Mandi : «On va essayer de redevenir l'Algérie de 2014»

Auteur jusqu’ici de bons matches avec le Bétis, Aïssa Mandi fait partie des joueurs algériens les plus performants cette saison dans leur club.

Son club, grâce à la belle forme de son défenseur, entre autres, occupe une place dans le top 10. Mandi en est fier et raconte dans une interview accordée à France football sa saison actuelle, ce qui a changé dans sa vie pour qu’il devienne plus stable, et surtout, il revient sur ce qui s’est passé avec l’EN ces derniers temps, sur la déception de l’élimination de la course au Mondial. Le sujet est apparemment traité à chaque fois que c’est possible entre lui et son équipier Boudebouz.

«Il n'y a pas eu de stabilité au niveau de l'entraîneur et du président»

«On en parle tout le temps (il sourit). On est vraiment déçus de ne pas aller au Mondial. Il n'y a pas eu de stabilité au niveau de l'entraîneur et du président. Tout le monde a sa part de responsabilité, joueurs compris. On s'est tous remis en cause, et, désormais, on va essayer de changer la donne et de redevenir l'Algérie de 2014 qui triomphait (éliminée en prolongation en huitièmes de finale du Mondial par l'Allemagne, future championne du monde). Car, là, c'est vrai que ça ne fait pas plaisir. En six matches de qualification pour la coupe du monde, on a changé trois fois de coach...», a-t-il dit pour décortiquer la situation.

«On fera tout pour se remobiliser et faire quelque chose à la CAN 2019»

Appelé à dire si le renouveau de la sélection est possible, Mandi rétorque : «On a une très bonne génération avec les Brahimi, Mahrez... On a tous à peu près le même âge. Ce serait vraiment un gros échec de passer à travers avec tous ces joueurs. La CAN arrive en 2019, on va tout faire pour se remobiliser et faire quelque chose là-bas.»

«Je ne sais pas si je pourrai regarder le Mondial»

A la question de savoir s’il va suivre le Mondial après l’échec de la campagne qualificative de l’EN, Mandi transmet sa déception en disant : «Je ne vous cache pas que ça va être très dur. Après ce qu'on a vécu en 2014, cette coupe du monde 2018 va être très difficile à supporter. Je ne sais pas si je pourrai la regarder...»

«A 100% de ses moyens, Boudebouz va faire très mal»

Au Betis, Mandi a été rejoint par Ryad Boudebouz. Le défenseur des Verts se permet de donner son avis sur le rendement jusqu’ici de son coéquipier en club et en sélection. Il constate avec satisfaction son retour en force et pense même qu’il sera encore plus bon lorsqu’il retrouvera 100% de ses moyens :«Je l'ai incité à venir ici. Il m'a demandé comment était le groupe, le club, le coach. Je lui ai dit qu'il allait s'épanouir. Ça ne s'est pas très bien passé au début, il est arrivé blessé et il a eu du mal jusqu'en décembre avec son genou. Il manquait de rythme. Mais là, on voit que c'est un tout autre joueur depuis quelques matches. A 100% de ses moyens, en Espagne, il va faire très mal.» Et de continuer toujours concernant sa complicité avec son coéquipier chez les Verts : «Il habite à 100 mètres de chez moi, et on a les enfants quasiment du même âge, ça rapproche. Mais déjà avant, en sélection, on s'entendait très bien.»

«Gourcuff me voulait à Rennes»

L'été dernier, des rumeurs ont annoncé l’intérêt de Rennes pour Aïssa, le joueur ne nie pas et affirme que Gourcuff était derrière cet intérêt : «Il y avait des contacts parce qu'on ne savait pas qui allait entraîner au Betis, mais aussi parce que j'ai une relation particulière avec le coach (Christian) Gourcuff. J'ai toujours voulu continuer ici. Cela n'a pas été plus loin.»

«Je joue dans un très bon club d'Espagne»

Mandi raconte comment il a tout fait pour s’accrocher à son rêve espagnol ; il se dit épaté par l’ambiance à Séville, allant même jusqu’à comparer ce club et ce qui l’entoure à l’OM : «Je ne suis pas quelqu'un qui lâche. Jouer en Liga était un vrai objectif, c'est un championnat qui me correspond vraiment. Dans un très bon club d'Espagne, et ça, on ne s'en rend pas forcément compte en France de la ferveur qu'il y a autour du Bétis. C'est un peu comparable à Marseille. Je ne sais pas si on se rend compte, mais on a 50 000 abonnés ! C'est vraiment extraordinaire. Personne n'a ça en France. Ça parle tout le temps du Betis, notamment sur les réseaux sociaux. C'est un club historique du pays, avec une grande passion…J'ai envie de m'installer vraiment et de montrer ma vraie valeur ici.»

«Ma fille me fait oublier les défaites»

Pour terminer, le défenseur latéral droit reconverti en 2015 en central, raconte le changement qui a eu lieu dans sa vie depuis la naissance de sa fille : «Quand tu rentres à la maison, tu sais que tu vas sourire et rigoler avec ta fille dans les bras. En fait, ça apaise. Tu ne penses à rien d'autre. Je suis un compétiteur, je n'aime pas perdre, et maintenant, même après une défaite, quand je rentre, je la vois et j'oublie tout. Tu passes vite à autre chose. C'est une force.»

  1. M. A.

 

 

U20 : 28 joueurs convoqués

Dans le cadre de sa préparation pour la double confrontation contre l’équipe de Tunisie U20 (Aller à Alger et retour en Tunisie) entrant dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019 prévues au Niger, la sélection nationale des U20 entrera en stage au CTN de Sidi Moussa du 3 au 8 mars 2018.

A cet effet, Salim Seba et Hocine Achiou ont convoqué 28 joueurs qui doivent se présenter au CTN de Sidi Moussa le 3 mars 2018 à partir de 15h00.

 

La liste :

Daâs Saïd (MCA), Maâchou Redouane (USMBA), Amara Mustapha (PAC), Bendadou Sidi Mohamed (WAT), Alilate Adem (USMA), Belharrane Abdelkader Alaâ Eddine (ASMO), Togai Mohamed (NAHD), Hachoud Ibrahim (MCA), Kerroum Ahmed Mohamed (ASMO), Benzaïd Moussa (CRB Ouargla), Belaribi Ayemen (ASMO), Boudaoui Hichem (PAC), Belaïd Zine Eddine (NAHD), Messaïd Hichem (PAC), DehiriI Hocine (PAC), Khlifi Aderrezak JSS), Zorgane Adem (PAC), Moulay Addelaziz (ASMO),

Bediaoui Ahmed (USMA), Berabah Mohamed Nadjib (RC Boumerdès),

Aliane Yacine (USMA), Boucif  Erzoug (PAC), Amoura Mohamed (JSD), Foudad Karim (FC Chaud-de-Fonds), Zerdoum Redouane (NAHD), Zerrouki Merouane (PAC), Baghdaoui Mohamed Al amine ( ASMO), Dali Youcef (ESS).

Allik critique la décision des Haddad :

 «Je les laisse à leur conscience»

L’installation d’Abdelhakim Serrar à la tête d’un directoire avec la mission de gérer l’USMA a étonné plus d’un que ce soit dans les rangs des fans usmistes, de ceux de l’ESS et même dans tout le pays. Il faut dire que personne ne s’attendait au retrait d’Omar Haddad dit Rebouh, encore moins à la passation de consignes avec Serrar, devenu depuis quelque temps consultant sur la chaîne étatique.

Pour les plus réalistes, le choix de Serrar ne peut être que judicieux, vu la parfaite maîtrise de l’ancien patron sétifien dans la gestion des affaires des clubs de football, mais les plus proches du club ont accueilli la nouvelle avec consternation ; ils étaient choqués d’apprendre la venue d’une personne étrangère aux affaires du club, alors que ce dernier pouvait bien revenir à des compétences locales. Le nom de Saïd Allik, déjà écarté des affaires du club il y a plus de 8 ans, est revenu plus souvent.

«Il y a des compétences à l’USMA»

Président du club sportif amateur et toujours actionnaire dans le club, Allik ne s’attendait pas à ce nouveau coup bas de la part des frères Haddad ; il vivait toujours dans l’espoir de retrouver le devant de la scène et essayer de reproduire quelque chose, comme la suprématie qu’il avait imposée durant les années 2000. C’est donc avec beaucoup de déception qu’il a accueilli la nouvelle, en témoigne sa déclaration hier en marge de la célébration de la Journée mondial de la protection civile à laquelle il était convié. L’ancien boss du club de Soustara a hésité avant de se lancer dans la critique des frères Haddad. «Honnêtement, je n’ai rien à dire sur ce changement, je préfère ne pas faire de commentaire, mais je crois qu’à l’USMA il y a des compétences», dira-t-il.

A la question de savoir s’il pense que la décision des Haddad d’installer Serrar et faire l’impasse sur les enfants du club est insensée et illogique, Allik préfère ne pas aller plus loin, mais se permet de titiller la conscience des proprios du club. «Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, je les laisse à leur âme et conscience», s’est-il contenté de dire.

Rappelons que le public usmiste n’a jamais pu digérer la façon avec laquelle l’ancien président s’est fait virer ; l’ovation qu’il reçoit à chacune de ses visites au stade Bologhine prouve tout le respect que lui manifestent les Rouge et Noir.

  1. M. A.

 

 

Newcastle ne voudrait pas que Slimani soit convoqué pour le stage de mars

Un lourd dossier à traiter pour Madjer

Alors que la FAF a commencé hier à envoyer les convocations aux joueurs de l’EN pour le stage du mois de mars, Daily Star, dans son édition d’hier, a traité un dossier qui risque de déranger sérieusement le sélectionneur national Rabah Madjer.

En effet, le club de Newcastle, qui a recruté Slimani lors de l’ultime heure du mercato hivernal, n’a toujours pas bénéficié de ses services ; il a été recruté blessé et vient de rechuter ; il ne pourra pas jouer avant 10 jours. Comme les muscles du joueur semblent fragiles, son club compte le suivre de près et lui établir un programme spécifique afin de le préserver et pouvoir toujours l’aligner pour qu’il marque, mais, dans moins de 3 semaines, l’international algérien devra faire un voyage à Alger et entrer en stage avec l’EN. Il pourrait, probablement, être sollicité pour les 2 matches contre la Tanzanie et l’Iran. Un fait que les Magpies redoutent et dont ils ne veulent pas en entendre parler. C’est du moins  ce que nous a appris hier le quotidien Daily Star qui cite des sources internes.

Bras de fer ?

Il est donc clair que la blessure de Slimani a chamboulé les plans du club peut-être plus que ceux du coach Benitez. Il faut dire que le prêt de l’Algérien a coûté beaucoup d’argent à Newcastle et que, en plus des 4 ou 5 matches qu’il manquera à cause de cette blessure, il va manquer aussi le match contre Leicester, conformément aux règlements. C’est beaucoup pour les Noir et Blanc qui veulent désormais empêcher l’ancien joueur de Chéraga de venir renforcer son capital buts (il en est à 27 avec l’EN) et le priver d’un big match attendu le 27 de ce mois contre l’Iran.

La question qui se pose : comment Madjer va-t-il gérer ce dossier ? Il faut dire que le sélectionneur a tout à fait le droit d’insister pour avoir son joueur, car les lois le lui permettent ; l’affaire nécessite donc une gestion particulière, voire diplomatique, car le nom du joueur existe bel et bien dans la liste, mais il va devoir le ménager si on comprend bien la doléance des Anglais même si cette dernière n’est pas encore officielle. Si demain un courrier arrive au niveau de la FAF, Madjer sera-t-il prêt à composer sans son meilleur marqueur ? Pas facile même si les deux prochains matches sont amicaux. Le coach considère celui de l’Iran comme un match officiel. Il pourrait donc prendre le joueur, le soumettre à un entraînement spécifique et, enfin, l’utiliser dans ce match seulement. Ça reste une possibilité qui pourrait néanmoins contrarier les Anglais.

En tout cas, la présence de Bounedjah au prochain stage paraît plus que primordiale car, même si Islam revient, il ne sera pas à l’abri d’une méforme ou d’une rechute. Le prochain stage pourrait être profitable au pensionnaire d’Al Sadd.

  1. M. A.

 

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