Ahmed Madouni, l’ancien défenseur international au milieu des années 2000, a joué pendant 4 saisons à Dortmund. Il estime que Ramy va s’épanouir dans son nouveau club et surtout franchir un cap dans sa carrière.

Ramy Bensebaini est en train de suivre sur vos pas…

Non, sérieusement, il fait sa carrière. C’est vrai, tout comme moi durant ma carrière, il est passé par Montpellier avant de signer à Dortmund. J’ai noté que Bensebaini a beaucoup progressé pendant ces quatre années passées à Mönchengladbach. Mais là, il vient de rejoindre un club d’un tout autre standing, le Borussia Dortmund. C’est l’un des clubs top en Allemagne, ça va permettre à Bensebaini de progresser, de remporter des titres et de participer chaque année à la Ligue des champions. Je suis vraiment content pour lui.

On a l’impression qu’il gère bien sa carrière…

Pour revenir à sa signature à Dortmund, je pense qu’elle va l’aider à franchir un nouveau palier dans sa carrière. En outre, ce n’est pas uniquement le joueur qui profite de ce transfert, puisque Dortmund disposera d’un défenseur capable de jouer arrière gauche et dans l’axe.

Vous êtes le premier international algérien à avoir porté les couleurs de ce club en 2002, depuis, ce club a-t-il changé ?

Oui, beaucoup sur le plan infrastructurel avec un stade agrandi et un nouveau centre d’entraînement ultramoderne. Quand j’ai débarqué à Dortmund, il y avait des joueurs chevronnés ayant un grand vécu en coupe du monde ou en Ligue des champions dans leur palmarès. Depuis, la politique du club a totalement changé. Dortmund recrute de jeunes joueurs avant de les mettre en valeur et de les revendre après à prix fort ; toutefois ça reste un club familial. L’été dernier, j’ai été invité à des manifestations organisées par le club. J’ai croisé les personnes qui travaillaient au club il y a plus de 20 ans. Bensebaini sera agréablement surpris dès ses premiers contacts avec l’équipe et de l’ambiance conviviale qui règne dans ce club. Cela l’aiderait bien entendu à gagner du temps pour la période d’adaptation, bien qu’il connaisse la Bundesliga.

Il découvrira l’ambiance du stade de Dortmund, l’une des plus chaudes en Allemagne, paraît-il…

Je ne peux la décrire, il faut la vivre pour mieux s’en rendre compte.

Avez-vous gardé contact avec le club ?

Oui, pour preuve, à chaque évènement, on m’invite. Comme je l’ai dit, Dortmund est un club familial qui est toujours très performant.

A présent, vous êtes au Qatar…

J’occupe deux postes ici au Qatar. D’abord, je suis l’entraîneur des U17 de l’académie Aspire et co-entraîneur de la sélection U17. Au moment où je vous parle, on est en Thaïlande, on prépare la Coupe d’Asie U17 qui se déroulera dans ce pays. La compétition débute le 15 juin. On fait partie d’une poule composée de la Corée du Sud, de l’Iran et de l’Afghanistan. Les sélections qui atteignent les demi-finales décrocheront le ticket qualificatif à la Coupe du monde U17 prévue en fin d’année. Notre objectif est de se qualifier à ce Mondial des jeunes.

1. S.