Favori de cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 aux yeux des observateurs, le Ségénal débute son tournoi dimanche, face à la Tanzanie. En conférence de presse, le sélectionneur Aliou Cissé a balayé le statut de grand favori.
« Nous sommes des challengers ! » Le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé a balayé samedi le statut de grand favori qui colle à son équipe, la meilleure d’Afrique au classement Fifa, qui débute la CAN dimanche contre la Tanzanie sans Sadio Mané, suspendu.
« Les favoris, ce sont les équipes qui ont gagné. Le Sénégal n’a jamais gagné la CAN. L’Egypte, sept fois ! Mais nous connaissons notre force. Nous sommes de vrais challengers », a déclaré l’entraîneur. Après le Mondial-2018 où ils ont été les Africains les plus compétitifs, les Lions indomptables abordent la compétition comme rival N.1 de l’Egypte pays hôte.
« Nos derniers résultats montrent que le Sénégal est en progrès. Mais les statistiques ne donnent pas des victoires. La France n’était pas première au classement Fifa et ils ont été champions du monde ! », poursuit-il.
Portés par la star de Liverpool Mané et leur roc défensif Kalidou Koulibaly, les Sénégalais ont le potentiel d’aller au-delà des quarts de finale où ils se sont arrêtés en 2017, stoppés aux tirs au but par le Cameroun futur vainqueur du tournoi.
« Arriver en demies, ce serait normal pour cette équipe, vu notre progression. Chaque sortie du Sénégal est une progression. Ça doit être confirmé durant cette CAN où ça va être difficile », a poursuivi l’ancien joueur de Sedan et du Paris SG.
Avant le choc contre l’Algérie lors de la deuxième journée, le Sénégal débute par un match piège contre la Tanzanie dimanche au Caire sans Mané, suspendu pour avoir accumulé les avertissements durant les éliminatoires. « On aurait préféré l’avoir ! C’est notre meilleur joueur, mais nous avons des joueurs pour pallier son absence », a déclaré le milieu Cheikhou Kouyaté.
Après la longue saison de l’attaquant, qui a remporté début juin la Ligue des champions avec Liverpool, c’est un peut-être « un mal pour un bien », a indiqué Cissé. « Mais je préfère jouer avec lui que sans lui. C’est l’un de nos leaders techniques. »