L'aventure américano-canadio-mexicaine de nos Verts lors du Mondial de l'été prochain ressemblerait, à peu de choses près, à une sorte de Paris-Dakar surtout en cas de passage au deuxième tour, voire plus loin. Car outre les milliers de kilomètres à travers des pays et continents que les joueurs devront parcourir, il y aura ce calamiteux déboussolement dû au décalage horaire imposé par les organisateurs et ... à la tête du client. Bref, qu'à cela ne tienne, puisque le plus aberrant est indéniablement le fait que ce Disneyland du football sera hors de portée des spectateurs modestes surtout ceux issus des pays qui fournissent les meilleurs talents au football mondial comme l'Afrique. Car plus ça va, et plus la FIFA de Gianni Infantino se transforme en attraction de luxe qui privilégie les enjeux financiers au détriment du jeu qui avait révélé des génies comme Pelé et Maradona dans des Coupes du monde sans folie des grandeurs.
R. B.





