A peine deux semaines après son départ de Brest, Youcef Belaïli a déjà trouvé un point de chute, et c’est finalement en France qu’il va continuer l’aventure, plus précisément à l’AC Ajaccio, actuel 18^e du classement de la Ligue 1. L’inactivité de Belaïli n’aura duré que très peu, l’ailier des Verts a tout fait hier, il est parti en Corse, il a signé pour l’AC Ajaccio, et a même été présenté par le club dans une conférence de presse.

Les bruits de son accord avec les Rouge et Blanc qui ont  circulé la veille se sont confirmés, YB10 reste donc en France, il a choisi de se stabiliser et insister là où il a souvent eu des soucis, deux aventures pour le moment, à Angers puis à Brest et toujours une fin douloureuse, cette fois il arrive dans la région française la plus proche du pays, la mentalité et l’air méditerranéens pourront lui tenir compagnie, en attendant l’arrivée de sa famille. C’est hier matin que Belaïli est arrivé en Corse, accompagné d’Amir son fils, il a pu visiter les installations du club, dont le stade Francois-Coty , avant de satisfaire la traditionnelle visite médicale, et de parapher un contrat jusqu’en fin de saison. L’ailier des Verts a animé ensuite un point de presse, en compagnie de Johan Cavalli, le coordinateur sportif du club corse, l’occasion de raconter comment ce transfert a pu se concrétiser et insister sur un point : le rôle de l’attaquant niçois et de l’EN Andy Delort dans cette transaction, le bulldozer de la Côte d’Azur a visiblement mis le paquet pour convaincre les Corses à jouer la carte Belaïli, malgré les craintes et surtout la réputation que son ancien club a tentée de lui coller, mais ‘’Bouzellouf’’ a visiblement eu les mots qu’il faut, au point où il a été remercié et par le joueur et par Cavalli et même par le club dans sa publication annonçant l’arrivée du joueur. En tout cas sur les réseaux sociaux, le changement s’est vite fait sentir, le nombre d’abonnés à la page du club corse a doublé en quelques heures, et devrait atteindre des sommets, en attendant  l’entrée en scène du joueur. Selon Johan Cavalli, ça ne saurait tarder, vu le transfert qui se fera entre deux clubs du même championnat, à savoir le championnat français, les dirigeants corses espèrent le qualifier avant le match de ce dimanche contre Troyes, mais ce qui intéresse Belaïli le plus, c’est le match suivant, celui du 21 octobre contre le PSG et toutes ses stars, une bonne occasion de montrer son talent et répondre sur le terrain à son ancien club, qui ne l’a pas soutenu pendant les moments difficiles.

S.M.A

Il portera le numéro 92

Pour cette nouvelle aventure à l’ACA, Belaïli ne changera pas la couleur du maillot, le club corse joue en rouge et blanc tout comme Brest son ancien club, la seule différence c’est que cette fois il portera le numéro 92 qu’il a lui- même choisi.

Belaïli : «Ma mission : secouer l’attaque de l’ACA et assurer le maintien» 

La présentation de Belaïli à l’AC Ajaccio s’est faite en moins de 8 minutes, quelques questions, des réponses courtes de sa part ou de Johan Cavalli, l’occasion pour l’enfant d’Oran de raconter comment il a atterri sur l’ïle de Beauté, il n’oublie pas de mentionner le rôle de Delort dans ce transfert : «J’ai discuté avec Andy Delort, il m’a encouragé en me disant que c’est un bon club. Suite à ça on s’est fixé rendez-vous avec Johan (Cavalli, en l’occurrence), on a parlé du club et tout, j’ai ensuite regardé le match contre l’OM, je remercie le club pour l’accueil, je suis ici pour donner tout pour le club, marquer des buts, des passes décisives, pour rester en Ligue1 incha Allah.»

«J’ai assez d’expérience pour vite m’adapter»

YB pense pouvoir vite s’adapter dans son nouveau club, il met en exergue son expérience : «J’ai une certaine expérience, j’ai joué un peu partout, en équipe nationale avec de bons joueurs, et je suis là pour donner toute mon expérience pour le club, je connais un peu les joueurs aussi, je vais m’adapter rapidement incha Allah et je vais jouer.»

«Je joue partout, je suis un attaquant libre»

A la question de savoir dans quel poste il joue, Belaïli répond : «Je joue milieu gauche, attaquant, 10 et 9,5, en résumé, je joue un peu partout, je suis un attaquant libre.»

Avec seulement 7 buts marqués en 10 rencontres, l’ACA est la plus mauvaise attaque de la Ligue 1, c’est la raison principale de son malaise, et le club veut compter sur Belaïli, le joueur en est conscient. «Oui, je le sais, c’est pour ça que je suis venu, pour donner un plus, marquer et donner des passes décisives», a-t-il dit avec beaucoup de confiance en soi.

S.M.A