est revenu sur les conditions de son départ, comment il a atterri en Russie et les offres reçues à la dernière minute par des clubs de Premier League et pourquoi il a opté pour le championnat russe. «Dans les dernières heures, j’ai reçu deux offres. Un de Swansea et l’autre de Burnley. Swansea, je n’étais pas intéressé pour jouer le maintien, et Burnley j’ai laissé la porte ouverte, mais j’avais beaucoup avancé du côté du Spartak. J’avais donné ma parole, et je pense qu’au dernier moment Burnley s'est dit que c’était trop tard.»

« Le transfert était bouclé avant le triplé contre le Standard, c’était le match d’adieu»

Hanni avait laissé entendre lorsque l’info de l’arrivée d’une offre du club russe a été publiée, qu’il n’était pas intéressé, et le voilà maintenant qu’il dément tout cela, il a affirmé hier qu’il avait déjà tout conclu ou presque avec les Rouges de Moscou avant d’aller marquer 3 buts contre le Standard dans le clasico et offrir le point du nul à son équipe. «C’est une belle opportunité qui s’est présentée et j’ai voulu la saisir. C’était quasiment fait, même avant de jouer à Sclessin, donc c’était le match d’adieu.  Je pense que ça s’est bien passé. J’aurais laissé une bonne trace de moi. […] Le match, je l’ai vécu complètement en tant qu’Anderlechtois. J’ai mis tous mes soucis de côté. En plus, j’avais discuté avec Herman et le président, qui m’ont dit de jouer ce match à fond, que j’avais toujours été professionnel, que je devais le rester jusqu’au bout et partir par la grande porte. Je leur avais donné ma parole par rapport à cela, il fallait que la respecte. A la fin, j’étais forcement déçu du résultat, de ne pas avoir gagné, mais c’est vrai que j’étais super content de partir sur un triplé et de marquer à Sclessin par rapport aux supporters.»

«Ma famille n’osait plus venir au stade»

Longtemps critiqué et sifflé, Hanni revient sur ce cauchemar vécu dans son club, au point où même sa famille ne venait plus assister aux matches de l’équipe. «Ce n’est pas évident quand tu es capitaine et que tu te fais siffler par ton propre public. C’est vrai que cela ne se passait pas trop bien en termes de résultats. On n’a pas fait un bon début de saison, donc en général c’est souvent le coach ou le capitaine qui prennent en premier. Moi, je n’ai pas échappé à cela. Certains supporters n’ont pas été sympas avec moi, mais voilà, c’est comme ça, c’est le football. C’est surtout décevant par rapport à ma famille qui n’osait même plus venir. C’est embêtant. Après, cela reste un apprentissage dans ma carrière. Même quand tu es un cadre de l’équipe, si tu n’es pas bon, tu te fais siffler. C’est dommage, j’aurais aimé que ça se passe autrement.»

«On me sifflait même avant les matches, puis cette offre est venue…»

Hanni n’est pas prêt à oublier sa mésaventure. «Les premiers sifflets, je me suis dit que c’était un combat contre eux que j’allais gagner, comme je l’ai toujours fait. Maintenant, j’ai eu un déclic quand même au dernier match en 2017 contre Gand. Pendant les annonces du speaker, dès qu’il annonce les noms des joueurs et qu’il arrive au mien, là j’ai commencé à être sifflé. Ça veut dire que sans faire d’erreur, sans louper une passe ou un contrôle, tu es déjà sifflé avant d’entrer sur le terrain. Là, je me suis dit que cela allait être très compliqué, très même. Donc, quand l’offre s’est présentée, c’était une belle offre, une bonne opportunité que j’ai voulue saisir. Mais avant de recevoir cette offre, j’étais quand même très à l’écoute à cause de mon entente avec certains supporters. […] J’avais du mal à comprendre, j’estimais avoir fait beaucoup de choses pour le club.»

«Le président m’a dit de revenir si jamais je ne signais pas»

L’attaquant de l’EN par contre encense son président qui l’a soutenu et lui a laissé la porte ouverte. «J’ai dû aller en parler avec la direction, avec Herman van Holsbeeck et avec le président, et ils m’ont dit clairement, Sofiane, nous on veut que tu restes. On te considère comme notre meilleur élément, on veut que tu restes. Si tu pars, je pense qu’on peut oublier le titre. C’est moi qui ai dû les pousser, leur faire part de mes sentiments, de mon ressenti et leur dire que je voulais partir. Je vais même en rajouter. Je vous ai dit qu’à un moment c’était quasiment fait, mais il fallait que je fasse ma visite médicale, etc. Le président et Herman van Holsbeek sont revenus me voir et ils m’ont dit que s’il y avait un souci, un seul petit souci et que je ne voulais plus y aller, la porte était grande ouverte», a-t-il dit.

S.M.A

 

 

 

Le jeune frère de Taïder file en Bulgarie

Alors que Saphir Taïder a choisi la Major League Soccer américaine et la formation canadienne de l’Impact pour continuer sa carrière, le jeune frère du milieu des Verts, à savoir Ismaël Taïder, formé à Parme, a pris le chemin du championnat bulgare. A 20 ans il va tenter de se relancer en D2. En quête d’un club depuis son départ de Soimii Pancota en Roumanie, le milieu de terrain s’est engagé avec le Lokomotiv Sofia, il tentera d’aider l’actuel 3e de deuxième division bulgare à retrouver l’élite.

 

 

Une nouvelle aventure africaine commence pour Belaïli

Après l’amère élimination en coupe de Tunisie avant-hier, l’Espérance de Tunis d’Youcef Belaïli s’apprête à attaquer une nouvelle édition de la Champions League africaine.

Ainsi, 3 ans après son épopée avec l’USMA lors de l’édition de 2015, Belaïli s’apprête à retrouver les terrains africains avec le match prévu samedi prochain contre Concorde de Mauritanie, les gars de la capitale tunisienne s’envoleront ce jeudi vers Nouakchott et le nom de l’ancien Angevin figure dans la liste des convoqués pour ce voyage.

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