L’identité du 4e et dernier qualifié aux demi-finales de la coupe est connue depuis hier, après la qualification du CRB contre l’ASK (3-0).
Place donc au tirage du carré d’as, ce dernier se fera ce soir au siège de l’ENTV, et juste après la commission de la coupe entamera les préparatifs de l’organisation des deux matches, prévus dans une semaine. Lors de la dernière réunion du BF, le patron de l’arbitrage algérien Djamel Haimoudi a présenté un projet de lancement de la VAR dans les compétitions locales via le portail de Dame coupe. Il faut dire que les erreurs d’arbitrage ont incité l’ancien arbitre mondialiste à accélérer le processus de lancement de la technologie, il a l’intention de vulgariser son utilisation en prévision de son lancement à grande échelle la saison prochaine en championnat. Seulement, malgré les sorties sur terrain de la commission technique pour étudier la faisabilité de cette technologie, le lancement officiel reste tributaire d’un feu vert attendu de la part de la FAF.
Cahier des charges
En effet, l’instance fédérale a sollicité la FIFA pour le lancement de cette technologie dès cet avant-dernier tour de la coupe, mais la Fédération Internationale de Football Association n’a pas donne son feu vert, il faut dire que les exigences sont grandes de la part de cette dernière. En plus du terrain, la FIFA exige la présence d’un arbitre VAR, d’un matériel adéquat, du matos qui va avec des stades de qualité, le processus est le même dans chaque pays, et rien ne peut se passer sans l’accord de la FIFA.
L’Algérie qui a formulé la demande officielle a déjà 3 ou 4 arbitres prêts à prendre en charge la VAR, on parle de Benbraham, Ghorbal, Gourari et Asma Feriel, cela met la FIFA devant le fait accompli, mais les exigences de l’instance mondiale sont tellement grandes qu’il ne faut pas écarter la possibilité que le feu vert ne soit pas donné.
L’accord accordé par le BF n’est donc pas suffisant, la FIFA a reçu un rapport sur ce qui a été fait dans le but de lancer la technologie en Algérie, elle tentera de le comparer au minimum requis, il faut dire que dans le but d’encourager de plus en plus de pays à utiliser la VAR, des facilités ont été accordées pour son utilisation, moins de caméras, moins de moyens techniques, l’essentiel c’est que le rendement soit efficace, la CFA doit donc donner des garanties suffisantes pour avoir le feu vert, ce dernier sera-t-il reçu à temps ? Une semaine seulement nous separe du rendez-vous attendu, il est fort possible que la compétition locale se poursuive sans VAR au moins jusqu’au lancement du prochain exercice.
S.M.A