Présent en Algérie depuis plus d’une semaine, ce n’est qu’hier que le nouveau coach de la JSK a été présenté et ce dernier a utilisé plusieurs fois le même mot. Honnêteté. Il sait qu’il a un gros chantier qui l’attend et promet de tout donner pour atteindre ses objectifs. Il dévoile aussi ce qu’il compte faire avec son nouveau club et assure qu’il sera honnête et qu’il fera de son mieux pour hisser le club à sa vraie place.
Tout d’abord, le coach a pris la continuité d’Iboud par rapport à la proximité des aspects sportifs et économiques. «Je pense qu’ils sont liés puisque la qualité sportive dépend de la qualité des investissements. Je pense que la JSK doit retrouver l’identité qui était la sienne il y a un certain moment et je pense à la qualité de ses jeunes. Il y a aussi la formation. Le monde change et on doit changer avec le monde. Il ne faut pas oublier et continuer à avancer car on ne peut pas vivre avec des souvenirs. Si je peux faire une comparaison sur ce que j’ai entendu depuis que je suis ici, ce serait Saint-Etienne. Tout le monde a des images de ce qui s’est passé et ce qui a été fait. Chaque club traverse des périodes difficiles. Le président est arrivé, il a su s’investir en tant qu’homme et financier. Il a évité le pire, à savoir que la JSK n’aille pas plus bas.»
«Le projet, c’est la formation»
Franck Dumas est venu avec un projet bien précis et il le dit. «Pour moi, le projet, c’est la formation, c’est donner une ligne de conduite à tous les éducateurs sur le système de travail et de jeu car on veut aussi avoir une identité dans le jeu car c’est du travail. Ce n’est pas parce qu’on gagne le championnat qu’on a fait la meilleure formation. Il ne faut pas avoir peur de prendre des jeunes pour les mettre en difficulté. Je prendrai des jeunes avec moi dans la semaine et je vais leur faire goûter au goût du professionnalisme, à la dureté du métier. Donc, tout ça, ça va être en équipe, une grande équipe avec des réunions, des discussions et toujours respecter la ligne de conduite. On avancera comme ça. La priorité phare, ce sont les résultats de l’équipe première.»
«Obligés de revenir à la formation»
Le coach parle d’une obligation de revenir à la formation et cela par le centre de formation ou l’académie. «L’académie c’est pour la grandeur par rapport au centre de formation. Notre stratégie, c’est la formation et elle est obligatoire. Elle est due à l’aspect économique. Le président a renfloué les caisses et maintenant, il y a une histoire sur la formation mais ce n’est pas l’histoire mais l’obligation économique. Avant de pouvoir prendre des joueurs de valeur, algériens ou étrangers, il faut avoir des fonds. On ne pourra récupérer les fonds que par les gens. Y a le projet et la JSK ne s’est pas cassée la gueule car il y a eu du soutien. On ne brûle pas les étapes. C’est un projet qui en vaut le coup. Si on tombe, on revient 6 mois en arrière. Soyons performants et humbles.»
«Les jeunes sont le cœur du challenge»
Connu pour être un coach qui compte beaucoup sur les jeunes, le technicien français assure que c’est là que réside son challenge et dit : «Les jeunes sont le cœur de l’équipe. C’est là que le challenge est intéressant, à savoir comment les faire grandir. Je crois savoir que la JSK a été un vivier au niveau des jeunes que ce soit sur le plan national ou international. Ça veut dire qu’il y a ce potentiel. Il est dans le cœur des Kabyles. Il a été endormi et ce sera à nous de le réveiller et donner aux jeunes cette possibilité d’avoir ce rêve d’être footballeur. Il faut leur donner le bagage qu’ils comprennent, ce qu’est la pression. Il ne faut pas avoir peur lorsque 25 000 fans crient. Il faut dire qu’ils sont chez eux et qu’ils font la loi chez eux.»
«Voilà pourquoi j’ai signé pour deux ans»
Etant inscrit dans un projet de formation et donc sur du moyen et long terme, le coach n’a signé qu’un contrat de deux ans et il explique pourquoi en étant très direct et sans filtres : «Le président est là et m’a proposé 3 ans de contrat mais j’ai dit 2 ans. Je vous explique. On ne se connaît pas même si on a eu une très bonne relation au téléphone. Vous connaissez le système. Je signe trois ans et après un an, voire un an et demi, les mauvais résultats, ils me font virer et donc il faut payer. Je ne suis pas là pour prendre de l’argent mais pour travailler. D’abord, on se connaît et cela ne va pas nous empêcher de continuer dans le travail mais au moins, on aura les atouts et on pourra se regarder dans les yeux. On a besoin de temps pour que je puisse connaître le président et que lui me connaisse.»
- Z.
Son arrivée : «C’est grâce à mon agent»
A la question de savoir ce qui l’a motivé à rejoindre la JSK, le coach pointe son agent : «C’est mon agent Karim Fortas. On se connaît depuis 4 ans et puis, un jour, il m’a dit je t’emmène en Algérie et j’ai dit pourquoi pas. Le fait que le président soit en contact avec moi, c’est une chose. Après signer ou pas, c’est de la parodie. J’étais sous contrat avec la Guinée équatoriale. Donc, soit je suis gentil et je ne dis rien sinon je suis méchant et je m’attaque à tout le monde.»
Son départ de Guinée équatoriale : «L’entraînement quotidien me manquait»
L’ancien entraîneur de Caen a décidé de quitter son poste de sélectionneur pour entraîner en club et s’explique : «Je ne dis pas que ce n’est pas bien la sélection. En Guinée équatoriale, j’ai rencontré des gens formidables et j’espère rester ami avec beaucoup de personnes. Après, il y a eu des choses qui se sont passées. Sélectionneur, c’est un autre métier quand on vous donne les choses et qu’on vous aide à faire les choses. C’était compliqué. L’ancien président ne pouvait pas signer car il y avait de nouvelles élections. Personne ne pouvait signer pour les matchs amicaux et on m’a annulé 3 à 4 matchs. Moi, c’est tous les jours que ça m’intéresse. Encourager, crier, engueuler. C’est une bonne expérience mais l’entraînement quotidien me manquait.»
L’équipe : «Jeune et très bonne techniquement»
Interrogé sur les capacités de l’équipe, le coach a répondu : «Elle est jeune, techniquement très bonne. Vous connaissez le travail. Physique et tactique. C’est pour ça qu’on part en stage. Le président a fait des matchs amicaux et on va les jouer. J’ai rencontré les joueurs pendant le premier stage et je leur ai demandé de venir avec le sourire. Ça veut dire, réveille-toi mon grand, y en a beaucoup qui aimeraient être à ta place et captiver la chance que le joueur a. ils vont grandir en comprenant ça. Quand on gagne et qu’on met la barre haut, les gens ne vont pas comprendre pourquoi on n’est pas plus haut le match d’après. Les joueurs ont les dents longues, certains ambitionnent d’aller en équipe nationale. On va leur en donner les moyens.»
Projet de jeu : «Je dois trouver l’équilibre»
Avant de commencer à travailler, Dumas s’est informé sur le schéma de l’équipe de la saison dernière et à partir de là, il a des idées : «J’ai déjà posé la question et on m’a dit que c’était en 4-3-3. L’idée, c’est de le mettre en place mais j’ai 4 matchs amicaux pour voir avec les joueurs que j’ai si on peut appliquer cela. Tout le monde aimerait jouer à la Barcelone mais je n’ai pas Messi mais j’ai d’autres bons joueurs qui ont d’autres qualités et ce sera à moi de trouver l’équilibre et on va essayer de le transcrire sur la formation.»
Recrutement : «Il y a des besoins»
Apparemment, la JSK va encore recruter pour la nouvelle saison car il y a des insuffisances. Sans citer de poste, le coach l’affirme : «On en a parlé tout à l’heure, on est en train de voir avec le président. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a une nécessité de renforcer certains compartiments. On est d’accord, il y a besoin de renforcer l’équipe.»
Joueurs étrangers : «Le moins bon sera libéré»
Uche et Fiston vont se disputer la dernière licence africaine et pour l’entraîneur, c’est le terrain qui tranchera. «Le joueur qui va venir (Fiston) va subir des essais. Donc, on va voir ce qui va se passer et ensuite, on avisera. Désormais, on appelle un joueur étranger, on lui dit de venir mais qu’il doit passer par des tests. Soit il dit oui, soit il dit non. Donc, on va choisir le meilleur et on avisera. Le moins bon sera libéré. Aujourd’hui, il y a deux contrats qui sont signés.»
Les supporters : «Je serai honnête, qu’ils le soient aussi»
Les supporters reprennent espoir et attendent de voir la JSK. Dumas a un message pour eux et par rapport à leur ferveur. «Tant mieux, j’en suis ravi. Je serai tout simplement honnête. On n’a jamais dit qu’on allait être champions. On n’est pas à l’abri d’une bonne saison. On n’a pas dit qu’on jouerait le podium mais c’est un objectif. On reconstruit une équipe. Quand je parlais de la jeunesse, je mesure mes propos. Ce qu’on attend des supporters, c’est qu’il y ait une histoire. Il faut que les supporters soient honnêtes. C'est-à-dire qu’ils arrivent à voir ce que font les joueurs et même si parfois, c’est compliqué, qu’il n’y ait pas de doutes sur l’implication. Je préfère perdre parce que l’équipe d’en face était meilleure que de ne pas être bon. Les joueurs ont besoin de ça. Si on tombe du bon côté, les joueurs vont voler. C’est juste aussi préparer le pire et c’est mon rôle.»
Limogeage de Sayeh : «Sa manière de travailler ne me correspond pas»
Un tour et puis s’en va. C’est ce qui peut s’adapter à Dahmane Sayeh remercié. Le premier responsable du staff technique de la JSK revient sur le sujet. «Il a été choisi en urgence pour aider le club. Après, j’ai une manière de travailler. Chacun sa manière et je respecte. Sa manière de travailler ne correspond pas à la mienne. C’est tout bête mais j’ai une façon de travailler. On a discuté et ça ne me correspond pas. Il y a un préparateur physique qui va arriver en Allemagne. Disons que comme je fais venir un préparateur physique, je peaufine les joueurs. On a des petits bobos, des ampoules, on a eu une petite entorse mais pour le reste, tout va bien. On aura des données spécifiques en Allemagne lorsque le préparateur débarquera avec son matériel.»
Matchs amicaux : «Une question de planning»
La JSK va affronter 4 équipes d’un niveau secondaire et pour le coach, c’est difficile d’avoir les grosses cylindrées. «Le Bayern n’était pas disponible (rires). Qui vous fait croire que les équipes qu’on va affronter sont inférieures au niveau des équipes algériennes ? Le problème, c’est que les matchs ont été faits avant que je n’arrive. Je pense que quand on a un club comme la JSK, il faut faire une demande. La disponibilité, c’est ça le problème. Il y a la Coupe du monde et conséquence, c’est un décalage. Ce n’est pas la même préparation. On part à l’étranger et eux aussi. Je pense que c’est un problème de planning. Je pense que ce sera suffisant pour nous.»
Communication : «Le site du club sera un bon support»
Le coach veut régler la communication avec la presse et il dit : «Pour faciliter la tâche, il y aura un joueur qui va parler et ce sera sur le site du club. Il sera choisi par le président. Cela ne va pas empêcher d’avoir une bonne relation. Maintenant, on doit protéger les jeunes. Quand les nouvelles sont bonnes, ils sont contents, mais quand ça ne va pas, ils sont mal. On doit les protéger. En l’espace d’un mois, il faut les faire passer d’adolescents à adultes. On n’a pas besoin qu’on nous rajoute les «on dit». Ce sera comme ça.»
- Z.
Mellal défend ses choix : «On va affronter de bonnes équipes en Allemagne»
Par rapport aux matchs amicaux, le président était obligé d’intervenir même s’il a déjà fait savoir en début de conférence qu’il n’allait pas s’exprimer. Cependant, sur le sujet, il a dit : «J’aurais aimé avoir des matchs face à Mainz 05 et autres équipes mais ils ont avancé dans leur préparation. C’est ce qui explique le fait qu’on ait porté notre choix sur d’autres équipes. Il y a une équipe de la première division du Luxembourg. Le plus important, c’est d’avoir des matchs amicaux et permettre aux joueurs de jouer et d’avancer dans leur travail.»
«Fiston rejoindra l’équipe en Allemagne»
Par rapport à l’attaquant burundais, Fiston, le président fait savoir que le joueur est attendu et qu’il rejoindra l’Allemagne. Après, pour la réglementation qui n’accorde que deux licences par club, le boss assure : «On annoncé l’arrivée de trois Africains. Fiston va arriver aujourd’hui ou demain (hier ou aujourd’hui). On va lui faire son visa pour qu’il parte en Allemagne. Après, pour la réglementation, ce sera notre problème. On peut recruter 5 à 6 joueurs et les prêter.»
- Z.
Dumas, un coach qui aime blaguer
Le moins que l’on puisse dire sur le coach de la JSK, c’est qu’il est un bout en train. En effet, très détendu, le coach ne se gênait pas pour balancer des plaisanteries et le tout dans une bonne ambiance. Un aperçu de ce qui attend les joueurs mais aussi les gens de la presse avec un coach qui est un sacré bon client.
En plus d’Uche Nfowor
Belaïli ne sera pas du voyage
Selon une source autorisée, l’arrière droit Belaïli n’accompagnera pas aujourd’hui l’équipe en Allemagne. Et pour cause, il ne dispose pas d’une autorisation pour quitter le territoire national. Les dirigeants n’ont découvert qu’il n’a pas effectué son service national que dans la soirée de vendredi dernier lors de la présentation de l’effectif 2018-2019 au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. S’il avait informé ses responsables de son problème de service militaire, ils auraient réglé son cas depuis bien longtemps. Il a été interpellé par les services de sécurité sur sa situation vis-à-vis du service militaire avant qu’ils ne lui demandent de se rapprocher des autorités militaires le plus vite possible.
A Blida aujourd’hui
D’après toujours notre source, les responsables de la JSK se rendront en compagnie de Belaïli aujourd’hui à Blida pour tenter de lui obtenir une autorisation pour qu’il puisse rejoindre l’équipe en Allemagne à partir de ce lundi. Si les autorités militaires lui accordent la fameuse autorisation, il pourrait rejoindre l’équipe ce lundi, sinon il attendra jusqu’à ce qu’il l’obtienne. Sans cette autorisation, il ne pourra pas quitter le territoire national. Les dirigeants espèrent qu’ils régleront son problème ce dimanche pour qu’il ne rate pas le stage d’Allemagne.
- Boumali
Fiston arrivera aujourd’hui
Attendu pour hier, l’attaquant burundais Abdoul Razzak Fiston ne ralliera finalement notre pays qu’aujourd’hui. L’information nous a été communiquée dans la soirée d’hier par la direction du club. A son arrivée à Alger, les dirigeants tenteront de lui obtenir le visa d’entrée en Allemagne le plus vite possible pour qu’il rejoigne l’équipe à Saarbrücken le plus vite possible. Il sera soumis à des tests et s’il donne satisfaction, il sera engagé, sinon il sera casé dans une autre équipe ou il sera appelé à rentrer chez lui. Il faut dire que le président Chérif Mellal est tombé sous le charme de ce joueur après avoir visionné certaines de ses vidéos. Mais son recrutement dépendra de l’avis de l’entraîneur Franck Dumas qui sera obligé de choisir entre lui et le Nigérian Uche Nfowor en Allemagne.
- Boumali
Uche Nfowor ce matin à l’ambassade d’Allemagne
L’attaquant nigérian Uche Nfowor retournera ce matin à l’ambassade d’Allemagne dans l’espoir d’obtenir le fameux sésame qui lui permettra de rejoindre l’équipe à Saarbrücken. S’il obtient son visa, les dirigeants tenteront de lui trouver une place sur le vol de Francfort prévu dans la nuit, sinon il attendra jusqu’il règle son cas.
- Boumali
Hannachi a refusé de recevoir les dirigeants de la JSK
Hospitalisé depuis jeudi dernier, l’ancien président Mohand Chérif Hannachi a refusé de recevoir les dirigeants actuels alors qu’il était sur son lit d’hôpital. Un employé du club a parlé aux dirigeants de l’hospitalisation de Hannachi à l’hôpital de Tizi Ouzou et ces derniers n’ont pas hésité un seul instant à aller lui rendre visite. Malheureusement, Hannachi a refusé de les recevoir, ce qui a surpris plus d’un. Son état s’est nettement amélioré et il devrait quitter l’hôpital d’un moment à l’autre.
- A.
Les Canaris dès cet après-midi à Saarbrücken
Comme prévu, les Canaris rallieront cet après-midi Saarbrücken où ils effectueront leur deuxième stage d’intersaison. Ils prendront d’abord le vol de Metz prévu à 10h avant de poursuivre leur voyage par bus jusqu’à Saarbrücken. Leur séjour dans cette ville est de deux semaines et le staff technique axera son travail sur le volet technico-tactique. En plus, l’équipe disputera 4 matches amicaux, ce qui permettra au coach français d’avoir une idée précise sur chacun de ses joueurs.
Karouf a repris hier matin
Absent lors des deux premiers jours de la reprise pour cause de maladie, l’entraîneur adjoint Mourad Karouf a repris hier matin. Par ailleurs, l’attaquant Mehdi Benaldjia a réintégré le groupe dans l’après-midi de vendredi.
Iboud : «On a un projet économique et sportif pour la JSK»
Présent à la conférence de presse animée par Franck Dumas, le porte- parole du club Miloud Iboud a longuement parlé du projet du club avant d’ajouter que l’ambition de la direction est de redorer à la JSK son blason d’antan. «Nous sommes ici pour cette conférence de presse qu’on attendait depuis longtemps. On attendait la venue de Dumas et aujourd’hui, il est parmi nous. On va aborder deux sujets essentiels. Le premier, la présentation du nouveau projet du club. Qui est scindé en deux volets. Un projet économique et un autre sportif. L’un ne va pas sans l’autre. Ils sont indissociables. Concernant le projet sportif, je laisse le soin au coach d’en parler et de donner plus de détails mais le côté économique est réservé à la direction et se divise en plusieurs points. Le premier et lorsqu’on a pris les destinées du club, on a décidé de tout reconstruire et lui donner toutes les infrastructures qui lui permettront d’être un vrai club professionnel aussi bien sur le plan national qu’africain. Nous avons deux terrains et l’urgence c’est de construire avec l’aval du coach qui nous a encouragés, de lancer les travaux du centre d’entraînement. Il a une superficie de plus de 4 hectares», a indiqué Iboud.
«On a la parole de certains industriels pour nous aider»
Lorsqu’on lui a posé la question par rapport à des accords signés par rapport à des sponsors qui allaient aider la JSK sur le plan financier, Iboud a tenu à assurer : «Nous avons les bailleurs de fonds pour nous aider et c’est une réalité, non pas un blague. On a sollicité les industriels et ils sont d’accord pour aider la JSK. Deux d’entre eux ont demandé une chose, confiance et transparence. On leur promet de tout faire pour. Un industriel, le plus puissant d’entre eux, nous a assuré que c’était tout ce qu’il souhaitait. Nous avons un autre objectif, c’est de construire un bloc administratif qui sera au centre-ville de Tizi Ouzou. On a deux autres terrains annexes au niveau du stade et nous verrons incessamment l’utilité de ces terrains si ce sera pour les entraînements ou ce sera des terrains pour l’utilisation des jeunes catégories ou bien pour les seniors.»
«On aura notre petit Sidi Moussa»
Par rapport au centre d’entraînement, l’intervenant assure que ce sera semblable au CTN de Sidi Moussa. «Les jeunes peuvent s’aguerrir avec nous comme on faisait du temps de Zyvotko. On n’avait aucun problème et l’intégration se passait très bien. Avec Mellal, on veut revenir à cette façon de travailler. Maintenant, pour le centre de formation ou l’académie. Dans ce camp d’entraînement qui aura 3 terrains, un hôtel de 66 chambres et toutes les commodités nécessaires pour une équipe professionnelle. Ce sera un petit Sidi Moussa. Les joueurs seront logés sur place et on aura les moyens de faire une bonne formation pour les jeunes. Ce camp d’entraînement sera le lieu de tout le monde et sera réservé uniquement à la JSK. Le temps que ça se réalise, on se contentera du 1er- Novembre. Actuellement, on est locataires d’un hôtel de 40 chambres pour héberger les joueurs.»
«On veut réorganiser le comité de supporters»
Autre point abordé par le porte-parole du club, celui du comité de supporters et dans ce sens, il fait savoir : «Nous avons également le projet de réorganiser le comité de supporters. C’est un sujet qui revient à chaque fois et je pense que nous devons le faire. On ne va pas encore détailler aujourd’hui car nous aurons le temps de détailler ce projet dans les tout prochains jours. Nous avons l’autre projet, c’est celui de faire participer les supporters à la vie du club. C'est-à-dire, l’adhésion qui sera évaluée à 1000 DA et ça ne se fera pas tout de suite mais plutôt vers la fin de l’année. Pour le projet sportif, on a discuté avec le coach et le président et on lui a donné carte blanche. Il aura un regard sur les catégories jeunes.»
«On fera tout pour redorer le blason de la JSK»
Avant de clore son intervention, Iboud fait une promesse : «Nous nous engageons à une chose. Tout mettre en œuvre pour redorer le blason de la JSK. Oui, nous allons faillir et on peut commettre des erreurs. Cependant, on va faillir mais on ne va pas plier. On est tous déterminés à faire le nécessaire pour que le club retrouve sa place et sa splendeur.»
«Nous comptons sur Medouar pour que notre sanction soit levée»
«Connaissant le système et comment ça fonctionne, on a jugé que le président de la LFP va gracier tout le monde. à partir de là, il y a une rumeur qui circule dans ce sens. Nous comptons sur Medouar et lui lançons un appel pour mettre en œuvre cette décision pour que la JSK puisse jouer son premier match à la maison devant son public et avec les nouveaux staffs technique et administratif.»
Islam Z.