En convalescence depuis son opération chirurgicale au genou, Youssef Atal ne se soucie pas uniquement de l’évolution de sa blessure. Il cherche aussi à assurer son avenir.

Alors que même blessé, son nom figure toujours dans les gazettes de transferts, avec plusieurs clubs qui le veulent dès cet été. Toutefois, désirant voler de ses propres ailes, Youssef Atal veut s’occuper personnellement de son avenir. A cet effet, dans les tout derniers jours, il a rencontré deux agents, l’un, qui est français, et l’autre anglais, c’est la première fois depuis qu’il évolue en Europe que l’arrière droit de l’EN décide d’avoir son propre agent, alors que lui et ses autres coéquipiers sortis de l’académie de Paradou, ont été représentés par une société répondant au nom de Grinta, établie à Neuchâtel (Suisse) pour les négociations en Europe. Ils sont d’ailleurs dix joueurs du PAC dont les contrats et droits d’images sont gérés exclusivement par des agents de ladite société à laquelle un contrat les lie avec le PAC. Atal, qui est conscient de la dimension qu’est en train prendre sa jeune carrière, chercherait à gagner plus, d’où son objectif d’engager son propre agent. Alors qu’avant lui, Rami Bensebaïni avait tenté de faire la même chose, puis il s’est rendu à l’évidence que s’il se hasardait à prendre un agent, sans donner de détails, il aurait couru un gros risque. Cependant, d’après nos informations, Atal est prêt à aller au bras de fer avec son ancien président au PAC, Kheiredine Zetchi, pour se libérer de ce contrat avec Grinta, d’autant que ses conseillers lui ont assuré qu’il pouvait,  selon les règles de la FIFA, choisir son agent et cela est son droit le plus absolu.

Qu’en pense Zetchi ?

Ayant investi sur ces joueurs beaucoup d’argent, la famille Zetchi récolte aujourd’hui les fruits de cette politique basée sur la formation. Après avoir amorti leur investissement, les Zetchi empochent depuis de gros dividendes et continuent à en bénéficier. En parallèle, les joueurs qui sont partis en Europe, quand ils voudront  changer de club après, le dernier mot reviendra toujours au PAC et à son propriétaire. Youssef Atal sera-t-il le premier de la dizaine de joueurs transférés dans le vieux continent à briser cette tradition ? Il faut dire que le défenseur niçois n’a pas pris cette décision sur un coup de tête, car, sans doute, il sait que maintenant, avec son nouveau statut de joueur très convoité, le moment est venu pour lui de gérer personnellement ses affaires et que nul d’autre ne décidera à sa place, c’est le message qu’il vient d’envoyer apparemment à son ancien président au PAC certainement en engageant des discussions avec d’autres agents.

1. S.

Darfalou suscite beaucoup d’attentes

Prêté cet hiver par son club, Vitesse Arnhem, à VVV Venlo, pour le prochain semestre, Oussama Darfalou devrait montrer ses qualités de buteur, comme l’a souligné le directeur sportif de VVV Venlo à la presse. «Le fait que nous soyons actuellement l’équipe la moins performante en championnat, l’arrivée d’Oussama Darfalou va booster notre secteur offensif», espère Stan Valckx, le directeur sportif de Venlo, qui pense que «Darfalou est rapide et qui, en plus joue bien dans la surface. En plus, il a envie de tout casser. On est ravis de l’avoir dans notre effectif», avait-il déclaré en conférence ce mardi.

Seul l’OL peut acheter Ghoulam

Les difficultés financières de l’Olympique de Marseille font que pour Faouzi Ghoulam la destination la plus probable pour lui en France serait un autre olympique, celui de Lyon, selon Calcio today, le club du président Jean Michel Aulas, qui est à la recherche d’un arrière gauche de métier pour pallier l’absence de Youssouf Koné (blessé). Comme l’OL dispose de moyens financiers plus conséquents, s’ils veulent Ghoulam cet hiver, le club rhodanien n’aura pas de difficultés pour plier rapidement ce dossier. Certes, depuis plusieurs jours, on évoque la possibilité d’un transfert du défenseur napolitain, qui répond aux caractéristiques du jeu prôné par Robert Moreno, qui s’appuie sur des défenseurs latéraux qui participent bien au jeu offensif, une qualité qu’on trouve d’ailleurs chez Ghoulam, qui est, rappelons-le, poussé vers la porte de sortie par Naples, qui ne veut pas le garder dans son effectif.

1. S.