CRB-Hanifi : «Je n’ai pas peur de la pression»

Publié le : 21 Juillet 2013

Après un suspense de plusieurs jours, l’ex-attaquant de l’USMA Salim Hanifi a enfin décidé de parapher son contrat avec le Chabab pour la prochaine saison. Dans cet entretien, il explique les raisons de ce retard et parle de ses ambitions pour la saison prochaine.

- Tout d’abord, un mot sur votre transfert un peu mouvementé au Chabab...

- Mon arrivée au Chabab s’est très bien passée. C’est vrai que beaucoup de choses ont été dites, mais je tiens à dire que les responsables du CRB étaient au courant de ma volonté de rejoindre l’équipe. De plus, je n’ai jamais négocié dans leur dos, ils savaient que j’étais en contact avec d’autres clubs. Je ne pouvais attendre plus qu’il ne le fallait. Je ne suis pas ici non plus pour l’argent, car si je voulais ça, j’aurai opté pour un autre club (ASO et MCO, ndlr). En plus, je ne voulais pas rater le rendez-vous avec le CRB une deuxième fois.

- Vous parlez de votre venue lors du mercato hivernal… - Oui, c’est cela. Vous savez, en football, c’est une question de mektoub. C’est vrai que j’étais près de signer avec le CRB lors du dernier mercato, mais l’USMA avait insisté pour m’avoir. Maintenant, c’est de l’histoire ancienne, aujourd’hui, je sui là et c’est ce qui compte le plus. - Justement, après 6 mois difficiles, croyez-vous pouvoir relancer votre carrière avec le CRB ? - Je l’espère en tout cas. Je vais tout faire pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. Je sais que je viens dans une équipe qui a, certes, gardé la même ossature, mais beaucoup d’autres éléments arrivent, donc il faut travailler dur pour gagner sa place et aussi créer cet état d’esprit qui peut aider l’équipe à aller le plus loin possible. - Le départ de Slimani se confirme de jour en jour, ne craignez-vous pas une pression supplémentaire ? - La pression, je connais. Je sais que le public belouizdadi est exigeant. Il préfère qu’on perde un match en jouant bien que de gagner sans développer de jeu. Me concernant, c’est vrai que la pression sera sur mes épaules, mais je sais qu’avec le groupe qu’on a, on peut faire de belles choses. - Un mot sur votre entraîneur, Gamondi... - Il est plus ancien que moi au CRB (rire). Tout ce que je peux dire sur lui, c’est qu’il cherche absolument à sortir le meilleur de chacun de nous. Si on est ici, c’est pour travailler et préparer une équipe et une saison qui sera difficile. - Le public vous a déjà adopté. Un mot sur l’accueil qui vous a été réservé... - Dès ma première séance d’entraînement, j’ai été très bien accueilli par les nombreux supporters présents que je remercie au passage. C’est une très bonne chose de s’entraîner avec un public aussi chaleureux.

- Vous vous apprêtez à entamer la deuxième phase de préparation. Etes-vous prêts ?

- Sincèrement pas encore. Il faut d’abord se jauger lors des matchs amicaux pour corriger les imperfections. Avec 6 à 8 rencontres amicales, j’espère qu’on sera prêts pour le coup d’envoi du championnat.  

I. Z.