L'avant-centre des Verts et d’Al-Sadd, Baghdad Bounedjah, n’a pas réussi à se frayer une carrière professionnelle à la hauteur de son talent. Après avoir fait des merveilles avec l’USM Harrach, il a rejoint le championnat tunisien où il n’a pas tardé à s’attirer les regards des recruteurs avec l’ES Sahel. Alors que tout le monde s’attendait de voir l’enfant d’El-Bahia rejoindre un club européen, il a préféré porter le maillot d’Al-Sadd du Qatar.
Pourtant, le joueur ne manque pas de qualités et les responsables de l’O Marseille semblent intéressés par ses services. Avec ses 48 buts inscrits durant l’année civile 2018, il dépasse les meilleurs attaquants du monde. Certes, certains refusent de faire la comparaison de ce que fait Messi au Barça et la Liga et Ronaldo avec la Juve à la Serie, mais il faut tout de même savoir mettre les buts. Ce n’est pas facile de marquer à chaque fois, mais Bounedjah le fait. Aucun autre joueur au monde n'a été aussi prolifique que lui dans ce domaine. Il a notamment décroché le titre du meilleur buteur de la Ligue des Champions asiatique. Après Lille OSC, qui était proche de l'enrôler, l’O Marseille pourrait être la destination du buteur algérien puisque le club est capable de payer la libération de Bounedjah estimée à 2,5M€ exigés par les dirigeants d’Al-Sadd. Voir Bounedjah à Marseille n’est guère une surprise car le joueur possède les qualités pour.
Ilyès N.
Le rêve des peuples plombé par les politiques
Une Coupe du monde en Afrique ? Le rêve s’est réalisé en 2010 lorsque l’Afrique du Sud, un géant économique du continent, a réussi le pari de réunir le monde du football sur ses terres. Pour certains, c’est logique qu’un tel pays réussisse l’organisation d’un grand évènement sportif mondial. Il faut savoir que les Sud-Africains ont l’habitude des grandes réunions sportives mondiales, notamment l’organisation de la Coupe du monde de Rugby, ce qui a facilité le travail pour les organisateurs du Mondial du football pour la première fois de l’histoire en dehors de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie. Mais pour assurer le concept de la rotation, la Coupe du monde 2030 revient de droit au continent africain. Il y a eu des tentatives en solitaire du Maroc et de l’Egypte, mais il faut plus d’arguments pour convaincre les patrons du football mondial. Les Marocains ont tout le temps essayé de faire les choses en solo, mais ils se sont toujours confrontés à l’opposition des responsables de la Fifa. Les Marocains ont même tenté une idée insolite, loin d’être réaliste : organiser une Coupe du monde en collaboration avec les pays de la presqu’île ibérique, l’Espagne et le Portugal. De par la proximité des trois pays, séparés par le détroit de Gibraltar seulement, les Marocains espéraient enfin avoir les faveurs des responsables de la Fifa et des votants. Toute cette manœuvre marocaine a pour but d’éliminer des pays comme l’Algérie, la Tunisie, voire même l’Egypte d’avoir une co-organisation nord-africaine. Il faut dire que cette dernière est la meilleure option puisque l’organisation reviendrait de droit exclusivement au continent africain, sans demander l’aide d’un autre continent. Finalement, le Maroc a campé sur sa décision de ne pas déposer de candidature commune avec les pays du Maghreb, l’Algérie et la Tunisie, en préférant opter pour l’Espagne et le Portugal.
Une organisation euro-africaine est-elle réglementaire ?
La question qui doit être posée, c’est de savoir est-ce qu’une organisation intercontinentale est faisable ? Pour certains, ils peuvent évoquer l’organisation de la Coupe du monde 2026 entre conjointement les USA, le Canada et le Mexique, mais ces trois pays sont situés dans le même continent, même si le Mexique se situe plus proche de l’Amérique centrale. Les trois pays se trouvent, donc, dans un même continent et évoluent dans la même confédération, la Concacaf. Pour une candidature Maroc-Espagne-Portugal, ce sera une Coupe du monde dans deux continents différents. Les trois nations exercent dans deux confédérations distinctes : le Maroc au niveau de la CAF, alors que l’UEFA gère les affaires de l’Espagne et du Portugal. Hormis les deux éditions 2002 et 2026 qui ont été autorisées à se dérouler en co-organisations (Japon-Corée du sud 2002 et USA- Canada-Mexique 2026), toutes les autres éditions se sont déroulées dans un seul pays. Le Maroc qui fait de l’organisation d’une Coupe du monde une obsession, fait tout pour éliminer les pays qui lui sont proches à tous les niveaux, que ce soit la proximité, la culture et surtout l’envie des peuples de voir un jour leurs pays co-organiser un tel évènement sportif. Dernièrement, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a assuré que son pays a fait la proposition d’organiser la Coupe du monde conjointement avec le Maroc le Portugal en 2030. Donc, le projet est dans son état embryonnaire, mais qui risque de voir le rêve des peuples, algérien et tunisien voire même marocain, de pouvoir assister à une Coupe du monde sur leurs terres.
Pourquoi pas une co-candidature algéro-tunisienne ?
Pour les Marocains, une candidature maghrébine entre le Maroc, l’Algérie et la Tunisie n’est pas attractive et trop compliquée à organiser compte tenu du climat politique actuel en Afrique du Nord. Une explication qui ne tient pas la route puisque les responsables politiques algériens et tunisiens sont favorables à cette option. En plus du ministre de la jeunesse et des sports algérien, Mohamed Hattab, qui a réitéré la position de l’Algérie sur cette question dernièrement, le secrétaire général de l’UMA, le Tunisien Tayeb Baccouche, avait déjà officiellement appelé les cinq pays du Maghreb à présenter une candidature commune pour organiser la Coupe du Monde 2030 de football. La Tunisie et l’Algérie se sont montrées enthousiastes à l’idée, mais le Maroc continue à ignorer ses voisins de l’Est, préférant ceux du nord, même si la mer méditerranéenne les sépare. Ils estiment que cela aura plus de chances d’aboutir, alors que le président de la Fifa, Gianni Infantino, préfère une candidature conjointe des trois pays maghrébins, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Une chose est sûre, ce n’est pas gagné pour les Marocains puisque l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay sont de redoutables concurrents. Maintenant que le Maroc refuse de s’allier à l’Algérie et à la Tunisie, ces deux derniers doivent relever le défi et pourraient déposer une candidature… même sans leur voisin de l’ouest.
Ilyès Nassim
Belmadi pense déjà à la CAN
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, et maintenant qu’il a assuré la présence de l’Algérie à la CAN-2019 après la victoire des Verts devant le Togo la semaine dernière, pense déjà à la préparation de l’évènement. L’équipe nationale aura sept mois pour se préparer pour cet évènement qui se déroulera pour la première fois de son histoire à la fin des différents championnats à travers le monde. Pour cela, le coach des Verts a déjà assuré une première confrontation amicale lors de la période Fifa du mois de mars 2019 entre le 18 et le 26. L’équipe nationale va affronter, certes, la Gambie pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN-2019, mais ce sera certainement une sorte de répétition et de match amical. Mais Belmadi ne veut pas se contenter de jouer un match durant cette semaine de mars. Déjà que l’équipe avait raté l’occasion de disputer une rencontre amicale après avoir affronté le Togo, le sélectionneur national a demandé un match durant cette période. Reste à savoir quelle date sera retenue. Est-ce qu’avant la confrontation face à la Gambie ou après. Les responsables de la FAF s’activent déjà pour trouver un sparring-partner dont le choix s’est porté sur une équipe maghrébine. Le coach des Verts aura l’embarras du choix puisque tous les pays nord-africains, hormis la Libye, sont qualifiés à l’image de la Mauritanie, du Maroc, de la Tunisie et de l’Egypte. est le plus indiqué puisque les Lions de l’Atlas sont également qualifiés pour la CAN. Voir un Tunisie – Algérie est très probable.
Ilyès N.