Boudebouz : «J’ai besoin de temps et de confiance»

 

Ryad Boudebouz is back, le meneur de jeu algérien qui a rejoint la Liga espagnole et les rangs du Betis Séville est en train de revenir petit à petit à son meilleur niveau.

Sson match et ses dribbles contre le Real Madrid ont annoncé le grand retour de l’ancien Sochalien, et cela n’a pas échappé aux médias andalous qui ont consacré des articles au joueur au lendemain de ladite partie, et hier c’était au tour de abcsevilla, l’un des sites régionaux qui suit l’actualité des clubs de l’Andalousie de lui consacrer une belle interview.

 

«J’avais mal au genou»

Madjer l’a cité récemment dans ses déclarations en affirmant qu’il ne l’a pas oublié, il compte toujours sur lui dans le groupe, mais le joueur devait attendre sa chance, vu le système des priorités sur lequel Madjer a décidé de marcher. Au même moment, Boudebouz a connu un début délicat à Séville, lorsqu’il a débarqué l’été passé de France, d’après lui, la blessure au genou qu’il traînait l’a freiné : «J'ai eu beaucoup de difficultés avec ma blessure et maintenant je commence à voir le bout du tunnel. J'ai beaucoup travaillé. J'ai également reçu beaucoup de critiques. Les gens voulaient que je joue, mais quand j'ai mal au genou, c'est très difficile. Ils doivent comprendre que j'avais besoin de patience.»

 

«Je ne suis pas à 100%»

Ryad affirme qu’il n’est pas encore arrivé à 100% de ses moyens : «Je vais mieux mais je sais que je ne suis pas à cent pour cent. J'avais besoin de la confiance du groupe, du public et de l'entraîneur et je sais que quand je serai au sommet, tout le monde sera très content de moi.» Et d’enchaîner : «J'ai lutté pour surmonter le début. J'avais besoin d'une adaptation car c'était mon premier pas hors de France. Et c'est devenu plus difficile parce que je me suis blessé. Et puis en Espagne le jeu est beaucoup plus rapide qu’en France. À la télévision, vous ne réalisez pas la différence d'intensité. Aïssa (Mandi) et Zou (Feddal) m'ont beaucoup aidé. Maintenant, vous pouvez également voir à l'intérieur du champ que je me sens mieux.»

 

«Le petit pont sur Casemiro ? Vous n’avez encore rien vu»

Le geste technique réalisé par Ryad contre Casemiro du Real en lui faisant un petit pont a allumé la grande toile, Ryad est devenu célèbre, et le joueur ne compte pas s’arrêter là, il promet plus de gestes avec plus de confiance : «Cela fait partie du jeu. Quand les gens paient un ticket, ils s'attendent aussi à voir ces choses. Cette action m’a aidé à sortir d’une situation compliquée. Je pourrais donner plus de plaisir aux gens si je suis plus efficace pour l'équipe. Qu’il sachent que quand tout ira bien, je vais m'amuser beaucoup.»

 

«J’ai déjà battu Zidane»

Boudebouz nous annonce qu’il est allé saluer Zizou après le match Real-Betis et raconte une anecdote : «Pour tout garçon français de mon âge, l’objectif était d'être comme Zidane. L'autre jour, je l'ai salué parce que nous nous connaissons. Nous avons joué une fois un match en petit terrain, cinq contre cinq. Et j'ai gagné (il sourit).»

Lorsqu’on parle à Ryad de l’Algérie, il revient sur les raisons de son choix et se rappelle de son père qui lui a toujours parlé des joueurs algériens : «C'était toujours ce que je voulais faire», a-t-il expliqué.

 

«Nous aurions aimé aller en Russie mais…»

Appelé à expliquer l’absence des Verts du prochain Mondial Ryad donne son point de vue : «En Afrique les conditions sont différentes, très compliquées, les terrains ne sont pas bons et dans certains on ne peut même pas jouer. C'est dur, car nous en avions envie, mais c'est ça le football», conclut-il.

  1. M. A.

Suite à ses déclarations après le derby

Zemma devrait être convoqué par la CD

La CD de la LFP devrait convoquer le gardien de but de l’USMA Mohamed Amine Zemmamouche suite aux déclarations fracassantes qu’il a tenues après le derby disputé face au MCA en affirmant que des choses extra-sportives se sont produites pendant les deux mi-temps qui ont contribué au résultat final sans donner plus de détails avant d’annoncer son désir de quitter le championnat algérien en fin de saison. Les propos de Zemmamouche ont été interprétés différemment mais pour le moment on ne sait pas encore ce qui s’est réellement passé dans le tunnel menant aux vestiaires des deux équipes et le vestiaire des arbitres. Seule une enquête approfondie peut trancher ce cas d’espèce. La CD ne doit pas rester indifférente sur les propos de Zemmamouche. Elle doit utiliser ses prérogatives pour faire toute la lumière sur ce dossier. L’ouverture d’une enquête passe par la convocation de Zemmamouche, des arbitres, des délégués et des services de sécurité par la commission de discipline de la LFP. L’opinion sportive algérienne a besoin de connaître la vérité sur ce dossier brûlant.

  1. H.

Une source autorisée révèle

«Aucune personne étrangère n’est rentrée dans le vestiaire des arbitres»

Selon une source crédible, les arbitres de la rencontre USMA-MCA ont été protégés par les services de sécurité qui les ont acheminés du terrain jusqu’aux vestiaires à la mi-temps. «Aucune personne étrangère n’est rentrée dans le vestiaire des arbitres car les services de sécurité en grand nombre ont été vigilants et surtout bien organisés. Vous pouvez poser la question aux arbitres, ils vont confirmer mes dires», nous a fait savoir notre interlocuteur qui a préféré garder l’anonymat.

  1. H.

Incidents lors des matches ASAM-ASO et CRBAF-JSMS

La FAF interpellée

Depuis l’entame de la phase retour du  championnat de L2 Mobilis on assiste chaque week-end à des dépassements dans nos stades si ce n’est pas les supporters ce sont les dirigeants ou les joueurs qui réagissent d’une manière inadmissible provoquant des incidents graves. Malgré le huis clos imposé à certaines équipes, le phénomène de la violence est en train de prendre de l’ampleur. La FAF est interpellée car elle doit  agir vite avant qu’il ne soit trop tard. La première instance du football algérien ne doit pas se contenter de communiqués après chaque réunion statutaire du BF. Le plus important est de prendre les mesures nécessaires pour éviter d’autres dérapages. Avec l’enjeu de l’accession et la lutte pour éviter la descente  les observateurs s’attendent au pire c’est pour cela qu’il faudrait renforcer la sécurité à tous les niveaux.

Ce qui s’est passé vendredi passé dans les stades d’Aïn M’lila et Aïn Fakroun est très grave. Les images de la TV sont là pour en témoigner. Les arbitres du match ASAM-ASO ont vécu une sale après-midi où ils ont failli être lynchés par des joueurs, des dirigeants et quelques stadiers de l’équipe locale sans parler de la bagarre qui a mis aux prises les joueurs des deux camps. L’équipe d’Aïn M’lila sanctionnée déjà par deux matches à huis clos cette saison ne semble pas avoir appris la leçon. Non loin d’Aïn M’lila, plus précisément à Aïn Fakroun le défenseur de la JSMS Oussalah a frôlé la mort. Touché par une bouteille de vin lancée par les supporters d’Aïn Fakroun, l’ex-joueur de la JSK a perdu connaissance, il a fallu le transporter en urgence à l’hôpital le plus proche  pour lui prodiguer les soins nécessaires. Il est sortit avec 5 points de suture sur la tête. On se demande pourquoi l’arbitre n’a pas arrêté la rencontre surtout lorsqu’on sait que les prérogatives lui donnent le droit de ne pas poursuivre le match car les conditions sécuritaires ne sont pas réunies. Les incidents à Aïn Fakroun sont monnaie courante et toutes les équipes qui affrontent le CRBAF se plaignent de l’accueil et de la pression exercée dans ce stade. Beaucoup de rapports ont été envoyés à la LFP et à la FAF pour dénoncer les mauvaises conditions auxquelles sont soumises  les équipes au stade Aïn Fakroun malheureusement il n’a pas eu de suite.

  1. H.

 

   

 

 

 

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