Mandi obligera-t-il Bétis à le vendre dès cet hiver ?

Le mercato hivernal, qui a ouvert ses portes il y a presqu’une semaine, sera cette année, contrairement aux précédentes, bien calme. La crise sanitaire, comme tout le sait, a eu des retombées sur les finances des clubs.

Concernant nos internationaux, un départ  sous d’autres cieux est devenu inéluctable pour quelques éléments de l’EN. Si tous depuis un bon moment, on spécule sur la future destination d’Islam Slimani, plus particulièrement, un autre capé de Belmadi voit son avenir incertain en club. En effet, Aissa Mandi qui sera en fin de contrat en juin prochain, met son club le Real Bétis de Séville devant un vrai dilemme. Titulaire en défense centrale au sein du club andalou, Mandi refuse toujours de prolonger son contrat en dépit de la pression exercée sur lui par son actuel employeur. D’ailleurs remplaçant en début de saison, certains observateurs sont allés jusqu’à dire que Mandi subissait les représailles de son club pour avoir refusé de prolonger son contrat.

 

Une affaire de sous

Se montrant réticent à prolonger son contrat, les intentions de Mandi sont claires. D’abord, devant boucler ses 30 printemps au mois d’octobre prochain, il sait parfaitement bien que le moment est venu pour lui de donner une autre dimension à sa carrière. Sollicité par l’Inter Milan notamment et, il y a quelques mois, par Liverpool, Mandi ne peut rester insensible à ces offres émanant de clubs huppés. Cependant, un autre détail justifierait ses réticences à prolonger avec le Bétis de Séville. C’est lié sans doute à l’aspect financier car en étant libre, il négociera non seulement son salaire avec son futur club, mais également une prime à la signature. Certes, Bétis, en le prolongeant, va certainement augmenter son salaire sauf qu’en contrepartie, le club andalou pour réaliser un retour d’investissement exige d’élever le montant de sa clause libératoire. On se souvient, l’été dernier, que pour une différence d’un million d’euros, son transfert à Liverpool est tombé à l’eau. Pour éviter de revivre la même mésaventure, Mandi et ses conseillers ont rejeté la proposition du Real Bétis.

 

3 semaines pour se décider

Le club andalou, en dépit de la position inflexible de son défenseur international algérien, n’a toujours pas abdiqué, d’après la presse sévillane, pour convaincre Mandi d’accepter de prolonger. D’ici le 1er février, nul doute que les dirigeants andalous vont accentuer la pression sur Aissa Mandi pour le faire fléchir.

  1. S.

Garcia et la pression Cherki

Outre Djamel Benlamri, Rudi Garcia, l’entraîneur de l’Olympique lyonnais est souvent harcelé par les supporters  qui lui réclament sur les réseaux sociaux de faire jouer Rayan Cherki, l’autre Algérien de l’OL. ‘’Cherki est encore jeune. Le staff veut qu’il place un peu plus d’ampleur, comme Melvin Bard. Ce sont des joueurs bien médiatisés par la twittosphère des supporters de l’OL. C’est un Lyonnais, tout le monde l’aime à l’OL. Sur Twitter les gens réclament Cherki à un poste de titulaire. Mais dans la réalité, ce n’est pas comme ça. Juninho (directeur sportif) et le staff technique savent qu’il faudrait encore piquer Rayan Cherki. Ça reste un gamin né en 2003. Donc il a encore le temps’’, expliquera un confrère français les difficultés que connaît Rayan Cherki pour se frayer une place au soleil au sein de l’attaque lyonnaise. En clair, l’attaquant franco-algérien ne doit pas brûler les étapes.

  1. S. 

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