L’attaquant international algérien sera sans aucun doute l’attraction du mercato d’hiver. Suivi par l’OM, le joueur est également dans le radar de Leeds, mais désormais du FC Nantes également où Halilhodzic l’accueillerait à bras ouverts pour la seconde moitié de saison.
50, c’est le nombre à retenir de buts marqués par Baghdad Bounedjah durant l’année 2018. L’international algérien a brillé de mille feux et truste le classement des meilleurs buteurs mondiaux devant Messi et Ronaldo. Il n’est pas question de comparaison, mais de statistiques, et celles de l’attaquant algérien n’ont rien à envier aux autres. Dans ce sens, on commence déjà à parler de son transfert en Europe dès le mois de janvier prochain. Premier club à s’intéresser au joueur, l’Olympique de Marseille. En effet, l’équipe coachée par Rudi Garcia va se séparer de son flop grec Kostas Mitroglu pour faire venir un nouvel attaquant ; Bounedjah est maintenant fortement espéré par… Zubizareta qui aurait recalé le joueur il y a à peine quelques semaines. Beaucoup de choses ont changé, il semble maintenant que le joueur passé par El Harrach serait une piste très sérieuse pour les pensionnaires de l’Orange Vélodrome. Pour le moment, aucune offre n’est arrivée, mais il faudra faire désormais avec la concurrence du FC Nantes qui vient d’entrer dans la danse. C’est une vieille connaissance du joueur qui a soufflé la piste aux dirigeants, et c’est l’ancien sélectionneur national Vahid Halilhodzic.
Vahid le connaît parfaitement
Une nouvelle entrée en scène qui pourrait faire bouger les choses du moment que si Vahid s’intéresse à Bounedjah, c’est qu’il le connaît parfaitement bien et sait ce qu’il peut faire lorsqu’il est mis dans de bonnes conditions. Maintenant, cela ne sera pas simple pour autant car Marseille n’entend pas se laisser faire et a les moyens financiers pour essayer de faire aboutir cette piste. Mais Halilhodzic peut promettre au joueur un temps de jeu conséquent et un statut de titulaire.
Bielsa ne le lâche pas
Autant dire qu’en cas de départ confirmé de Bounedjah, il n’aura absolument aucune difficulté pour trouver preneur. En effet, le joueur est également toujours suivi en Angleterre où Marcelo Bielsa entend toujours l’avoir dans son effectif à Leeds. L’équipe joue la montée en Premier League et aura besoin de renforts pour atteindre son objectif. Bielsa n’a jamais caché son admiration pour le joueur et surtout par rapport à son profil aussi bien longiligne que technique. Donc, il tâchera de tout faire pour essayer de le faire signer dans les plus brefs délais ; cela annonce d’ores et déjà une sérieuse concurrence dans le dossier. Pour rappel, les dirigeants d’Al Saad, club où évolue Bounedjah, est d’accord pour un départ en prêt de son joueur. La chasse est ouverte.
- Z.
Il n’est pas dans la liste des nominés
L’oublié de la CAF
Par Ilyès Nassim
La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé la liste des joueurs nominés pour le titre de meilleur joueur africain, qui va succéder à Mohamed Salah, lauréat 2017. Lorsqu’on fait une lecture des 34 nominés pour cette distinction individuelle, on remarque une absence de taille. Celle de l’avant-centre d’Al-Sadd du Qatar, Baghdad Bounedjah. Si nous les spécialistes n’ont rien à dire en trouvant dans la liste des joueurs comme Sadio Mané, Pierre-Emerick Aubameyang, Riyad Mahrez ou encore Yacine Brahimi, Mehdi Benatia et Kalidou Koulibaly, il faut dire que certains éléments ont eu un rendement moins important que l’attaquant algérien, auteur d’une saison civile des plus fructueuses avec 23 buts en 12 journées de championnat et un total de 50 réalisations sur l’année 2018. Il est anormal de voir des joueurs comme Ahmed Musa (Al-Nassr), Ben Malango (TP Mazembe), Denis Onyango (Mamelodi Sundowns), Fanev Andriatsima (Clermont Foot), Percy Tau (Union Saint-Gilloise)… entre autres dans cette liste de 34 joueurs africains nominés, alors que Bounedjah qui réalise des chiffres meilleurs que Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi ne s’y trouve pas. On peut même dire que Bounedjah mérite d’être dans cette liste par rapport à deux autres Algériens comme Abdelmoumene Djabou (ES Sétif) et Yacine Brahimi (FC Porto). Si la nomination d’Youcef Belaïli se justifie par le fait qu’il a gagné la Champions africaine ou encore Riyad Mahrez du fait qu’il a intégré l’une des meilleures équipes de la Premier League, Baghdad Bounedjah defvait avoir une place dans cette liste et son omission est incompréhensible.
- N.
La CAN aura lieu certainement au Maroc
Belmadi revoit ses ambitions à la hausse
Par Ilyès Nassim
La coupe d’Afrique des nations 2019 n’aura pas lieu au Cameroun, comme l’avait souhaité l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou.
Après plusieurs tentatives de maintenir l’organisation dans ce pays, la décision est tombée et le grand évènement footballistique du continent ne se déroulement pas au pays de Roger Milla et autres Samuel Eto’o. Il faut dire que c’était prévisible puisque le Cameroun n’était et ne pourrait pas être prêt pour ce regroupement sportif à 16 équipes, alors qu’en est-il avec 24 formations ? Le Comité exécutif de la CAF a tranché en faveur du retrait de l’organisation au Cameroun après s’être rendu compte de l’incapacité de ce pays de recevoir 24 pays africains dans un délai de 6 mois. Un appel à candidatures pour les pays désirant accueillir l’événement a été lancé et si le Maroc est en pole position, d’autres pays ont été évoqués par différents rapports médiatiques. Sur la liste des pays de substitution, tantôt dressée par les médias, tantôt par des connaisseurs du football, l'Afrique du Sud, le Maroc ou encore l'Algérie et le Ghana peuvent facilement se substituer au Cameroun. Mais finalement, l'Egypte a démenti l’information, alors que le Ghana, qui vient d’accueillir la CAN féminine, ne semble pas disposé à organiser un autre évènement en moins d’une année. Le retrait de l’Algérie est très probable. Donc, il reste l’Afrique du Sud et le Maroc en course, sauf que le pays voisin de l’Ouest est le plus indiqué pour accueillir la première coupe d'Afrique à 24 équipes, à moins de sept mois de l'ouverture officielle.
Les joueurs sont les premiers à applaudir
Mais ce qui intéresse les Algériens, ce n’est pas le pouvoir ou non d’organiser la compétition. C’est plutôt l’endroit où elle se déroulera. Le Maroc ou l’Algérie, c’est pratiquement du pareil au même et permettrait à l’équipe nationale de revoir ses ambitions à la hausse. Le nouveau sélectionneur national, Djamel Belmadi, avait annoncé lors de ses premiers pas avec les Verts que son objectif consiste à atteindre le dernier carré au Cameroun. Connaissant la difficulté qu’éprouve l’équipe nationale à chaque fois qu’elle évolue en Afrique subsaharienne, c’est vraiment osé de sa part de parler d’un tel but fixé. L’équipe nationale n’a plus atteint la demi-finale d’une coupe d’Afrique des nations depuis l’édition en Angola 2010 où elle avait perdu face à l’Egypte en demi-finales avant de s’incliner devant le Nigeria pour le match de classement. Si la compétition avait été maintenue au Cameroun, les Algériens auraient certainement rencontré de gros problèmes pour s’acclimater à un environnement lors d’une période des grandes chaleurs, mais aussi en raison de la période de son déroulement. En effet, la compétition intervient à la fin de la saison et beaucoup de joueurs se seraient montrés réticents à l’idée de prolonger leur saison d’un mois et dans des conditions des plus difficiles. Il est clair que les premiers à avoir applaudi la décision de retirer l’organisation au Cameroun ce sont les joueurs.
Au Maroc, ils n’auront aucune excuse
Depuis la fameuse épopée d’Angola 2010, l’Algérie avait pratiquement raté toutes ses participations à la CAN. En 2013, un sortie peu glorieuse dès le premier tour et là certains ont argumenté par le fait que les joueurs pensaient plutôt à la Coupe du monde 2014, qui intervenait quelques mois après. En 2015, après un début assez prometteur, malgré une défaite face au Ghana, les camarades de Bougherra ont perdu face au vainqueur de l’édition, la Côte d’ivoire, en quart de finale. La dernière participation au Gabon en 2017 fut également un véritable fiasco puisque les Verts ne sont même pas parvenus à passer le premier tour devant le Sénégal, la Tunisie et le Zimbabwe. Pis encore. Ils n’ont gagné aucun match se contentant de deux nuls et une défaite. A Franceville au Gabon, les camarades de Mahrez avaient donné l’impression de vouloir rentrer très vite à la maison. Pour la prochaine édition, qui devrait avoir lieu au Maroc, les joueurs algériens n’auront aucune excuse. Ils seront mis dans d’excellentes conditions, pratiquement similaires à ce qu’ils trouvent à chaque regroupement en Algérie. Au Maroc, les stades sont magnifiques et les conditions d’hébergement sont également impeccables. Les camarades de Brahimi auront une pression supplémentaire sur les épaules, car ils devront aborder cette coupe d’Afrique avec des ambitions revues à la hausse. Dès maintenant, ils savent qu’ils n’auront pas le droit à l’erreur.
- N.