Belaïli, l’arme de Benyahia contre l’Etoile et le Club africain

L’Espérance de Tunis s’est envolée hier en direction de la Mauritanie pour y défier ce samedi la formation de Concorde locale.

Alors que Belaïli a été aligné en coupe de Tunisie, confirmant sa qualification officielle, il a dû faire l’impasse sur ce voyage étant donné qu’il n’est pas encore qualifié. S’étant engagé après la date du 15 janvier, il ne pourra jouer dans cette compétition qu’à partir du 2e tour. La veille de ce déplacement africain, l’EST a repris le travail au stade Zouiten, une séance dirigée par le nouveau coach Khaled Benyahia. D’ailleurs, il y a eu du bruit puisque les fans, mécontents de l’élimination précoce contre Metlaoui en coupe, ont envahi le terrain pour sermonner les joueurs. Belaïli fait partie des rares éléments épargnés, lui qui a fait une très bonne entrée dans ce match, touchant un maximum de ballons et montant de très bonnes dispositions. Belaïli, qui a étonné les fans de l’EST, ne s’attendant pas à cette forme et à cette prestation dès le premier match après une longue période d’arrêt, sera l’une des armes du coach Khaled Benyahia, lequel va faire son max’ pour préserver la tête du classement du championnat. Son équipe reste leader malgré la baisse de forme, et misera dés jeudi prochain sur Belaïli dans deux matches qui s’annoncent palpitants, puisque le club défiera dans un clasico l’Etoile du Sahel puis le vieux rival du Club Africain dans un derby qui s’annonce explosif, deux matches séparés de 2 jours seulement. C’est dire qu’il y a un gros risque surtout que l’équipe n’a que 8 points d’avance après une série de mauvais résultats qui a exposé cette première place à un sérieux danger. En tout cas, l’arrivée de Belaïli en même temps que celle du nouveau coach offre une occasion en or au virtuose algérien de retrouver rapidement ses sensations. De bon augure pour l’avenir, car si cela arrive, il n’est pas à écarter qu’il réintègra les plans de la sélection. Son match à Metlaoui a prouvé qu’il n’a rien perdu de son toucher de balle. Le peuple d’El-Mkechkha se frotte déjà les mains.

  1. M. A.

 

Il tend la main à son joueur

Puel : « Pourtant, pour Mahrez le foot n’est pas un métier»

Tout en confirmant son indisponibilité pour le match contre Manchester City de demain, Claud Puel a déclaré hier que Mahrez est un gentil garçon, aimé par tous ses coéquipiers, lui lançant un appel pour revenir au boulot : « Ce qui me préoccupe, c’est qu’il adore le football. Ce n’est pas un joueur qui voit le football comme un métier ; il s’éclate sur le terrain et il reste même après les entraînements. Il va revenir avec une belle attitude et à un bon niveau. »

«Je n’ai aucune nouvelle de lui »

« Quand il reviendra, il aura besoin de temps pour retrouver la forme. J’espère qu’il y verra plus clair et reviendra avec nous. (…) C’est un joueur exceptionnel, il aime le football, il aime sa relation avec ses amis, ses coéquipiers, il prend du plaisir à jouer. Je pense qu’il doit revenir pour jouer, pour tâter le ballon, c’est important », a-t-il lancé avant de conclure : «Je n’ai aucune nouvelle de lui.»

Boulahya ose une Panenka et élimine Metz

A peine arrivé à Metz de Girona, Fariud Boulahya a pris part au match des 1/8es de finale de la coupe de France ; il a fait un match plus que plein, mais a échoué là où il ne devait pas échouer. En effet, sixième tireur de Metz lors de la séance de tirs au but contre Caen, Farid Boulahya a loupé sa Panenka face à Brice Samba. Un raté synonyme d'élimination aux portes des quarts de finale. Fréderic Hantz, le coach de Bastia, était fou de rage après cette élimination causée, entre autres, par ce tir au but de Boulahya : «C’est une déception par rapport à l’attitude de certains joueurs sur des choses très simples qu’on connaît, dont cette séance des tirs au but ; ça laisse un goût très amer», a-t-il dit à la fin du match.

 

 

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