EN : «Raouraoua ne suppliera pas Gourcuff»

Publié le : 24 Novembre 2015

Censé être «décisif», le rencontre entre Gourcuff et Raouraoua ne semble pas l’être pour ce dernier. Selon nos informations, ce que veut le sélectionneur ou ce qu’il aura à dire à son boss demain est tout, sauf important. «C’est un non événement » nous dira un haut responsable de la FAF.

 

 

 

«Chrsitian Gourcuff est un employé de la FAF. Il est lié par un contrat en bon et due forme.  L’instance fédérale comme le sélectionneur d’ailleurs se doivent de respecter ce lien, ni plus ni moins. Je peux vous affirmer que tout ce qui se dit autour de cette affaire est un non événement pour nous. Du vent, ce n’est que du vent.» Ce sont les mots d’un haut responsable à la FAF autorisé à parler au nom de cette structure.  Cette personne, qui est aussi un membre fédéral très influent, ajoutera : «S’il veut rompre ce contrat qu’il le fasse ! C’est son droit le plus absolu. Pas besoin d’un tête-à-tête avec le président pour le faire…De toute façon, la FAF ne s’y opposera pas. Mieux, elle n’y fera rien pour le retenir, bon vent à lui !»

 

«Si conditions, il y aura, elles émaneront de la FAF»

A propos des conditions que le sélectionneur compte poser pour qu’il reste à la tête des Verts, notre interlocuteur nous dira très clairement : «Il n’a aucune condition à poser. La FAF le paye gracieusement. Il ne manque absolument de rien. On a mis à sa disposition tous les moyens nécessaires, et plus encore… Je ne vois vraiment pas ce qu’il pourra demander de plus… Si comme le disent certains, la communication à la FAF ne lui plaît pas, alors qu’il sache que ce ne sont pas ses oignons. Lui comme le responsable des médias  sont des employés de la FAF, chacun sa mission, personne n’a le droit de s’immiscer dans le travail de l’autre. Vous me parlez de conditions ! On n’acceptera aucune. Gourcuff connait la maison, s’il veut travailler, tant mieux, s’il veut partir, tant mieux aussi !»    

 

«Il y a 50 entraîneurs qui rêvent de son poste»

 

Par ailleurs et en ce qui concerne la succession de Gourcuff si divorce il y a, notre interlocuteur nous fera savoir que la FAF n’est pas du tout inquiète. Mieux, elle affirme que son successeur pourrait être nommé une heure après son départ. «On parle de l’Algérie pas de n’importe quelle sélection. Notre équipe, nos joueurs et la situation très confortable de la fédération font saliver les meilleurs entraîneurs au monde. Il y a au moins 50 techniciens de très haut niveau qui rêvent d’être à sa place. Je peux vous dire que la FAF a les moyens de nommer un entraîneur remplaçant une heure après le départ de l’actuel sélectionneur … Mais bon, on n’en est pas là, jusqu’à preuve du contraire, Gourcuff est toujours en poste…».

 

«C’est bon, maintenant il peut partir»

Toujours à propos de la pression que Christian Gourcuff compte exercer sur le président de la FAF à la suite de sa large victoire (7-0) face à la Tanzanie, on apprend que Raouraoua n’y cédera pas et ne reculera pas d’un millimètre. En effet et comme révélé par nos soins le jour de ce match, le boss a tranché la question du sélectionneur quelques jours après les deux matches amicaux face à la Guinée et le Sénégal. Il ne voulait rien laisser paraître à cause de la double confrontation face à la Tanzanie, mais là, tout semble faire croire que Raouraoua a envie de dire à son sélectionneur : «C’est bon, maintenant, tu peux partir.» «Comme je vous l’ai dit, Gourcuff peut dire ce qu’il veut, ça reste du vent, du feu de paille. S’il veut travailler, on est là pour l’aider et le soutenir, s’il veut partir, et bien, bon chance à lui !» C’est par cette révélation que notre interlocuteur a clos notre discussion.   Voilà donc la position de la FAF dans l’affaire Gourcuff, elle est claire et ne souffre d’aucune ambigüité. Raouraoua ne négociera pas, Raouraoua n’acceptera aucune condition, Raouraoua veut presque que Gourcuff parte de son plein gré, «DIGNEMENT». 

  1. A.   B.